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Politique

Raison des 3 jours de repos d’Emmanuel Macron : il est au chevet d’Angela Merkel !

POLITIQUE EUROPÉENNE – Emmanuel Macron s’est mis 3 jours au repos. De nombreuses rumeurs courent autour de son état de santé. Toutefois, le repos du Président de la République est purement altruiste : il est au chevet d’Angela Merkel, déprimée par la débâcle de son parti et par son futur départ.

3 jours de “repos” d’Emmanuel Macron : il est au chevet d’Angela Merkel !

Emmanuel Macron a officiellement pris 3 jours de repos, une première pour un Président de la République. Alors que l’opposition ironise voire se scandalise, les spéculations vont bon train sur les raisons de ce repos auto-décrété : burn-out, pause familiale, stratégie de gestion de l’effort, etc.

Mais de toutes ces raisons, il n’en est rien. En fait, Emmanuel Macron ne prend pas de véritables jours de repos : il est au chevet d’Angela Merkel, complètement déprimée par les échecs successifs de son parti politique qui ont engendré l’annonce de son départ de la chancellerie à la fin de son mandat.

Selon une source très proche du Président de la République :

 “Emmanuel [Macron] est un homme sensible, altruiste. Angela Merkel est bien plus qu’une collègue politique, c’est une amie. D’un point de vue diplomatique, mais aussi et surtout personnel, il n’a pas osé officialiser le fait qu’il rendait visite, durant 3 jours, à Angela Merkel, dans son appartement de Berlin (Am Kupfergraben 6).
[…]
Angela Merkel présente un moral au plus bas. Le solide soutien d’Emmanuel [Macron] lui est indispensable.”

Ainsi, Emmanuel Macron n’est pas au repos, mais aide Angela Merkel dans une période difficile de sa vie politique : son départ annoncé. Le “couple franco-allemand” n’aura jamais aussi bien porté son nom.

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TV / Radio

Polémique “Les Simpson” : après la suppression du personnage d’Apu, Homer va être aminci !

POLÉMIQUE / LES SIMPSON – 2 polémiques agitent actuellement la série “Les Simpson”. Caricatural et véhiculant des clichés racistes, le personnage d’Apu des Simpsons devrait être supprimé. De même, un autre mouvement réclame l’amincissement d’Homer Simpson, jugé également discriminatoire et caricatural à l’encontre des personnes obèses.

Nouvelle polémique autour des Simpson : Homer va-t-il devenir mince, suite à la demande de l’association “Fat Acceptance”, qui le juge caricatural et véhiculant des préjugés sur les personnes obèses ?

Adi Shankar, citant des sources proches de la production des Simpson, a annoncé la disparition du personnage d’Apu Nahasapeemapetilon, gérant de l’épicerie Kwik-E-Mart dans la fameuse série “The Simpson”. Ce personnage est en effet jugé caricatural et véhiculant des clichés racistes, comme cela a été soulevé par Hari Kondabolu, acteur américain d’origine indienne, dans le documentaire “The Problem with Apu” en 2017.

Mais la polémique autour des Simpson ne se limite pas à la disparition du personnage d’Apu puisqu’une association américaine de défense des personnes obèses, “Fat Acceptance”, souhaite que le personnage d’Homer Simpson soit aminci.

Bree Fabill, directrice de l’association “Fat Acceptance”, a envoyé cette lettre aux producteurs des Simpson :

“Le personnage d’Homer Simpson représente un individu sale, malpoli, maladroit, stupide, paresseux, colérique, etc. Gros, il représente une caricature qui porte préjudice aux personnes obèses qu’on tend à identifier à ce personnage.
Notre association demande donc, pour éviter tout amalgame entre Homer Simpson et les personnes obèses, que ce personnage soit aminci afin qu’on ne puisse plus l’identifier à ces personnes en surpoids.
Nous tenons à rappeler que les personnes obèses souffrent déjà assez de leur surpoids et qu’il n’est pas nécessaire qu’on se moque d’eux davantage en les insultant d'”Homer” affublé de qualificatifs très méprisants ainsi qu’on me le signale chaque jour.
Pour le bien-vivre en société, pour la tolérance et le respect, je vous saurai gré de bien vouloir prendre en considération ma requête avec sollicitude.
Cordialement.”

Ainsi, après la polémique autour du personnage d’Apu (dont la disparition n’a toujours pas été confirmée ni infirmée par les producteurs exécutifs de la série), se greffe une autre polémique autour du personnage principal de la série, Homer Simpson. Cette dernière polémique est d’autant plus importante qu’elle présente un impact beaucoup plus important, sur chacun des épisodes de la série, comme le confirme le journaliste américain spécialisé cinéma/série, Ron Hobber :

“La disparition du personnage d’Apu, certes polémique, peut s’opérer facilement. Il suffit de ne plus faire apparaître ce personnage, de manière subtile, petit à petit, sans même avoir à le faire mourir, ce qui serait trop brutal et ne plairait pas au public, a fortiori pour le large public d’enfants qui regarde la série. Ainsi, sa disparition a toutes les chances d’être progressive de telle sorte qu’elle ne se remarquera même pas.

Mais pour un personnage comme Homer Simpson, personnage principal de la série, cela aura un impact beaucoup plus important, sur chacun des épisodes. Ainsi, si les producteurs acceptent la proposition faite par Bree Fabill dans son courrier, cela signifie que les scénaristes devront créer une histoire pour modifier durablement le personnage. Et cette modification risque d’entraîner une modification de son caractère, de sa personnalité, et donc d’affecter toute la série. C’est une opération très délicate à laquelle auront affaire les scénaristes !”

Ainsi, va-t-on bientôt voir sur nos écrans une série “Les Simpson” épurée, sans aucun cliché ? En conservera-t-elle toute sa saveur ?

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Amérique

Jair Bolsonaro veut remplacer le Christ Rédempteur du Corcovado par une statue à son effigie, “L’humaniste libérateur”

BRÉSIL / EXTRÊME DROITE – Le candidat d’extrême-droite, Jair Bolsonaro, vient d’être élu Président du Brésil ce 28 octobre. Il a d’ores et déjà annoncé son intention de remplacer la statue du “Christ Rédempteur”, située en haut du mont du Corcovado, par une statue à son effigie, qu’il nommera “L’humaniste libérateur”.

Le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro, a décidé de transformer le visage du “Christ Rédempteur” par son propre visage et de rebaptiser la statue monumentale “L’humaniste libérateur”.

Dimanche 28 octobre, Jair Bolsonaro, candidat d’extrême droite, a été élu Président du Brésil. Il prendra la Présidence à compter du 1er janvier 2019 pour une durée de 4 ans. Lors de son discours consécutif à son élection, Jair Bolsonaro a fait savoir son intention de remplacer la fameuse  statue du “Christ Rédempteur” :

“Le Christ Rédempteur est une statue symbole de la main-mise chrétienne sur l’Etat. Or, nous voulons un Etat totalement indépendant, non soumis à la corruption, aux lobbies ou à la religion. C’est pour cela qu’à compter de ma prise de fonction le 1er janvier 2019, je demanderai à ce que la statue du Christ Rédempteur soit remplacée par une statue à mon effigie, symbole de la démocratie, de la libération de notre beau pays qu’est le Brésil.”

Toutefois, la statue du Christ Rédempteur qui culmine en haut du mont du Corcovado est classée Monument Historique. En outre, la remplacer coûterait extrêmement cher (la statue en béton et stéatite mesure 30m de haut avec un piédestal de 8m). C’est pourquoi Jair Bolsonaro souhaite “simplement” redessiner le visage :

“Cette statue demeure un symbole reconnu mondialement de notre pays. Je ne vais donc pas demander sa suppression, mais simplement une modification du visage. Que ce visage ne soit plus celui du Christ, mais celui du démocrate que je suis et par conséquent de tout le peuple que je représente.”

Jair Bolsonaro a décidé pour cela de faire appel à un sculpteur s’inscrivant dans la mouvance humaniste de Paul Landowski, le sculpteur Français de la tête et des mains de cette statue monumentale :

“Paul Landowski est malheureusement décédé, lui qui a dessiné le visage du Christ. Aussi, pour respecter l’esprit de cette statue, je vais demander à un sculpteur s’inscrivant dans ce mouvement humaniste de redessiner le visage à mon effigie, en tant que symbole de la libération du peuple”.

Aussi, le “Christ rédempteur” changera de nom :

“Cette statue, je propose de l’appeler ‘L’Humaniste libérateur’ car oui, je suis un humaniste et oui j’ai libéré notre peuple !”

Une page importante de l’histoire du Brésil et peut-être du monde, va se tourner suite à l’élection de Jair Bolsonaro …

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Faits divers

Val de Loire : une montgolfière et ses 5 passagers retrouvés par l’armée après avoir été “aspirés” dans les airs !

VAL DE LOIRE / ACCIDENT DE MONTGOLFIÈRE – 4 touristes et leur conducteur de montgolfière, avaient disparu ce dimanche 28 octobre au matin, le ballon ayant été littéralement aspiré dans les airs par un courant d’air chaud ascendant et une instabilité de l’air. Il a fallu l’intervention d’un hélicoptère militaire pour les retrouver. Ils ont été secourus à 3000 mètres d’altitude et la montgolfière, impossible à redescendre, a été abattue.

Destruction de la Montgolfière par l’armée, après que les militaires ont porté secours aux 5 passagers d’une montgolfière bloquée à 3000m d’altitude. (Photo : OFF-Air-Armée)

C’est une terrible mésaventure qui est arrivée à 4 touristes Allemands en vacances dans le Val de Loire, ce dimanche 28 octobre. Alors qu’ils participaient à un baptême de l’air en montgolfière, cette dernière a été aspirée dans les airs :

“Tout se passait bien jusqu’à ce qu’1/4h après le début du vol, j’ai vu la montgolfière aspirée à une vitesse surprenante et très haut dans les airs. En à peine 15 secondes, on n’a plus vu le ballon”, nous raconte Jean-Michel Tigra, suiveur de cette montgolfière.

Marie Agnus, météorologue, nous explique le phénomène d’ascendance thermique, à l’origine de l’aspiration du ballon :

“Le phénomène d’ascendance thermique est très connu en météorologie. Comme nous avons constaté une forte chute de température, l’ascendance thermique a été provoquée par l’advection d’une masse froide au-dessus d’un sol encore relativement chaud.  De plus, pour expliquer cette ascension brutale et très haute et que le conducteur ne soit jamais parvenu à reprendre le contrôle, cela signifie que l’air était très instable.

Mais cette instabilité a du survenir subitement car jamais un conducteur de montgolfière n’aurait fait voler son aéronef dans ces conditions ; ils étudient en détail la météo avant de prendre la décision de départ.”

La montgolfière a été retrouvée grâce à l’intervention rapide de l’armée, qui a envoyé 1 hélicoptère de reconnaissance “Gazelle” :

“Nous avons reçu un appel d’urgence pour intervenir sur une disparition de montgolfière à 09h35. Même si l’intervention semblait pour le moins cocasse,  nous l’avons pris au sérieux évidemment. Nous avons alors immédiatement dépêché 5 membres d’équipage dans l’hélicoptère Gazelle SA-342 afin d’assurer le repérage de la montgolfière et de pouvoir leur porter secours. Ce n’est qu’après 4 heures de vol, vers 12h30, qu’on a réussi à les retrouver grâce aux conseils avisés de nos météorologues qui ont calculé la vitesse et la direction des vents pour simuler où pouvait se trouver la montgolfière. Ils étaient déjà à plus de 150km de leur point de départ lorsqu’on les a retrouvés !” nous confie le Colonel Bellegarde, Chef des opérations de secours.

Le ballon restait en effet bloqué à une altitude de 3000 mètres et ne parvenait pas à redescendre. Il a alors fallu hélitreuiller les rescapés avant de détruire la montgolfière :

“Nous avons réussi à prendre contact avec le conducteur de la montgolfière qui nous a signifié gestuellement de son incapacité à redescendre. Alors, nous avons dans un premier temps hélitreuillé toutes les victimes, choquées et transies de froid. Ensuite, nous avons prévenu les équipes au sol que nous allions détruire la montgolfière, seul moyen de la faire redescendre, afin qu’ils sécurisent la zone de chute. Une fois tout cela fait, nous avons mitraillé la toile de la montgolfière. Cette dernière a alors chuté jusqu’au sol où elle s’est fracassée.”

Ce sauvetage fut très éprouvant pour les militaires :

“Ce sauvetage a été très difficile tant la situation était inédite. Monter en hélicoptère à 3000m d’altitude ; chercher une montgolfière telle une aiguille dans une meule de foin ; prendre contact avec le conducteur de la montgolfière  ; hélitreuiller des victimes choquées qui ne pouvaient pas bouger ; abattre une montgolfière en veillant à ce que sa chute ne cause aucun dégât. Cela a été beaucoup plus enrichissant que n’importe quel exercice tant il a fallu faire preuve d’adaptabilité et de sang-froid. Je remercie sincèrement mon équipe pour leur travail formidable, réalisé avec succès sans la moindre erreur” se réjouit le Colonel Bellegarde.

Les rescapés, choqués, souffrent tous d’une légère hypothermie et resteront en observation au moins 48 heures à l’Hôpital d’Orléans. Ils ne garderont aucune séquelle si ce n’est le souvenir de cette mésaventure.

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Loi / Justice

Trafic de pétrole entre l’Arabie Saoudite et la France : un réseau démantelé

DOUANES / TRAFIC DE PÉTROLE – Les prix des carburants en France sont si élevés que se développent, à l’instar du trafic de drogue, des trafics de pétrole, tout aussi lucratifs. Un important réseau de trafiquants de pétrole officiant entre l’Arabie Saoudite et la France vient tout juste d’être démantelé.

Un important trafic de pétrole démantelé entre Paris et Riyad par les douaniers.

La hausse des prix des carburants en France est le sujet polémique du moment. De la justification écologique de l’Etat en passant par la mise en place d’allocations carburants et la nécessité pour les transporteurs de carburants de s’équiper de routiers convoyeurs de valeurs, le débat est très virulent et concerne tout le monde. Aussi, eu égard à la valeur prise par le pétrole en France, se sont développés des réseaux de trafiquants de pétrole, à l’image des réseaux de trafiquants de drogue.

Au début du mois d’octobre 2018, un important réseau de trafiquants de pétrole a ainsi été démantelé à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle :

“Nous avons traqué pendant plusieurs mois des personnes que nous avions identifiées comme importatrices illégales de pétrole en provenance de Riyad. Après être parvenus à remonter aux têtes des réseaux en France et en Arabie Saoudite, nous avons décidé de mener une action d’envergure afin de contrôler tous les suspects qui transportaient du pétrole. Pour ce faire, nous avons procédé à l’arrestation simultanée des têtes de réseaux à leurs domiciles de Paris et Riyad pendant que nous contrôlions les suspects à la douane de Roissy.

Ainsi, au cours de nos contrôles nous avons arrêté :

  • 35 mules, c’est-à-dire des personnes qui convoyaient du pétrole dans des capsules qu’ils ont ingérées. Chacune de ces mules convoyait environ 15 litres de pétrole dans leurs intestins.

  • 15 passagers détenant des faux aliments gorgés de pétrole (en moyenne 10 litres par personne)

  • 12 passagers détenant des valises à double fond qui contenaient chacune 5 litres d’essence

  • 6 passagers qui sont arrivés avec une quantité anormale de plastiques (environ 20kg chacun) destinés à être transformés en pétrole (ndlr : en chauffant le plastique à environ 450 °C, il est possible de produire 90 kg de carburant à partir de 100kg de plastiques)” nous confie Jean-Claude Gabeloup, douanier responsable de l’opération.

La difficulté dans ce genre d’affaires est de parvenir à détecter le pétrole :

“Contrairement aux drogues pour lesquels nos chiens sont dressés à la détection, cela n’est pas le cas pour le pétrole. D’autant plus que les trafiquants parviennent à masquer l’odeur. Alors, nos investigations se font en amont et en aval. On enquête, on surveille, on identifie le réseau des pieds de la tentacule (ndlr : les acheteurs) à sa tête (ndlr : les chefs de réseau).” révèle J-C Gabeloup.

Ce coup de filet était indispensable selon J-C Gabeloup, puisqu’il permet d’éviter l’arrivée irrégulière de près de 1 tonne de pétrole illégal sur le territoire français chaque jour :

“L’opération du 5 octobre dernier nous a permis de retrouver 857 kg de pétrole importés illégalement. Cela peut paraître infime, mais quand on sait qu’en moyenne, chaque jour, c’est 1 tonne de pétrole qui arrive illégalement, et cela ne cesse de s’accroître. Plus l’Etat augmente les prix, plus le trafic de pétrole est important. Il faut agir et vite, d’autant plus qu’il est prévu une augmentation constante des prix des carburants …”

Mais ce qui inquiète le plus J-C Gabeloup, ce sont les touristes qui sont approchés pour convoyer du pétrole :

“On a eu de nombreuses remontées d’informations de touristes qui se rendaient en Arabie Saoudite et qui étaient approchés pour convoyer du pétrole entre l’Arabie Saoudite et la France en échange d’un petit pécule pouvant aller jusqu’au paiement intégral du billet d’avion.”

Les opérations douanières de contrôle d’arrivée de pétrole vont bientôt être facilitées grâce à l’arrivée de chiens formés non seulement à la détection des drogues, mais également du pétrole :

“Actuellement, 150 bergers malinois sont en cours de formation pour détecter en plus des drogues, le pétrole. Nos contrôles douaniers seront donc d’autant plus efficaces ; nous dissuadons ainsi quiconque de convoyer illégalement du pétrole.”

En effet, le convoi de pétrole illégal vous fait risquer les mêmes peines que tout autre trafic de drogue ou importation de substances illicites (5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende pour les petits trafiquants jusqu’à 10 ou 30 ans d’emprisonnement et 7 500 000 € d’amende pour les plus gros trafiquants).

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Europe

Insolite : signalisation PMV “Vitesse limitée à 69 km/h (Tête à queue)” en Suisse !

SUISSE / INSOLITE – La Suisse a un incroyable talent humoriste ! Un programmateur des messages PMV a indiqué la mention “Vitesse limitée à 69 km/h – Véhicule accidenté (Tête à queue)” vendredi 26 octobre 2018, sur une autoroute du massif des Alpes, en Suisse.

Limitation de la vitesse à 69 km/h pour cause de tête à queue, sur une autoroute Suisse !

La Suisse est réputée pour ses fromages, son chocolat, ses vaches, ses montagnes, etc. Désormais, elle sera également célèbre pour son humour grâce à un des programmateurs des Panneaux à Messages Variables (PMV) des autoroutes suisses, ces gros panneaux dont les affichages LED peuvent être changés à tout moment à distance pour communiquer des informations aux conducteurs.

En effet, pour signaler un véhicule accidenté sur la bande d’arrêt d’urgence, vendredi 26 octobre dernier, un programmateur a affiché sur le PMV, à côté d’un panneau limitant la vitesse à 69km/h (!), la mention “Tête à queue” (!!). Ce panneau est resté allumé durant toute l’heure qui a nécessité l’intervention de la dépanneuse nous rapportent nos confrères de la presse Suisse.

Cet humour désopilant a autant surpris qu’amusé tous les usagers de cette autoroute, ainsi qu’on a pu le constater sur les réseaux sociaux tels que Snapchat, Twitter et Instagram où plusieurs dizaines de photos, postées par les automobilistes, ont été vues et rediffusées par des centaines de milliers d’internautes !

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Loi / Justice

Des salles de police ou de gendarmerie dans les établissements scolaires

VIOLENCE À L’ÉCOLE / SÉCURITÉ – Afin d’assurer la sécurité dans les établissements scolaires, le Ministre de l’intérieur Christophe Castaner et le ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer, ont conjointement annoncé la mise en place d’une salle de police ou de gendarmerie dans chaque établissement scolaire qui le désire.

Une salle police ou gendarmerie pourra ouvrir dans tous les établissements scolaires qui le souhaitent.

Lors d’une déclaration commune, vendredi 26 octobre, concernant le plan d’action contre les violences à l’Ecole,  le Ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le Ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer ont annoncé plusieurs mesures, dont chacune ne pourra être mise en place qu’avec l’accord du chef d’établissement (principal ou proviseur).

Parmi les mesures phares annoncées dans ce plan d’action anti-violence dans les établissements scolaires, se trouve la création d’une salle de police ou de gendarmerie dans les établissements scolaires qui le souhaitent :

“Nous voulons que les établissements scolaires ne soient plus des zones de crainte, tant pour les personnels et professeurs que pour les élèves. La sérénité dans les établissements scolaires est un impératif pour de bons apprentissages et nous devons l’imposer par tous les moyens. C’est pourquoi les forces de l’ordre doivent être omniprésentes dans les établissements scolaires, sous réserve d’un besoin exprimé et d’un accord du chef d’établissement évidemment, car la grande majorité des établissements scolaires ne connaissent pas ce problème.

Nous avons donc décidé de mettre en place, dans les collèges et lycées qui le souhaitent, une salle destinée à la police ou à la gendarmerie. Concrètement, il s’agit d’une salle dont seuls le chef d’établissement, son ou ses adjoints et les forces de l’ordre auront la clé. Dans cette salle siégera un gendarme ou un policier, selon des horaires à définir pour chaque établissement, qui gérera toutes les infractions qui concernent les élèves.

Ainsi, les élèves coupables de faits répréhensibles par la loi seront immédiatement pris en charge par un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie. Ce policier ou gendarme pourra également enregistrer les dépôts de plainte et prendre en charge les victimes.”

Ce dispositif de cellule policière intégrée à l’établissement scolaire a pour vocation d’accélérer la prise en charge des élèves commettant des méfaits répréhensibles par la loi :

“La présence d’un policier ou d’un gendarme au sein même de l’établissement permet de régler les problèmes immédiatement. En outre, cela a un effet dissuasif. Les élèves savent qu’à la moindre incartade ou infraction, ils pourront avoir à faire sans délai à un policier ou un gendarme. Et dans les cas les plus graves, le gendarme ou policier pourra intervenir très rapidement puisqu’il se trouvera sur place.”

Ainsi, grâce à ce gendarme ou policier inclus dans l’établissement scolaire, le nombre d’infractions sera forcément diminué tant par son caractère dissuasif que par une possibilité d’action immédiate qui permettra d’éviter l’aggravation et la multiplication des infractions.

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Transports

Face à la contestation sur les prix des carburants, le Gouvernement va instaurer des allocations carburants

PRIX DES CARBURANTS / ALLOCATIONS – Face à la contestation générale sur la hausse des prix des carburants, le Gouvernement a décidé de lâcher un peu de leste, non pas en diminuant les taxes, mais en instaurant des “allocations carburants” aux familles dans le besoin.

Une allocation carburants va être mise en place par le Gouvernement à compter de janvier 2019. Elle permettra de couvrir jusqu’à 33% du montant des taxes perçues par l’Etat pour les familles les plus modestes.

La grogne concernant la hausse des prix des carburants prend une telle ampleur que le Gouvernement ne pouvait pas rester sans réagir… et sans agir tout en maintenant sa ligne de conduite. Bien qu’il maintienne ces taxes et leur hausse progressive durant les mois à venir dans un souci écologique et de santé, le Gouvernement a décidé de mettre en place des “allocations carburants” :

“Nous entendons le cri de colère des conducteurs. Nous maintenons que la hausse progressive des prix des carburants est nécessaire pour dissuader les Français de prendre inutilement leurs véhicules qui sont polluants. Toutefois, nous entendons les motifs de ces Français qui sont contraints de prendre leur véhicule pour des raisons professionnelles, personnelles de besoin, et de désenclavement social. C’est pourquoi nous allons instaurer un dispositif d”allocations carburants’ pour les familles les plus modestes qui ont un besoin absolu de prendre leur véhicule.”

Concrètement, les personnes devant prendre impérativement leur véhicule pour des raisons légitimes (se rendre au travail, aller acheter de la nourriture, se soigner, participer à des réunions, rendre visite à leur famille, celles engagées dans des actions solidaires, etc.) pourront bénéficier d’une allocation carburant qui couvrira jusqu’à 33% du montant des taxes payées, sur justification du déplacement et justificatif de paiement du carburant :

“Le principe des ‘allocations carburants’ est simple. Il ne consiste pas à payer le carburant des conducteurs, mais à couvrir jusqu’à 33% des taxes que l’Etat perçoit. Le pourcentage de prise en charge, qui s’étendra de 1 à 33%, dépendra des ressources du foyer fiscal. Toutefois, l’Etat ne prendra en charge que les kilomètres réellement effectués pour des motifs légitimes. Par exemple, seront éligibles : les déplacements professionnels, les déplacements pour se nourrir et se soigner, les déplacements pour rendre visite à une personne de sa famille isolée, etc.

Les plafonds des ressources pour connaître le pourcentage auquel pourra prétendre chaque membre du foyer fiscal et la liste exhaustive des déplacements pris en charge est disponible sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé.

Dans tous les cas, nous ne prenons en charge que le kilométrage réellement effectué, sur justificatif (ticket de carburant et attestation de déplacement)”.

Une interface en ligne sera mise en place d’ici janvier 2018 afin que les usagers éligibles puissent demander le remboursement de tous leurs déplacements pouvant être exonérés partiellement des taxes de l’Etat :

“Afin de gérer ces remboursements de manière optimale, d’assurer la validation des remboursements et donc d’éviter toute fraude, nous allons mettre en place une application en ligne de remboursement similaire à ‘Chorus’, qu’utilisent déjà les fonctionnaires”.

Cette mesure de remboursement partiel des frais prélevés par l’Etat devrait donc être effective à compter de janvier 2018. Toutefois, charge au conducteur qui se déplace de demander systématiquement le remboursement de ses déplacements en fournissant des justificatifs (de déplacement + de paiement de carburant).

Les allocations carburants consisteront donc non pas en des chèques carburants, mais en des remboursements différés des frais de carburant.

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Politique

Vente d’armes à l’Arabie Saoudite : “On poursuit la vente mais ils doivent en faire bon usage”

ARMES / ARABIE-SAOUDITE –  Suite au meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, tué le 2 octobre au consulat saoudien à Istanbul, la France a décidé de prendre des sanctions. La vente d’armes se poursuivra, mais une clause dans le contrat contraindra l’Arabie-Saoudite à “faire bon usage de ces armes [dont] ne pas les utiliser à l’encontre de la France ou de ses alliés”.

La France poursuit la vente d’armes à l’Arabie-Saoudite mais avec une clause de “bon usage”.

Le 2 octobre, le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi au consulat saoudien à Istanbul a scandalisé la communauté internationale. L’Allemagne a menacé de suspendre ses exportations d’armes vers l’Arabie Saoudite et a demandé aux autres pays européens de procéder de même. Or, la France, troisième exportateur de matériel militaire vers Riyad après les Etats-Unis et le Royaume-Uni, est moins radicale. Il faut dire que ce marché représente 13,5% du total de ventes d’armes françaises depuis 2008.

La France se rassure :

“Le meurtre du journaliste n’a pas eu lieu avec une des armes que nous avons vendues. Et comme nous ne voulons pas faire preuve d’ingérence dans la politique de l’Arabie Saoudite, il n’est pas légitime de les sanctionner, même si le meurtre d’un journaliste est immoral.”

Alors, pour solutionner ce problème diplomatique et militaro-politique consécutif au meurtre d’un journaliste dans un consulat, la France a décidé de poursuivre la vente d’armes à l’Arabie Saoudite sous réserve qu’ils en fassent bon usage :

“L’économie française a besoin de la vente d’armes à l’étranger, y compris à l’Arabie Saoudite, qui représente 13,5% de notre marché de ventes d’armes. Toutefois, nous tenons à exprimer notre extrême mécontentement pour le meurtre intolérable d’un journaliste, à plus forte raison au sein d’une structure consulaire !

C’est pourquoi, désormais, nous incluons systématiquement une clause dans nos contrats stipulant qu’ils doivent faire bon usage de ces armes, dans une unique perspective défensive. Cela leur interdit notamment de les utiliser à l’encontre de la France ou de ses alliés ni à l’encontre de représentants politiques, diplomates, journalistes, etc.”

Grâce à cette clause, la vente d’armes à l’Arabie-Saoudite pourra se poursuivre telle qu’avant, mais engage l’Arabie-Saoudite à adopter un comportement responsable irréprochable.

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Politique

Pour lutter contre les bandes, des tournois E-Gaming de combat avec Street Fighter V

VIOLENCE – Pour lutter contre les violences des bandes de jeunes adolescents, Christophe Castaner, Ministre de l’Intérieur, a annoncé jeudi 25 octobre son intention d’organiser fréquemment, dans les zones sensibles, des tournois E-Gaming de jeux de combats tels que Street-Fighter V.

Pour lutter contre la violence des jeunes adolescents, Christophe Castaner, Ministre de l’Intérieur, préconise d’organiser des tournois e-gaming de jeux vidéos de combat tels que Street Fighter V.

Les bandes rivales de jeunes adolescents (de 11 à 15 ans) qui s’affrontent sont de plus en plus nombreuses avec des rixes toujours plus violentes qui vont jusqu’à entraîner la mort de certains d’entre eux (on dénombre plus de 250 rixes et 8 morts en 2 ans à Paris). Pour faire face à ces actions violentes qui touchent un public très jeune, le Ministre de l’Intérieur Christophe Castaner envisage d’agir sur 2 fronts :

  • Changer le plan d’action en identifiant non plus les bandes mais les individus et en octroyant des moyens supplémentaires aux forces de l’ordre ;
  • Trouver des occupations aux jeunes de ces quartiers, désoeuvrés, telles que l’organisation de tournois E-Gaming de jeux vidéos de combat.

En effet, selon Christophe Castaner il faut agir à la fois en aval du problème (durant les affrontements) et aussi en amont en prévenant ces rixes et en évitant qu’elles ne se produisent.

Aussi, le Ministre de l’Intérieur a bien compris que c’est sur ce dernier point qu’il fallait agir prioritairement :

“Il faut trouver des activités à ces jeunes adolescents, désoeuvrés, des quartiers. Pour cela, je pense qu’il faut leur proposer des choses qu’ils aiment. Et il me semble que les jeux vidéos et la violence sont 2 domaines qu’ils plébiscitent. C’est pour cela que je propose d’organiser des tournois de E-Gaming sur des jeux de combats tels que Street Fighter V. Ainsi, les jeunes pourront libérer toute leur violence dans ce jeu et se battront virtuellement, avec pour défi d’anéantir l’équipe adverse comme ils le faisaient actuellement dans la vraie vie. En clair, il s’agit de transposer la violence réelle de ces jeunes en une violence virtuelle.”

Si ce projet est concluant, le Ministre envisage d’opérer de même en prison :

“Les détenus violents seront invités à jouer contre les gardiens de prison à des jeux de combat sur console. Je suis convaincu que toutes ces personnes ont besoin de libérer leur haine. Plutôt qu’elle soit physique et réelle, autant qu’elle soit mentale et virtuelle !”

Quant à savoir si cela permettra de “guérir” les jeunes (et les détenus) de leur violence :

“Je ne suis pas psychiatre, je suis Ministre de l’Intérieur. Mon seul but est de limiter les actes de violence. Quant à ce qui se passe dans la tête de ces individus, c’est aux médecins de gérer.

[…]

Ce qu’attend la population, ce n’est pas tant des guérisons que des résultats concrets, à savoir une diminution du nombre d’actes de violence de ces jeunes”.

Ce projet de tournois E-Gaming de jeux de combat pour les jeunes devrait être mis en place d’ici quelques mois. Les résultats seront quantifiables et analysables à partir de l’année prochaine, nous garantissent les services du Ministère.