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Pourquoi les sites parodiques piègent-ils tant de monde et connaissent-ils un tel succès ?

LES SECRETS DES SITES PARODIQUES À SUCCÈS

Une multitude de sites parodiques habitent et agitent la toile. Ensemble, ils cumulent une audience record sur les réseaux sociaux, vecteur essentiel de leur succès. Cette audience est d’ailleurs bien au-delà de celle connue par les médias traditionnels.

Comment ces sites web parodiques et satiriques parviennent-ils à connaître une telle affluence ? Et surtout, pourquoi piègent-ils toujours autant de personnes qui considèrent les informations comme véridiques, alors même que cela fait de nombreuses années qu’ils sont “dénoncés” tant par les sites de fact checking que par les avertissements d’internautes ou encore les cours d’éducation aux médias dispensés ?

La diffusion virale : la clé du succès des sites parodiques

Les sites parodiques ont pour vocation de faire rire et/ou faire réagir. Mais, comme tout site web, ils ont besoin d’une audience, que ce soit pour des raisons économiques (gagner de l’argent) et/ou pour l’ego du créateur du site (un site à fort trafic flatte et motive davantage qu’un site qui n’en connaît pas). Aussi, ils font tout pour connaître le succès. Et le meilleur moyen, rapide et gratuit, c’est la diffusion virale via les réseaux sociaux, le fameux bouche-à-oreille 2.0 version 5G+++ !

Comment connaître le succès sur les réseaux sociaux ?

Pour une diffusion virale sur les réseaux sociaux, il ne suffit pas de publier n’importe quoi, n’importe comment. Il faut déclencher le partage … et les “.

  • Jouer sur l’émotion : l’émotion est la faiblesse ultime de l’humain, la porte d’entrée à toutes les manipulations. Il faut ainsi générer une émotion qui évite à l’internaute de réfléchir et qu’il agisse dans un réflexe pavlovien : “C’est hallucinant, donc je partage”.
  • Pour générer ces émotions (colère, tristesse, ébahissement, terreur, etc.), il faut créer des titres ultra-accrocheurs, que ce soit par l’humour clairement affiché (Ex: DEFAKER – NON : être fainéant, ce n’est pas être positif à la Covid-19) ou par le titre putaclic (Ex : “Les parents de mineurs délinquants bénéficieront d’aides sociales complémentaires, titre qui risque d’énerver tous ceux qui se plaignent du trop grand nombre d’aides sociales versées en France …). Les titres qui permettent à l’internaute de s’identifier (ou d’y reconnaître ses contacts), connaissent également un grand succès (Ex : Des milliers de baigneurs qui ont des piercings se font hameçonner par des pêcheurs chaque année !)
  • Les titres des articles sont d’autant plus importants qu’on estime que dans 70% des cas, c’est le seul élément qui est lu. Hé oui, 70% des articles des articles de sites parodiques partagés ne sont pas lus par celui qui les partage ! L’illustration a également son importance puisqu’elle attire l’oeil et génère l’intérêt (il suffit de regarder la ligne éditoriale de tous les médias, qui accordent une part prépondérante à l’image)

Mais connaître le succès peut pousser certains sites parodiques à quelques dérives, et notamment à la fabrique de fake news qui n’ont rien de parodiques, mais qui sont seulement des articles putaclic voire … nuls.

Pourquoi les internautes se font-ils piéger ?

De “The Onion“, créé en 1988 aux Etats-Unis, en passant par le “Gorafi” créé en 2012, jusqu’à aujourd’hui où plusieurs centaines de sites parodiques coexistent, on pourrait se dire que les internautes sont informés et qu’ils ne devraient plus se laisser piéger par les sites parodiques. De plus, depuis 2014 en France, une multitude de sites de fact-checking informent sur la non-véracité des informations des sites d’informations parodiques les plus connus. Aussi, dans la même période, de nombreux cours d’éducation aux médias sur l’esprit critique et les fake news notamment, se sont développés de l’école primaire à l’université. Alors pourquoi les internautes se laissent-ils toujours autant piégés ?

  • Les sites parodiques sont piégeux car ils utilisent les codes des médias traditionnels :
    • Les articles ressemblent à de véritables articles de presse avec un titre, une accroche, une illustration avec légende, des pseudo-citations, des pseudo-références, etc.
    • Une véritable ligne éditoriale et une charte graphique sont mis en place, parfois plus ou moins fortement inspirées de véritables médias
  • Ces sites génèrent de l’émotion. Comme nous l’avons écrit dans la partie précédente, l’émotion ne laisse malheureusement pas place à la raison …
  • Les biais cognitifs et tout particulièrement les biais de jugement (lire notre article détaillé : “Comment développer son esprit critique ?“). Notre cerveau nous trompe. En avoir conscience est indispensable pour contribuer à se forger un solide esprit critique.
  • L’effet de groupe ou effet de meute. D’autres le partagent, je vais faire pareil, car je fais partie de la team !
  • La crédulité. Hé oui, on connaît tous cet ami naïf qui vit dans le monde des bisounours et qui y demeure quoi qu’on fasse!

Cela revient-il à dire que les internautes sont stupides puisqu’ils continuent à croire aux sornettes des sites parodiques ?

Ne généralisons pas. Nombreux sont les internautes qui suivent les articles des sites parodiques et qui les rediffusent en connaissance de cause, tout simplement car ils trouvent cela drôle. Et parfois, cela les fait d’autant plus rire quand l’un de leurs multiples contacts prend cette information au premier degré !

On constate aussi que les fake news connaissent un succès retentissant dans les groupes radicaux, extrémistes, les communautés fermées, les mouvements contestataires. En effet, les articles parodiques, considérés et diffusés comme des informations véridiques, servent à argumenter leur cause. Les informations volontairement exagérées de ces parodies confortent la pensée tout aussi exagérée de ces groupes grâce àdes arguments énormes.

Alors, que faut-il faire ?

  • Interdire les sites parodiques ? CERTAINEMENT PAS. Ils sont indispensables dans une démocratie.
  • Mieux informer les internautes ? NON. Les sites parodiques s’avouent déjà comme tels (et le doivent impérativement !) pour quiconque ouvre l’oeil. Et les faire chercher l’auteur d’une information est toujours utile !
  • Mieux former les internautes ? EVIDEMMENT. L’éducation aux médias est impérative. Les informations parodiques ne sont qu’un exemple, qu’une entrée, dans cette éducation. Mais apprendre à savoir comment se fabrique l’information, d’où elle vient, quel est son but, comment elle peut-être manipulée, etc. est impératif pour former les citoyens de demain, afin qu’ils soient à-même de se forger leur propre opinion de manière mûrement et intelligemment réfléchie.

Les sites parodiques ont pour mission de divertir, se moquer, dénoncer, etc. Mais n’oublions pas qu’ils jouent aussi volontairement avec la crédulité de certains internautes. Et si ces sites parodiques trompent toujours autant, n’est-ce pas aussi parce que les médias véritables qu’ils caricaturent leur ressemblent de plus en plus ?

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Le site parodique Nordpresse change de ligne éditoriale : plus aucun article polémique !

SITE PARODIQUE – Le fameux site parodique belge Nordpresse vient d’annoncer une modification radicale de sa ligne éditoriale : “Je ne publierai plus que des articles parodiques bisounours” explique Vincent Flibustier*, le gérant du site, les larmes aux yeux.

Le site parodique Nordpresse change pour une ligne éditoriale “humour bisounours”

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue en lieu neutre “pour éviter toute polémique ou toute influence”, dans le wagon de l’Armistice de la forêt de Compiègne, Vincent Flibustier* (nom d’emprunt), gérant du site parodique Nordpresse, a annoncé, les larmes aux yeux, avec un discours lourds de regrets de “tout le mal qu'[il] a pu faire”, qu’il modifiait “extrêmistement” la ligne éditoriale de son site parodique.

Le site parodique belge Nordpresse a en effet créé de très nombreuses polémiques au cours de sa courte vie (le site existe depuis 2014), dont les plus marquantes ont été :

  • « Tout Johnny bientôt réuni dans un seul coffret » (accompagné de la photo d’un cercueil) : le faux décès de Johnny le 23/11/2017 ;
  • « Bilan meurtrier à Paris : 89 morts, 13 000 voitures brûlées, 123 tués légers » : le soir de la finale de la coupe du monde 2018 ;
  • Fermeture du compte Facebook suite à ses critiques satiriques de l’affaire Benalla ;
  • Accusations d’antisémitisme avec une fake news sur B-H Lévy et la création d’un site polémique aujourd’hui inaccessible (campdeconcentration.com)
  • Procès contre Sudpresse (plainte de Sudpresse finalement jugée irrecevable)
  • Etc.

Vincent Flibustier* a donc décidé de jeter l’éponge d’un média parodique et satirique très polémique. Il va réorienter complètement la ligne éditoriale de Nordpresse, pour le plus grand bonheur des personnalités de tous bords :

Nordpresse était un site satirique. Mais comme je faisais pleurer les personnalités moquées dans mes parodies et satires (ils me l’ont dit), je me suis dit Vincent, mon grand, c’est pas possible, tu peux pas faire pleurer les gens, t’es gentil.

J’ai donc décidé de réorienter Nordpresse vers un site parodique très lisse, bisounoursien, juste pour rire mais sans jamais irriter les politiques et autres personnalités. Il est vrai qu’aujourd’hui il ne faut plus dénoncer par l’humour ou critiquer, c’est pas bien. Donc comme je suis bien élevé et que je crois en la parole des Hautes Sphères, hé bien j’arrête les propos polémiques !

Ainsi, plus aucun contenu polémique ou satirique au sens propre du terme, ne sera publié sur Nordpresse, promet Vincent Flibustier :

J’ai pris conscience qu’user d’humour, pis encore dénoncer, portait atteinte à la démocratie. Oui, il faut faire rire, mais jamais aux détriments des autres, sans jamais perturber le bon fonctionnement des institutions. Alors désormais je ne me moquerai plus que de choses, car ça c’est rigolo. Nordpresse va changer, pour le bien commun.

La ligne éditoriale de Nordpresse sera désormais :

L’humour qui ne blesse personne ; l’humour consensuel ; l’univers bisounours

Et pour s’assurer que ses articles parodiques ne portent atteinte à personne :

Je les laisserai valider avant publication aux autorités politiques. Car ce sont eux qui gèrent la loi je crois bien …

Toute l’équipe d’Actubis salue ce choix de Nordpresse de changer sa ligne éditoriale. S’il n’y a pas de vague, il n’y a pas de tsunami et tout le monde peut manger son tiramisu tranquille. (conclusion de cet article écrite par une stagiaire exploitée, SVP aidez-moi je n’ai pas encore fait la moindre photocopie ni servi de café !).

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Les médias satiriques et parodiques français : succès ou déclin ?

Les médias satiriques et parodiques sont indispensables dans une société démocratique, car garants d’une liberté d’expression totale. Mais aujourd’hui, les médias satiriques français connaissent-ils un véritable engouement ou sont-ils sur le déclin ? Nous allons porter une brève analyse factuelle en étudiant chaque type de média satirique : papier, télévision, radio et enfin Internet.

1) La presse satirique traditionnelle “papier”

La presse satirique, qui use de critiques moqueuses, est un moyen d’information et d’expression indispensable pour garantir une liberté d’expression totale. Cette presse satirique est apparue en France sous forme papier lors de la Révolution française, avant de prendre son essor en Europe au XIXème Siècle. (+ d’infos en lisant notre article “La Presse Satirique“)

La presse satirique française connaîtra un léger déclin à partir de la deuxième moitié du 20ème siècle. D’une dizaine de titres durant le 20ème siècle, on passe à seulement 3 titres de presse satirique française au 21ème siècle.

Il faudra attendre l’ “effet Charlie Hebdo” de 2015 (consécutivement aux Attentats des 7 au 9 janvier 2015) pour que les Français et plus généralement les Européens retrouvent goût à la presse satirique. Concrètement, Charlie Hebdo passe de 10 000 à 220 000 abonnés suite à ces attentats. Sine Mensuel (qui fait suite à Sine Hebdo) profite également de cet “effet Charlie Hebdo”, avec des abonnements qui doublent pour arriver à 4000. Il ne faut pas oublier le 3ème grand titre de presse satirique, à savoir “Le Canard Enchaîné” qui est réputé pour son indépendance (aucune publicité) et sa capacité à dévoiler fréquemment des affaires d’Etat et autres affaires politiques.

2) Les émissions de télévision satiriques

Si la presse satirique “papier” n’est aujourd’hui représentée que par 3 titres, il ne faut pas oublier que la satire est aujourd’hui présente à la télévision.

Avec le développement de la télévision se sont répandues les émissions satiriques : “La boîte à sel” (de 1955 à 1960), “Le Petit Rapporteur” (de 1975 à 1976), “Merci Bernard” (de 1982 à 1984), le “Bébête Show”  (de 1982 à 1995).
A l’étranger également des émissions satiriques ont été développées : en Suisse avec “Les Bouffons de la Confédération” (de 2009 à 2010) ou “Le Fond de la corbeille” (de 1989 à 2003), en Belgique avec “Ca vous fait rire ?”, aux Etats-Unis avec “The Colbert Report” (de 2005 à 2014) ou “The Daily Show (diffusé depuis 1996).

En France, actuellement, ce sont tout particulièrement 3 émissions de télévision satiriques qui connaissent ou ont connu un important succès :

  • Les Guignols :  émission de télévision satirique française de marionnettes, diffusée depuis le sur Canal+ ;
  • Le Gorafi : du printemps 2014 à septembre 2015, Le Gorafi, connu sous sa forme web, a été présenté sous la forme d’une chronique du Grand Journal, de deux à trois fois par semaine ;
  • C’est Canteloup : Diffusée depuis le sur TF1, l’émission satirique est présentée par l’imitateur Nicolas Canteloup et Nikos Aliagas.

3) La satire à la radio

A l’instar du Gorafi qui a été décliné à la télévision, un média satirique “papier” avait eu sa déclinaison à la radio : “Le Canard Enchaîné”. Radio-37, propriété du quotidien Paris-Soir, propose de juillet 1938 à fin mars 1939, le quart d’heure du « Canard Enchaîné ». L’émission satirique radio était animée par l’humoriste et imitatrice Marguerite Gilbert, et par Pierre Mingand, comédien et chanteur.

Actuellement, la satire à la radio prend la forme de chroniques ou émissions avec des imitateurs tels que :

  • Nicolas Canteloup (qui a été imitateur pour Les Guignols de l’info de 1995 à 2011) dans la matinale d’Europe 1 ;
  • Laurent Gerra avec “La Chronique de Laurent Gerra” sur RTL ;
  • Gérald Dahan sur Sud Radio.

4) Internet : le nouveau terreau de la satire

Le développement d’Internet et la garantie d’une expression libre sans aucun filtre éditorial, facilite le développement de nombreux sites web satiriques. Ainsi, des plus connus comme Le Gorafi ou Urtikan on peut citer de nombreux autres sites web satiriques moins populaires tels que Tomimag ou Desinformations.com, et bien d’autres encore !

Ces informations satiriques connaissent un énorme succès grâce aux réseaux sociaux qui facilitent leur transmission virale. Nombreux sont d’ailleurs les internautes, mais aussi les journalistes et personnalités qui se laissent piéger !

En conclusion, on peut dire que le succès de la satire varie selon les médias. En presse écrite, ce sont 3 titres qui connaissent un succès nouveau suite aux attentats de Paris de janvier 2015. En radio, la satire est très appréciée ainsi qu’en attestent les audiences. Elle s’exerce sous la forme d’imitations. Sur Internet, la satire ne cesse de se répandre grâce à de nombreux médias satiriques plus ou moins connus, mais également grâce aux petites phrases parodiques, satiriques, ironiques, caustiques, qui se diffusent aisément grâce aux réseaux sociaux notamment.

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Différences entre satire et parodie

La satire et la parodie sont 2 genres humoristiques relativement proches, ce qui entraîne souvent une confusion. Nous allons donc éclaircir les spécificités du genre satirique et du genre parodique.

Quelles sont les différences entre la satire et la parodie ?

1) Des méthodes différentes pour se moquer

– La parodie consiste à copier un concept, une idée, une personne, en vue de se moquer pour faire rire. La parodie prend souvent la forme de la caricature, même si elle ne s’y limite pas.
– La satire vise quant à elle à se moquer d’un événement, d’une idée, d’une personne, mais sans reproduire le sujet directement.

Ainsi, la parodie se limite à une copie (souvent caricaturée) tandis que la satire est une moquerie plus subtile, plus fine.

2) Des finalités différentes

La parodie et la satire ont pour objectif la moquerie à visée humoristique. Mais leur finalité est différente.

– La parodie est destinée simplement à se moquer, sans pour autant viser une contestation profonde de la société. La parodie est donc légère, destinée seulement et simplement à faire rire en usant de moquerie.
– La satire s’inscrit quant à elle dans une véritable contestation sociale. Elle met en exergue une colère ou une frustration en essayant de rendre le sujet de cette colère ou frustration acceptable en le tournant en dérision. La satire est donc un genre contestataire qui dépeint une colère sociale réelle en usant d’humour, de moquerie.

La satire est donc très sérieuse puisqu’elle vise à faire réagir, réfléchir ; là où la parodie est très légère et ne vise qu’à divertir, faire rire.

3) Des cibles différentes

– La parodie a pour objectif de se moquer d’une personne, d’un événement ou d’une situation, en l’imitant voire en le caricaturant.
– Par contre, la satire elle ne cible pas une situation, un événement ou une personne, mais un sujet de société sérieux.

La satire est donc davantage travaillée pour dénoncer subtilement, finement, tandis que la parodie attaque directement, sans filtre, avec lourdeur.

4) En résumé

– La parodie consiste en la copie d’un événement, d’une personne, d’une chose, dans un simple but de divertissement et d’humour. La parodie est un humour léger.
– La satire quant à elle vise à aborder avec humour, mais dans un but critique, un sujet de société important.  La satire use d’humour et de dérision pour dénoncer et faire réfléchir. A noter que la parodie peut être un procédé au service de la satire.

En guise de conclusion, cette jolie citation de Vladimir Nabokov : “La satire est une leçon tandis que la parodie est un jeu” …

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Différences entre infaux humoristiques et désinformations ou infos complotistes

Lorsqu’on parle de sites d’infaux, on a tendance à mélanger les sites d’informations parodiques et satiriques et les véritables sites de désinformation tels que ceux qui colportent les théories du complot. Nous allons vous montrer les grandes différences entre ces 2 notions afin que la lutte ne porte pas contre les sites humoristiques (parodies et satires de l’actualité), mais bel et bien contre les sites de rumeurs, de désinformation et complotistes.

Sites d’infaux Sites de désinformation
Autres dénominations – Sites parodiques
– Sites satiriques
– Sites de rumeurs
– Sites complotistes / conspirationnistes
– Sites de réinformation (utilisent un fait divers et le mettent en relief pour servir une théorie ou une idéologie généralement radicales)
– Sites d’alter-information (réécrivent l’histoire et les faits pour servir leurs théories ou idéologie généralement radicales)
 Objectifs – Divertir
– Faire réagir
– Faire réfléchir
– Manipuler
Méthodes employées – Tout l’éventail de l’humour : satire, parodie, ironie, sarcasme, etc.
– Parodie des codes du journalisme
– Déformation et arrangement de la Réalité
– Mensonge
– Théories sans fondements
– Techniques de manipulation
Tendances Humour ! – Racisme / Antisémitisme
– Occultisme
– Discrimination
– Prosélytisme
– Certains dérivent vers la fachosphère
Techniques pour convaincre Caricaturer l’actualité en parodiant les vrais médias  – S’autoconvainquent qu’ils ont toujours raison, que eux seuls ont la vérité
– Vous font croire qu’on vous ment, qu’on ne vous dit pas la vérité (principe sectaire)
– S’autoalimentent les uns les autres (= se monter la tête)
– Se centralisent sur un point en particulier, sans jamais considérer un fait dans son ensemble
– Ne s’attachent qu’aux avis qu’ils veulent défendre et en aucun cas aux avis contradictoires pourtant indispensables pour se forger une idée objective.
Fiabilité – Ne se prend pas au sérieux et le dit !
– Indique clairement l’aspect humoristique du site dans les mentions légales, le footer, la page “Contacts”, la page “A propos”, etc.
Ne sont évidemment pas fiables, mais se le croient !
 Dangerosité  Aucun danger … si ce n’est que la diffusion virale de ces informations peut faire sursauter de prime abord !  Très dangereux : nombreux sont ceux qui  se retrouvent manipuler car ils prennent ces désinformations et complots pour des informations vraies !
 En savoir +  Blog Actubis  – Conspiracy Watch
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Les sites parodiques garants de la démocratie

Les sites parodiques sont nombreux sur la toile et nous ne cessons de vous en parler (ici ou par exemple). De même, on vous explique quel est l’intérêt de ces sites (humour et réflexion, dénoncer et réagir, etc.).

Aussi, il convient de bien comprendre ce que sont les sites parodiques.

Les sites parodiques constituent en des sites d’actualité humoristiques qui utilisent le cadre, les personnages, le style et le fonctionnement des médias traditionnels pour s’en moquer. Mais outre la parodie des médias sur la forme, les sites parodiques traitent également le fond avec humour, c’est-à-dire que les articles d’actualité sont détournés et traités avec un humour potache mêlant ironie, satire, sarcasme, etc.

Les sites parodiques sont relativement récents, mais la parodie elle est beaucoup plus ancienne et est présente dans de nombreux médias :

  • A la télévision avec des émissions satiriques comme Les Guignols de l’info, Groland, Les Inconnus, Les Nuls, Téléchat, Léguman, Nous Ç Nous, Le cœur a ses raisons, Parodies sur terre, Le Comité de la Claque, Après le 20 heures c’est Canteloup, Le Palmashow, etc.
  • Dans la Presse écrite avec Charlie Hebdo (satirique), Sine Hebdo (satirique), Le canard enchaîné, etc.
  • A la radio, en tant que chroniques ou qu’émissions
  • Sans oublier les très nombreuses parodies de films, de chansons, de musiques, de livres, etc.

Les sites parodiques sont donc les dignes héritiers d’une longue lignée humoristique !

On distingue rapidement les sites parodiques des sites sérieux. Pour cela, on lit les titres (incitatifs, très aguicheurs), on étudie les références (souvent très drôles), on cherche qui est l’éditeur (la mention satirique et/ou parodique doit obligatoirement figurer quelque part). Mais s’ils vous piègent, c’est aussi un peu ce qu’ils recherchent en créant de fausses actualités insolites … Et vous n’êtes pas les seuls à vous laisser piéger par les sites parodiques et satiriques, des personnalités et médias professionnels aussi !

Outre l”humour, ces sites parodiques veulent vous faire réfléchir. Lorsqu’on aborde quelque chose avec humour, c’est souvent qu’on ne souhaite pas l’aborder avec un sérieux qui peut paraître trop brutal.

Bref, la parodie, un bon garant de la démocratie !

 

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De l’humour satirique et parodique à la réalité !

Les informations des sites satiriques et parodiques ont pour but de faire rire, faire réagir et faire réfléchir. Mais parfois, les blagues (satires ou parodies) avancées par ces sites deviennent réalité ! Nous allons lister ici les articles satiriques et parodiques qui sont devenus réels.

Site d’infaux concerné – Date

+ article concerné

Infaux devenue vraie information

The Onion – 14/07/2015

U.S. Soothes Upset Netanyahu With Shipment Of Ballistic Missiles
(Pour apaiser Netanyahou en colère après l’accord sur le nucléaire iranien, Obama lui fait parvenir des missiles balistiques)

D’après le quotidien israélien Haaretz (vrai journal, fiable), après l’accord sur le nucléaire iranien, le président américain avait appelé son homologue israélien pour lui proposer de « démarrer des discussions » pour améliorer les capacités militaires d’Israël.

En savoir + : Article de Haaretz

 The Ulster Fry – 6/01/2015

Crisp sandwich gets new lease of life in hip Belfast eatery
(ouverture d’un bar à sandwichs aux chips)

Suite à la publication de ce canular et à sa vaste diffusion sur les réseaux sociaux, Andrew McMenamin, le propriétaire de That Wee Cafe, a voulu transformer ponctuellement sa boutique en “Simply Crispy”.  Et le succès est au rendez-vous !

En savoir + : Article du Dailymail

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Différences entre site satirico-parodique, site de fausses infos et site de désinformation ?

Lorsqu’on surfe sur Internet, on retrouve de nombreuses dénominations pour des sites plus divers les uns que les autres. On entend ainsi parler de site d’infaux, de site satirique et/ou parodique, de site de fausses informations et de site de désinformation.

Définissons ce que recouvre chacun de ces types de sites.

La notion de sites d’infaux est une notion relativement floue, même si elle recouvre, généralement, la notion de sites parodiques et/ou satiriques. Néanmoins, certains classent les sites de fausses informations et/ou les sites de désinformation dans cette catégorie.

Aussi, nous utiliserons ici l’appellation de “sites d’infaux”, comme recouvrant ces différents types de sites.

Typologie des sites d’infaux

Type de site

Objectifs

Ton utilisé

Exemples

 Site parodique et/ou satirique
  • Dénoncer et/ou
  • Faire réfléchir et/ou
  • Faire réagir et/ou
  • Faire rire
 Humour / Non sérieux

Tout en reprenant les codes du journalisme

 Site de fausses informations à but humoristique
  •  Faire rire
 Humour / Non sérieux
 Site de buzz ou Clickbaits
  •  Faire le buzz (= générer du clic)
  • Gagner de l’argent
 Articles buzz : faux “Scoops”, titres chocs, informations virales, etc.

Méthode utilisée par ces sites : une diffusion virale des informations (exploitant les réseaux sociaux) pour générer un max. de clic pour gagner un max. d’argent …

 Site de désinformation
  •  Manipuler
 Un pseudo sérieux et un discours pseudo-expert : fausses informations et/ou des informations manipulées
  •  Sites sur les complots
  • Sites de sectes et assimilés
  • Sites extrêmistes pro ou anti (Ex : certains sites anti-IVG)
  • Etc.

Tout cela est-il légal ?

La liberté d’expression est un droit inaliénable qui permet à quiconque de diffuser n’importe quelle information, y compris de fausses informations.

Toutefois, la loi limite la diffusion de ces informations. Par exemple il est interdit de diffuser des informations si elles portent atteinte à une personne (physique ou morale), si elles peuvent causer des troubles à l’ordre public, s’il s’agit de canulars causant un préjudice quelconque, si les forces de sécurité sont amenées à intervenir, s’il s’agit de négationnisme ou de discrimination, etc. (Liste loin d’être exhaustive !). En résumé, il faut respecter la loi en vigueur.

Notamment, on peut citer la loi sur la liberté de la presse de 1881, dans son article 27, condamne la diffusion de fausses informations, « lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler ».

Le droit à la satire et à la parodie est notamment un droit découlant du droit à la liberté d’expression et du droit de la presse. Néanmoins la frontière entre parodie/satire et diffamation est parfois très étroite (cf les plaintes à l’encontre de certains sites satiriques).

Comment se protéger ?

  • Identifiez l’auteur (page “Contact”, “A propos”, “Qui sommes-nous”, “FAQ”, etc.) Et s’il vous est impossible d’identifier précisément l’auteur, négligez l’information, c’est que le site ne s’assume pas (tout site professionnel doit permettre d’identifier l’auteur et l’objectif du site).
    Une fois que vous aurez identifier l’auteur, renseignez-vous bien sur qui il est (est-il reconnu comme fiable ?, est-il pertinent pour parler de ce sujet ?, est-il objectif ou subjectif ?, est-il neutre ou engagé ?, quelles sont les critiques à son encontre ?, etc.) et surtout, quel est son objectif (divertir, informer, convaincre, manipuler ?) ; etc.
  • Dans tous les cas, vérifiez toujours l’information ;
  • Tournez-vous de préférence vers des sites, médias et experts populaires, reconnus fiables !

Quelques sites utiles pour séparer le vrai du faux :

  • « Hoaxbuster », “Hoaxkiller“, “Hoax-Net” : vérification des rumeurs sur Internet
  • La rubrique « Décodeurs » du journal « Le Monde » : vérification des informations diffusées dans les médias
  • La rubrique « Inspecteur Viral » du journal en ligne « Metro » : vérification des informations diffusées sur les réseaux sociaux et Internet en général
  • Le « Guide de Vérification » (Verification Handbook) : méthodes pour vérifier l’information sur Internet.
  • On te manipule : site gouvernemental te montrant comment on te manipule et comment te protéger face à ces rumeurs et manipulations.
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Sites d’infaux : des intérêts humoristiques … réflexifs et pédagogiques !

Pourquoi créer un site d’infaux ? Cette question a été maintes et maintes fois posée, que ce soit directement (mails d’internautes et discussions privées) ou indirectement (remarques sur des sites extérieurs, messages sur des forums de discussion, etc.).

Nous allons tenter de vous répondre le plus précisément possible sur l’origine et les objectifs de notre site.

1) Ne pas mélanger site d’information satirique/parodique et site de désinformation

Actubis consiste en un ensemble de 2 sites d’informations satiriques et parodiques où clairement, tout est inventé pour répondre à un but humoristique … mais également réflexif et pédagogique comme je l’expliquerai juste après.

Il faut bien comprendre que la vocation d’Actubis n’est nullement d’être un site de désinformation (publier volontairement des fausses informations à dessein de désinformer), mais bien un site satirique/parodique qui a pour but de se moquer de l’actualité … mais également de faire réfléchir.

Ainsi, Actubis n’est pas un site poubelle, c’est-à-dire un site qui ne sert à rien et qui serait là juste comme ça.

Actubis a réellement vocation à faire réagir et surtout à faire réfléchir !

2) Actubis, s’engage à une neutralité la plus totale

Actubis est totalement neutre dans le traitement global de l’actualité : nous sommes totalement indépendants et ne privilégions aucun parti politique ni aucune opinion. Notre objectif n’est ni de convaincre ni de mettre en avant telle ou telle théorie, ni même d’influencer : nous réagissons seulement de manière la plus objective possible sur des sujets qui nous inspirent pour être détournés.

3) Les sites d’information satirique/parodique : pourquoi ?

3.1) Un intérêt humoristique

press-1015988_960_720La satire et la parodie sont deux formes d’humour bien particulières. Leur objectif commun consiste à se moquer de l’actualité en la tournant en dérision. Actubis utilise différentes formes d’humour pour se moquer de l’actualité et toucher un public vaste.

Tous les sujets ne feront certainement pas rire tout le monde : chacun à son humour et Actubis essaie de toucher toutes les sensibilités humoristiques. Ainsi, il n’est pas surprenant que vous trouviez des articles humoristiques un peu lourds, d’autres un peu plus fin, certains avec des jeux de mots, certains avec différents degrés de lecture, etc.

Et si certains sont choqués … rappelons que c’est l’objet de la satire ; même si Actubis ne veut pas s’arrêter à choquer, mais bien pousser le lecteur à aller plus loin pour réfléchir.

3.2) Un intérêt réflexif et sociologique

Aujourd’hui, ce n’est pas accéder à l’information qui pose problème, mais accéder à l’information fiable et valide. Aussi, en publiant volontairement de fausses informations, nous invitons évidemment dans un premier temps à faire rire et/ou réagir, mais aussi dans un second temps à faire en sorte que le lecteur s’interroge sur la fiabilité et la validité de l’information.

A la lecture des commentaires sur les articles Actubis qui ont été publiés sur notre site ou sur des sites annexes (blogs, forums de discussion, sites perso, etc.), on distingue immédiatement plusieurs profils d’internautes :

  • Les crédules (ou naïfs) : ils prennent l’information pour argent comptant sans chercher à savoir qui a publié l’info ;
  • Les hésitants : ils ne sont pas certains que ce que leur dit l’internaute qui a posté l’information est vrai, alors ils demandent la source et vont la consulter … Mais s’arrêtent là en ne cherchant pas qu’est-ce qu’Actubis (ils pensent, juste au regarde de la page d’accueil, que c’est un véritable site d’information !)
  • Les méfiants : l’information satirique/parodique consiste généralement en une information caricaturée, trop énorme pour être vraie. Alors les méfiants vont chercher l’information ailleurs : ils vont recouper l’information et s’assurer de leur fiabilité. BRAVO A EUX, ils ont tout compris ! Grâce à cette démarche, non seulement ils ne se font pas berner par les sites d’infaux (ce qui n’est pas bien méchant en soi, puisque cela n’a aucune conséquence), mais ils ont moins de risques de se faire manipuler, d’être victimes d’arnaques ou d’autres mésaventures sur Internet.
  • Les paranoïaques : là, on se trouve dans l’excès inverse. Ces personnes voient des complots, des intentions perverses, un coup des extra-terrestres et que sais-je d’autres encore. Eux sont vigilants, ce qui est un atout. Mais ils le sont tellement qu’ils doutent de tout, ne croient plus personne … Bref, ils vivent dans un univers paranoïaque peuplé de mauvaises intentions où tout le monde ment … Brrrrrr !!!

L’autre intérêt réflexif s’axe sur les médias. Il permet de s’interroger sur les codes du journalisme à l’heure d’Internet. En effet, on constate que les médias traditionnels tendent de plus en plus vers des titres incitatifs (ou titres buzz, qui incitent le lecteur à cliquer pour lire l’article). Aussi, les sites satiriques et parodiques comme Actubis reprennent cette habitude des titres buzz en les truffant de mots-clés qui sont liés à l’actualité. C’est une façon de faire un pied-de-nez aux médias traditionnels qui ont pour vocation première d’informer et non de générer du clic ; Bien évidemment, cette critique est à relativiser puisque le schéma économique des médias nécessite qu’ils génèrent des clics et du trafic pour vivre. D’où la problématique : où les médias doivent-ils placer le curseur entre générer du lectorat et informer … Mais là, c’est un autre débat.

Cet intérêt réflexif sur les médias porte également sur le travail des journalistes. En effet, les journalistes sont des spécialistes de l’information. Ce sont eux les experts par excellence qui doivent vérifier que l’information est fiable. Or, bon nombre de journalistes se laissent piéger par des sites d’infaux, comme vous pouvez le voir ici ! Il n’est donc pas étonnant que bon nombre d’internautes, qui eux ne sont pas spécialistes de l’information, tombent dans le panneau !

3.3) Un intérêt pédagogique

Outre l’intérêt humoristique et les intérêts réflexif et sociologique, Actubis veut également consister en un outil (via les articles mis en ligne) et en un guide (via les messages de ce blog notamment) pour former les Internautes à apprendre à vérifier l’information et à ne pas se laisser piéger par la moindre information qu’ils trouvent.

C’est tout l’intérêt que les pages de cette partie “Blog” d’Actubis :

  • faire prendre conscience des fausses informations qui pullulent sur Internet (dont de nombreuses à dessein d’arnaquer ou de manipuler)
  • apprendre à douter : l’information est-elle vraie ?
  • apprendre à analyser l’information : qui publie l’information ? quel est le but de la personne qui publie ? est-ce un média reconnu ? est-ce un média engagé ? l’information est-elle neutre ? l’information est-elle complète, Etc.
  • apprendre à décrypter l’information : comment l’information est-elle construite, quels sont les éléments clés constitutifs de l’information et comment vérifier les différents éléments, etc.
  • apprendre à ne pas colporter une fausse information : l’un des grands maux d’Internet est de propager en un temps record des fausses informations. Alors avant de diffuser quoique ce soit, soyez responsable et vérifiez ce que vous publiez !

3.4) Conseils pour s’assurer de la fiabilité d’une information

Pour ne pas vous laisser piéger par de fausses informations, suivez ces quelques conseils.

4) Indices pour détecter un bon site d’infaux

Comme nous l’avons vu, un bon site d’infaux présente une triple vocation : faire rire, faire réfléchir et rendre plus vigilent … le tout dans une perspective totalement neutre et désintéressée, ce qui est loin d’être le cas pour de nombreux sites d’infaux. Ainsi, nous vous communiquons quelques éléments qui vous aideront à déterminer quels sont les bons sites d’infaux.

Un bon site satirique/parodique :

  •  indique obligatoirement et sans ambiguïté que toutes les informations sont fausses et diffusées dans un but humoristique (regardez le pied de page, la page “contact”, la page “à propos” ou la page “mentions légales”).
  • traite l’actualité de façon neutre (on a bien dit l’actualité, pas forcément l’article puisque celui-ci bien souvent dénonce, critique, etc.) ;cela signifie que les articles, dans leur globalité, ne doivent pas charger un parti politique et en privilégier un autre, ne doivent pas prendre parti pour une idée / idéologie, ne doivent pas faire de prosélytisme, etc
  • a une vocation humoristique et réflexive : le but n’est pas seulement de faire rire ou choquer, mais également de faire réfléchir, réagir. D’ailleurs, certains articles publiés sur ces sites d’infaux peuvent paraître visionnaires …

5) Quand l’info rattrape l’infaux !

Aujourd’hui, il n’est pas rare de trouver des informations insolites … Tellement insolites que les internautes méfiants ne croient pas en sa fiabilité et le considèrent comme un article satirique ou parodique. Or, la réalité est parfois stupide …

C’est aussi ça les sites d’infaux, faire prendre conscience que dans nos sociétés, la stupidité qui est fiction devient parfois (de plus en plus souvent) réalité …

Vous avez donc bien compris que les sites parodiques et satiriques avaient un intérêt réel, un tant soit peu qu’ils sont gérés avec la même philosophie que la nôtre.

 

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Sites satiriques et sites d’infaux

Il n’y a pas qu’Actubis comme site d’humour satirique parodique !

Intérêt des sites satiriques parodiques

L’intérêt des sites satiriques, parodiques et autres sites d’infaux consiste non seulement à se moquer de l’actualité mais ils visent également à proposer une réflexion sur ces sujets.

Identifier facilement les sites satiriques parodiques

Ces sites satiriques et parodiques peuvent rapidement être identifiés en tant que tel par :

  • le nom du blog, webjournal ou webzine
  • les titres des articles (titres incitatifs)
  • le contenu des articles (tant dans le fond que dans la forme)
  • Et également en se renseignant dans la partie “A propos”, “Mentions légales” et/ou “Contact” des-dits sites.

Liste des principaux sites satiriques parodiques

Voici une liste, non exhaustive, des principaux sites satiriques et parodiques, appelés également sites d’infaux. Nous ne présentons ici que les sites actifs (= dernier message datant de moins d’1 mois). Classement par ordre alphabétique.

N’hésitez pas à nous signaler en commentaire tout site mort ou tout autre site pouvant figurer dans cette liste afin que nous la mettions à jour

Sites d’infaux généralistes :

Sites d’infaux régionaux :

Sites d’infaux thématiques :

Sites d’infaux étrangers francophones :

Sites d’infaux étrangers non francophones :