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Economie / Emploi

Coronavirus : explosion du nombre d’achats immobiliers en viager

CORONAVIRUS / VIAGER – Le Coronavirus ne dissuade pas certains acheteurs d’investir dans l’immobilier, bien au contraire ; le nombre d’achats en viager explose depuis le début de l’épidémie en France.

Augmentation fulgurante du nombre d’acquisitions immobilières en viager depuis l’arrivée du Coronavirus en France (en bleu) et du confinement (en rouge). Source : FIF.

+1357%. C’est l’augmentation vertigineuse du nombre d’achats en viager que constate la Fédération des Agences Immobilières :

Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, le nombre d’acquisitions immobilières en viager n’a cessé de croître. Et avec le confinement, c’est une explosion du nombre d’achats qu’on peut constater.

Roger Orvia, directeur de la Fédération Immobilière de France.

Le nombre moyen de ventes quotidiennes de biens immobiliers en viager est de 24 transactions. Or, on constate une hausse d’acquisitions immobilières de ce type depuis le 24 janvier 2020 (+ 448%), date à laquelle trois personnes revenues de Chine sont identifiées comme ayant été contaminées par le virus.

La hausse ne cessera de se confirmer par la suite, jusqu’à l’annonce par Emmanuel Macron de la mise en place d’un confinement des Français. En effet, le 17 mars, le nombre d’acquisitions immobilières bondit de +1357% par rapport à la moyenne quotidienne des ventes immobilières en viager.

Nous estimons que durant toute la durée du confinement, le nombre de transactions immobilières en viager va se stabiliser autour de 350 à 370.

Dès la fin du confinement, les experts en immobilier estiment que le nombre de transactions va revenir à la normale :

Dès que la crise du coronavirus sera terminée, nous allons revenir vers un nombre de transactions immobilières en viager habituel, de l’ordre de 25 à 30 achats par jour.

L’épidémie de coronavirus est une aubaine pour les investisseurs immobiliers en viager.

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Politique

Les blacks blocs investissent en bourse pour financer leurs actions durant les manifestations

BLACK BLOC – Les membres des blacks blocs, ces groupes d’activistes issus des mouvances libertaires et anarchistes, investissent de plus en plus en bourse pour financer leurs actions lors des manifestations et avoir ainsi un réel impact sur l’opinion publique.

La majorité des membres actifs des blacks blocs investissent en bourse. Cela leur permet de renforcer leur pouvoir lors de leurs actions durant les manifestations.

Les blacks blocs consistent en un ensemble d’individus, sans filiation autre qu’une idéologie commune, qui agissent collectivement à un moment donné, dans le cadre d’une manifestation, avec des revendications libertaires, anarchistes et anticapitalistes.

Si les black blocs, apparus au début des années 80 en Allemagne, tiennent aujourd’hui de plus en plus d’importance, c’est non seulement en raison du nombre de membres actifs qui ne cesse de croître mais aussi et surtout en raison des moyens financiers grandissants dont ils disposent. Michaël, 31 ans, est un “black bloc” anarchiste très actif lors des manifestations. Il confirme cet accroissement des moyens financiers dont disposent les manifestants des blacks blocs :

“J’ai rejoint les blacks blocs à 14 ans, lors du sommet de Gênes en 2001. En 17 ans, je dois avouer que notre mouvement n’a cessé de s’amplifier. Et pas seulement d’un point de vue humain : on dispose de plus en plus de moyens financiers qui nous permettent d’être très actifs dans les manifestations.”

Ce témoignage de Michaël est corroboré par la police. Ainsi, parmi les arrestations des membres de ces blacks blocs années après années, les policiers de tous les pays se sont rendus compte que la grande majorité de ces membres disposaient de plusieurs milliers voire dizaines de milliers d’euros d’économies. Ils ont également constaté que ces membres investissent de plus en plus en bourse afin d’accroître leurs revenus.

“Personnellement, je dispose de près de 25.000€ d’économies sur mon compte, grâce aux ressources de mes parents et à mon travail de manager dans un fast-food. Cet argent, j’essaie de le faire fructifier au mieux en investissant en bourse. Ne croyez pas que je cherche à m’enrichir : tout cet argent sert à mon combat, notre combat ! L’objectif est de générer un maximum de bénéfices pour pouvoir financer notre lutte anticapitaliste” nous confie Michaël.

Ainsi, grâce aux investissements boursiers de la plupart des membres des blacks blocs, on constate une recrudescence du nombre d’actions de ces groupes d’individus. En outre, on constate que les moyens pour manifester ne cessent de croître. Des premières banderoles des débuts, on constate désormais que chaque membre dispose d’un arsenal de guerre conséquent, d’une valeur équivalente à plusieurs milliers d’euros !

Selon nos informations, les black blocs envisagent de s’organiser de manière durable et pérenne, en constituant une entreprise internationale dont les bénéfices serviront à financer leurs actions revendicatives.

“Le combat des black blocs n’est pas prêt de s’arrêter. On ne cesse de s’enrichir, ce qui facilite notre lutte et nos actions parfois violentes lors des manifestations.” nous avoue Michaël.

Il est vrai que si les moyens des blacks blocs ne cessent de croître, on peut craindre une recrudescence des actes violents lors des manifestations.

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Transports

Opération “Parraine un radar” : gagner de l’argent en investissant dans un radar

TRANSPORT / INVESTISSEMENT – Le Gouvernement français envisage le fonctionnement de 10.000 radars automatiques d’ici 2025. Pour accélérer leur installation, le Gouvernement permet aux particuliers d’investir dans l’installation de ceux-ci via l’opération “Parraine un radar”. 50% des recettes des contraventions reviendront à l’Etat tandis que les 50 autres pourcents seront répartis au pro-rata du montant investi par chaque particulier pendant 5 ans.

Parraine un radar
L’opération gouvernmentale “Parraine un radar” permet d’investir de l’argent dans un radar fixe et de récolter de l’argent en fonction des contraventions générées par celui-ci.

La sécurité routière est un engagement fort auquel tient chaque gouvernement, d’autant plus que cela lui permet de récolter près de 1 milliards d’euros de recettes dus aux contraventions chaque année. Les gouvernements successifs ne cessent de marteler leur intention, année après année, de développer toujours plus le parc de radars automatiques, en en installant de nouveaux, mais également en remplaçant les anciens radars par des radars encore plus performants tels que radars tourelles urbains (combinant franchissement de feu rouge ou de passage à niveau et vitesse) ou radars double-face (permet de distinguer les différents types de véhicules et de prendre en photo aussi bien l’avant que l’arrière du véhicule).

Aussi, devant l’investissement conséquent que représente le développement du parc de radars fixes, le Gouvernement lance un appel à l’investissement auprès des particuliers via l’opération “Parraine un radar”. Marcel Hoffmann, responsable de l’opération nous explique ce projet :

“L’opération ‘Parraine un radar’ est née d’un brainstorming lors d’une réunion de travail entre plusieurs associations de sécurité routière et des représentants de l’Etat. Nous avions pour objectif de trouver des solutions afin de développer, d’ici 7 ans, le parc de radars fixes pour atteindre 10.000 machines.

[…]

Il faut compter près de 150.000€ pour chaque radar nouvelle génération, sans compter l’entretien qui s’élève à près de 15.000€ par an. Soit un investissement d’ici 2025 de plus de 1,65 milliards d’euros !

[…]

C’est pourquoi, afin d’assurer cet investissement que ne peut supporter l’Etat, nous avons décidé de lancer l’opération ‘Parraine un radar’, où chaque particulier peut investir pour contribuer à l’achat de ces radars.”

Cela signifie que chaque particulier peut investir, à hauteur de ses moyens, dans un radar. Le retour sur investissement se fera en fonction du montant des contraventions générées par ce radar et au pro-rata de son investissement, ainsi que le détaille M. Hoffmann :

“Les particuliers peuvent investir de 100 € minimum à 10.000 € maximum, mais dans un seul radar. Ils pourront choisir l’emplacement parmi ceux que nous leur proposerons sur une carte. Leur retour sur investissement se fera à hauteur de 50% des recettes des contraventions générées par ce radar sur 5 ans, les 50 autres pourcents revenant à l’Etat. Evidemment, dans ces 50% de recettes, la répartition se fera entre chaque investisseur, au pro-rata de l’investissement de chacun. En outre, les investisseurs ne percevront ces revenus que durant 5 ans après la mise en service effective du radar. Au-delà, c’est l’Etat qui récupère 100% du montant.”

Cela est très avantageux pour l’Etat, qui limite ses investissements tout en continuant à percevoir l’argent des contraventions :

“L’Etat n’investira plus 1 seul euro dans l’acquisition de nouveaux radars. Toutefois, il continue à investir dans le Centre de traitement des contraventions automatisés de Rennes et dans l’entretien et le remplacement des radars existants en cas de dégradation notamment. Mais ce n’est pas parce qu’il n’investit plus que l’Etat ne percevra pas d’argent ; 50% des recettes des contraventions lui reviendront et après 5 ans de mise en service du radar, l’Etat récupérera l’intégralité du montant des contraventions !”

Il est également à savoir que l’investisseur n’est aucunement titulaire partiel du radar :

“Même si l’investisseur met de l’argent dans le radar, il s’agit à proprement parler d’une ‘contribution au financement’. Cela signifie que les investisseurs n’ont aucun droit sur le radar qui ne leur appartient donc pas. Celui-ci demeure intégralement propriété de l’Etat”.

Il est par ailleurs clairement indiqué que “L’investissement dans un radar fixe est soumis aux risques inhérents à l’activité d’investissement. Il ne peut être donné aucune garantie contre les pertes résultant d’un investissement réalisé dans un radar fixe, et rien ne garantit la récupération par l’investisseur de sa mise de fonds initiale.” Il faudra donc investir dans des radars susceptibles de générer un fort taux de contravention.

Alors, prêt à investir grâce aux excès de vitesse de vos concitoyens automobilistes ?