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Santé / Médecine

Homme lézard : l’Homme dont les membres s’auto-régénèrent vient d’être développé par la science

SCIENCES – La science vient de faire une avancée considérable dans la régénération automatique des membres des êtres vivants. L’Homme-lézard (Human-Lizard), un humain dont les membres sectionnés s’auto-régénèrent, vient d’être développé par l’Académie des Sciences du Liban (ASL).

Homme-Lézard : l’autorégénération des membres Humains vient d’être rendue possible.

Un article publié dans la revue scientifique américaine “Scientific”, vendredi 17 août 2018, révèle que des chercheurs de l’Académie des Sciences du Liban (ASL) sont parvenus à développer un procédé biologique permettant la régénération automatique des membres d’êtres vivants, dont les Hommes.

Cette avancée scientifique garantit ainsi aux hommes et aux femmes ayant un membre manquant (agénésie ou amputation congénitale) ou un membre sectionné (amputation post-traumatique ou vasculaire), la possibilité que le membre s’auto-régénère sans chirurgie réparatrice.

Le principe scientifique repose sur un “clonage multicellulaire dormant”, c’est-à-dire que toutes les cellules spécialisées assurant la formation des membres, sont “clonées et mises en état de veille embryonnaire dans le corps de l’individu”. Dès qu’un membre est perçu manquant ou sanctionné, le corps humain perçoit automatiquement que des cellules spécialisées sont manquantes. Cela “réveille” automatiquement les cellules clonées concernées qui régénèrent le membre.

Cette avancée scientifique nécessite toutefois que l’être humain soit prélevé de toutes les cellules spécialisées dans la formation des membres et qu’un clonage dormant soit effectué. De même, une fois un membre régénéré, il convient de produire à nouveau un clonage dormant des cellules concernées.

Ainsi, l’Homme-lézard est devenu une réalité.

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Faits divers

La fable de Marius : “En fait, les migrants sont des êtres humains !”

La fable de Marius

FABLE DE MARIUS – Après le démantèlement de la “jungle” de Calais, les migrants ont été répartis dans toute la France. Alors que certains s’offusquent de devoir accueillir des migrants dans leur commune, d’autres se rendent compte progressivement qu’il s’agit d’êtres humains, comme eux.

Depuis l'arrivée des migrants depuis Calais, Marius a compris pourquoi la France les accueillait. (Photo de Jérémy-Günther-Heinz Jähnick)
Depuis l’arrivée des migrants depuis Calais, Marius a compris pourquoi la France les accueillait. (Photo de Jérémy-Günther-Heinz Jähnick – Licence GNU-Wikimedia)

Le démantèlement de la “jungle” de Calais a eu lieu toute la semaine du 24 au 29 octobre. Tous les migrants ont été répartis dans diverses communes un peu partout en France. Toutefois, cette répartition ne s’est pas opérée sans quelques vagues d’indignation ; en effet, certains citoyens se sont offusqués de voir des migrants arriver dans leur commune, migrants qui se sont vus offrir un logement et un peu d’argent afin de pouvoir vivre dignement.

Mais au-delà de cette indignation basique, qui se contente d’a priori, on constate que la réflexion sur les causes de cet accueil digne n’existe généralement pas. Nous avons donc recueilli le témoignage de Marius, 79 ans, habitant de Verdun. Marius a toujours été contre l’accueil des migrants :

“Moi, j’ai toujours refusé d’accueillir des migrants en France. Je suis avec intérêt l’actualité et je vois bien que la France est dans une situation économique dramatique : dette, chômage, violence, terrorisme, etc. Dans ce contexte là, il me parait complètement inapproprié d’accueillir des migrants.

En plus, dans toutes les photos que j’ai pu voir dans les journaux et à la télé, on voit que les migrants sont sales, habillés comme des racailles et qu’ils ont des téléphones à 500€ dans les mains. En plus ils ne cessent de sourire. En clair, ils ne semblent pas avoir besoin de nous.

Et aussi, les gens que je côtoie sont quasiment tous unanimes : dans les migrants il y a plein de profiteurs qui viennent pour toucher l’argent des Français, et il y a aussi des terroristes. En plus, ils ne savent pas même pas parler à ce qu’on m’a dit.

En clair, je me suis forgé l’opinion que les migrants n’étaient pas comme nous.”

Mais ça, c’était ce que pensait Marius avant. Depuis que les migrants sont arrivés à Verdun, là où il vit, Marius a changé son discours :

“Je me suis rendu compte qu’en fait les migrants sont des humains, comme nous. Je n’aurais pas cru ! En fait, ils sont sensibles comme nous.

Il y en a des gentils, serviables et respectueux comme nous. La majorité qu’on ne montre pas beaucoup.

Il y en a aussi des méchants, violents, profiteurs, comme nous. La minorité qu’on montre.

Si on se contente d’une vision partielle, le raccourci de pensée est évident. Ou comment se convaincre qu’on a raison en ne cherchant que des arguments en faveur de ses opinions …

J’ai donc réfléchi intelligemment, sans a priori, en consultant tous les points de vue, y compris les plus extrêmes. Je me suis documenté auprès de différentes sources fiables (en effet, désinformation et manipulation pullulent à ce sujet sur le net !), objectifs ou subjectifs avec des avis divergents.

J’ai alors découvert que l’Histoire qu’ils vivent dans leur pays est dramatique et que la fuite est leur seule issue ; J’ai découvert que leurs conditions de vie dans leur pays sont indignes voire que leur vie est en danger ; J’ai aussi découvert les raisons de leur arrivée en France et leur volonté d’atteindre le Royaume-Uni ; J’ai compris pourquoi ils bloquaient les camions et pourquoi ils menaient de telles actions: la fin justifie les moyens. Certes, je vous l’accorde, la violence est à condamner, quelque soit le combat.

En clair j’ai compris que les migrants sont des êtres humains et qu’ils ont besoin de nous comme nous on a eu besoin d’alliés, de soutien, d’entraide, parfois.

En fait, j’ai découvert ce que signifiaient les valeurs de solidarité et de fraternité. J’ai compris que la démocratie n’est pas une valeur qui nous appartient, mais bel et bien une valeur à partager, à propager même.

Et je vous rassure, je reste toujours lucide et je ne me suis pas transformé en utopiste, même s’il ne revient qu’à nous de faire tendre notre monde vers plus d’Humanité.

Pourquoi moi, aurais-je le droit d’être heureux, de bénéficier de nombreux avantages, et pourquoi eux, par ce qu’ils sont nés ailleurs, n’auraient le droit qu’à un sombre horizon ?

Pour paraphraser le titre d’un livre, n’oubliez jamais que ‘Eux, c’est nous’.

Et si vous n’êtes pas convaincus, inversez les rôles : mettez-vous à leur place. Peut-être que cela vous aidera si ce n’est à accepter, au moins à comprendre.”

Hé oui, face à la notion de “Propriété” se place la valeur démocratique “Fraternité”, face à la notion de “Peur” celle de “Coeur”. Et vous, où en êtes-vous de votre réflexion ?


Note de la rédaction : Au-delà de la légèreté de nos autres articles, où se côtoient parodie, satire, ironie et sarcasme, nous avons décidé d’écrire une “fable”, un autre procédé permettant de faire réfléchir. Nous avons conscience que cet article est totalement objectif et nous l’assumons pleinement. Nous ne voulons pas être moralisateur au sens péjoratif du terme, juste vous aider à développer votre réflexion. Libre à chacun de penser ce qu’il veut, évidemment ; mais faites-le avec intelligence !

En conclusion, cet article est une fable… dans l’espoir que vous en aurez compris la morale !

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Internet

Archivage du web : on prouve que l’intelligence humaine régresse

ARCHIVAGE DU WEB – Alors que l’archivage du web est un projet titanesque entrepris depuis 20 ans, les premières études sociologiques prouvent que l’Intelligence humaine régresse : on publie plus, mais avec des contenus toujours plus stupides les uns que les autres.

Grâce aux archives du web, le sociologue Alan Hemba vient de prouver que l'Homme devenait de plus en plus stupide.
Grâce aux archives du web, le sociologue Alan Hemba vient de prouver que l’Homme devenait de plus en plus stupide.

La fondation Internet Archive, aux Etats-Unis, est pionnière dans l’archivage du web, en 1996. Brewster Kahle, son fondateur, explique que son objectif est de créer la prochaine bibliothèque d’Alexandrie, celle de l’ère numérique ; soit une bibliothèque numérique universelle. Ce projet sera suivi quelques années plus tard par d’autres pays, dont la France (via la BNF), la Suède (via la Bibliothèque Royale) et l’Australie (via la Bibliothèque Nationale d’Australie) notamment.

Les premières études sociologiques de ces archives du web permettent d’avoir un aperçu de l’évolution des réflexions et des échanges humains, comme l’explique le sociologue Alan Hemba :

“Un recul de 20 ans est tout à fait suffisant pour mener une étude sociologique comparative sur le court terme. Ainsi, cette étude des archives du web entre 1996 et 2016 est pertinent pour parvenir à des conclusions fiables.”

Alan Hemba a alors étudié aussi bien la quantité que la qualité des échanges :

“J’ai étudié la quantité des données échangées et la qualité de celles-ci. Avec la démocratisation de l’Internet, il est évident que le nombre de données échangées n’a jamais cessé de croître. Toutefois, au pro rata des nouvelles connexions Internet et de l’échange de données, on se rend compte que plus le temps passe, plus les personnes échangent de données. De 1 information par jour et par personne, on passe à 1.000 informations par jour et par personne !  L’effet réseaux sociaux y est évidemment pour quelque chose”.

En croisant le nombre de données (quantité) et le contenu de celles-ci (qualité), Alan Hemba est parvenu à la conclusion suivante :

“L’Homme partage toujours plus de données. Mais ces données ont une valeur de plus en plus faible. En d’autres termes, l’Homme publie de plus en plus de données insignifiantes voire inutiles. En clair, l’Homme pollue le web de futilités. Mais surtout, eu égard à la faible profondeur des contenus échangés, on est parvenu à prouver que c’est l’Intelligence humaine elle-même qui a régressé.”

Ainsi, la grande majorité des échanges interpersonnels et des publications sur le web seraient clairement inutiles voire stupides.

Alan Hemba détaille son analyse :

“On constate que la démocratisation du web a répandu la parole libre. Internet en tant que médium de l’expression libre, tout le monde est d’accord dans les démocraties. Mais malheureusement, on constate qu’auparavant c’était la course à l’intelligence qui justifiait toute publication. Or aujourd’hui, c’est la course à l’information la plus stupide et insignifiante qui justifie les publications. De l’estime de la meilleure publication scientifique on passe à l’estime du plus gros ‘buzz’ (ou bouse).”

Alan Hemba en vient donc à douter de l’intérêt de tout archiver :

“Plutôt que d’archiver ce contenu insignifiant, il faudrait plutôt passer du temps à nettoyer le web de tous ces contenus qui le polluent.

Evidemment, on ne peut pas interdire à quelqu’un d’être stupide et de publier du contenu à son image.

Quoiqu’il en soit, mes conclusions sont là : l’Homme publie et surtout adore le contenu futile … Et on a la preuve irréfutable que l’Intelligence humaine régresse … et que cela ne cesse de se dégrader.

On avait déjà vu cela avec le contenu éditorial des chaînes de télévision qui devient de plus en plus basique, avec des émissions de témoignages bidonnées, des émissions de soi-disant téléréalité, etc. Du divertissement est certes utile, mais pas au détriment du contenu intelligent”.

Ainsi, le rêve d’une véritable “Bibliothèque d’Alexandrie numérique” semble bien loin :

“Une bibliothèque recèle de contenus intéressants. Or, la bibliothèque numérique constituée par l’archivage du web est telle un amas de prospectus : on regarde cela 5 minutes puis on jette” explique Alan Hemba.

Le seul intérêt de l’archivage du web serait-il ainsi de mener des études sociologiques prouvant que l’Homme est de plus en plus stupide ? A priori, nul besoin d’une étude sociologique pour s’en rendre compte non ?