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International

3ème Guerre Mondiale : la France ne s’y joindra qu’une fois les grèves terminées

TROISIÈME GUERRE MONDIALE / RÉFORME DES RETRAITES – Suite à l’assassinat du puissant général Qassem Soleimani, ouvrant la voie à une 3ème guerre mondiale, la France affirme qu’elle ne s’y joindra pas, ou seulement une fois les grèves terminées et le dossier de la réforme des retraites bouclé.

“Lorsque la troisième guerre mondiale éclatera, nous ne nous y joindrons pas immédiatement. Notre priorité est de régler le problème des retraites et le fait qu’il n’y ait plus de grèves.”

Le président américain Donald Trump a fait tuer le général Iranien Qassem Soleimani, émissaire de la République islamique en Irak, ainsi qu’un dirigeant pro-iranien.

En réponse, le président iranien Hassan Rohani, le mouvement chiite libanais Hezbollah et le leader chiite irakien, Moqtada Sadr, se disent prêts à venger cet assassinat.

Face à cette escalade qui présage une troisième guerre mondiale, l’Union Européenne et plus particulièrement le Royaume-Uni et l’Allemagne, ont demandé une désescalade. Quant à la France, elle affirme ne pas être prête à se joindre au conflit :

Nous sommes actuellement en train de réformer les retraites. Cela est hautement plus important que ces petites frictions entre Donald et Hassan (ndlr : Donald Trump et Hassan Rohani) !

Ainsi, lorsque la troisième guerre mondiale éclatera, nous ne nous y joindrons pas immédiatement. Notre priorité est de régler le problème des retraites et le fait qu’il n’y ait plus de grèves.

Ministère des Affaires Etrangères

Si la France prend une position attentiste dans ce conflit international, c’est parce que les grèves seraient un énorme problème pour mobiliser les militaires :

Avec la grève des transports, les manifestations, les bouchons, etc., il nous est actuellement impossible de mobiliser convenablement les militaires pour gérer cette troisième guerre mondiale.

La France déclare donc officiellement qu’elle ne participera pas à la troisième guerre mondiale avant d’avoir bouclé le dossier des retraites :

On n’a ni le temps, ni les moyens, ni l’envie d’entrer dans ce conflit. Donc que les Etats-Unis se débrouillent tout seul. De toute façon, ils ont l’arme atomique, alors il n’y a aucun souci.

On viendra donner un petit coup de main, si nécessaire, lorsque la réforme des retraites sera actée et que plus aucune manifestation n’agitera le pays.

Aucun risque de voir la France entrer dans la 3ème guerre mondiale donc. Soyez tranquilles !

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Faits divers

Grève des pompiers : “On ne montrera plus nos corps de rêve !”

GRÈVE / POMPIERS – Les pompiers sont (symboliquement) en grève. Les raisons : un manque d’effectifs et l’augmentation des interventions. Pour que leur grève ait un impact réel et important sur la population, ils ont décidé de ne plus montrer leurs “corps de rêve”.

Grève des pompiers : pour avoir un impact réel, ils ne montreront plus leurs corps de rêve.

Depuis plusieurs mois déjà, les pompiers se plaignent notamment du manque d’effectifs, des violences dont ils sont victimes lors des interventions ou guet-apens et de l’augmentation du nombre des interventions. Aussi, afin d’éviter le blocage des SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) et engendrer des réquisitions civiles qui terniraient leur image, les pompiers ont décidé d’une action qui aura le plus grand impact sur la population :

Pour nous faire entendre, nous avons opté pour une solution radicale. Nous sommes vraiment désolés d’en arriver jusque là, mais la fin justifie les moyens : nous avons décidé de ne plus montrer nos corps de rêves !

Les pompiers veulent même aller plus loin, jusqu’à un cas “extrême” :

Si on ne nous entend pas au gouvernement, nous pourrons aller jusqu’à ne pas vendre les calendriers où sont montrés nos corps d’athlètes. Et là, il est certain que la population va se soulever pour nous soutenir.

En effet, comment envisager un monde où les pompiers n’étaleraient plus leurs “corps de rêve” (une de leur mission officieuse) ? Et si les pompiers n’avaient plus des corps d’athlètes, en serions-nous toujours autant admiratifs ?

Cette action va-t-elle enfin faire prendre conscience à la population de l’importance de préserver le corps des pompiers ?

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Faits divers

Maternités en grève : les femmes priées d’attendre avant d’accoucher

GRÉVE DES MATERNITÉS – A l’instar des urgences, de nombreux services de maternités sont en grève : manque de moyens, de personnels, conditions de travail, etc. Il est demandé aux femmes enceintes d'”attendre avant d’accoucher”.

Vous êtes sur le point d’accoucher ? Retardez votre accouchement !
Certaines maternités sont en grève et vous conseillent d’attendre avant d’accoucher !

La fonction publique hospitalière est en crise. Le temps de travail trop important, le manque de personnels, des conditions de travail toujours plus difficiles, le manque de moyens, sont autant de revendications, parmi de nombreuses autres, des personnels hospitaliers.

Parmi les services touchés, on compte de nombreuses maternités. Alors, pour pouvoir faire grève sans porter préjudice aux femmes enceintes, les grévistes des maternités conseillent aux femmes de retarder leur accouchement :

Nous conseillons aux femmes enceintes désireuses de mettre au monde leur enfant, de bien vouloir retarder leur accouchement en ne perdant pas leurs eaux trop tôt.

Pour pouvoir retarder l’accouchement, quelques conseils leur sont donnés :

Pour retarder cette envie d’accoucher, nous conseillons aux femmes de mettre en place la méthode Coué, en ayant pour leitmotiv “Ne pas accoucher, ne pas accoucher, ne pas accoucher”, ainsi que de fermer leur vulve à l’aide de pinces à linge. Cela leur permettra de tenir facilement 15 à 20 jours supplémentaires.

Véronique Fort, sage-femme à la maternité Paris XV.

Toutefois, si la grève venait à durer longtemps, des ouvertures très temporaires des services de maternité pourraient avoir lieu :

Nous tablons sur une grève d’une durée maximale de 15 jours. Mais il est possible que cela dure plus longtemps si on ne répond pas à nos revendications. Et les femmes enceintes, elles, ne pourront plus patienter davantage de temps. C’est un peu comme une envie d’uriner : on peut se retenir un certain temps, mais au bout d’un moment, c’est trop.

Alors, si la grève était trop longue, on ouvrirait exceptionnellement la maternité le lundi après-midi de 14h à 16h. L’avantage c’est que les accouchements auront des chances d’être très rapides avec toute cette attente ! On pourra donc en enchaîner facilement une quinzaine sur ce créneau.

V. Fort, sage-femme à la maternité Paris XV.

Avec la grève des maternités, le risque d’une grossesse prolongée jusqu’à presque 10 mois est désormais une réalité.

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Santé / Médecine

Crise aux Urgences : A. Buzyn préconise que les patients prennent rendez-vous

URGENCES – Les Urgences françaises sont en grève depuis près de 5 mois. Pour contrer la grogne, Agnès Buzyn préconise notamment que les urgences ne soient plus en accès libre et que les patients prennent obligatoirement rendez-vous.

Suite au mouvement de grève des urgentistes, Agnès Buzyn préconise de limiter l’accès aux urgences aux patients ayant pris rendez-vous.

Plusieurs centaines de services d’Urgences sont en grève, partout en France. Cela fait plus de 4 mois que la grève dure. Les revendications tournent autour de 3 points principaux : plus de lits, plus d’embauches et des hausses de salaires. Malgré quelques concessions du Gouvernement, cela leur semble encore très insuffisant, d’où la poursuite du mouvement.

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a décidé que l’accès aux urgences sera désormais réservé aux patients ayant pris un rendez-vous :

On manque de lits aux urgences. La solution réside donc dans la limitation de leur accès. Ainsi, l’accès aux urgences sera réservé aux personnes emmenées par les secours ainsi qu’à celles ayant pris rendez-vous.

Les rendez-vous pour accéder aux urgences seront donc désormais obligatoires.

La Ministre de la santé rassure concernant ces rendez-vous :

Il est convenu que le rendez-vous aux urgences ne devra pas excéder un délai d’1 semaine. C’est un engagement ferme du gouvernement, d’autant que des vies sont en jeu.

N’oubliez donc pas de prendre rendez-vous en cas d’urgence !

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Education

En moyenne 68,7 % des enseignants ne savent pas pourquoi ils font grève

EDUCATION – Alors que les syndicats enseignants appellent régulièrement à la grève plusieurs fois dans l’année scolaire, une étude menée par l’institut de sondage IS-Trend démontre qu’en moyenne 68,7% des enseignants qui font grève ne savent pas pourquoi !

Lors des grèves enseignantes, plus des 2/3 des enseignants grévistes ne connaissent pas la raison du mouvement de grève qu'ils suivent ! (Photo : T. Bresson)
Plus des 2/3 des enseignants grévistes ne connaissent pas la raison du mouvement de grève qu’ils suivent ! (Photo : T. Bresson)

Alors que de nombreuses grèves enseignantes ont ponctué les années scolaires précédentes et qu’une nouvelle grève est d’ores et déjà prévue pour le 8 septembre, une étude de l’institut de sondage IS-Trend démontre qu’en général plus des 2/3 des enseignants ne savent pas pourquoi ils font grève.

Béatrice Culca, responsable de l’étude nous explique la méthode qui a été mise en place :

“Nous avons interrogé une centaine d’enseignants déclarés grévistes pour chaque grève qui a eu lieu durant l’année scolaire 2015-2016, en établissant bien évidemment un ‘panel représentatif’. Il est à noter que par enseignants grévistes, nous entendons aussi bien ceux qui manifestent que ceux qui font grève mais qui ne manifestent pas. Pour cela, nous avons recueilli les données publiques des enseignants grévistes auprès du Ministère, puis nous les avons contactés par téléphone. On leur a posé la question ‘Savez-vous pourquoi vous êtes en grève ?’. On a comparé leurs réponses aux revendications des syndicats.

Entre ceux qui n’ont pas su répondre et ceux qui ont donné des réponses fausses ou très incomplètes, nous sommes arrivés à la moyenne, toutes grèves confondues, que 68,7% des grévistes enseignants ne  connaissaient pas la raison de la grève qu’ils suivaient.”

Une enseignante syndiquée auprès du SG-EG Nord, Véronique Latienne, n’est pas étonnée par cette statistique :

“Il est déplorable que les enseignants grévistes ne connaissent pas la raison du mouvement de grève qu’ils suivent. Toutefois, cela n’est pas surprenant : la plupart des enseignants suivent n’importe quel mouvement de grève pour ne pas aller travailler car ils sont à bout psychologiquement. Très peu nombreux sont ceux qui considèrent les grèves comme des jours de RTT. Dans tous les cas, il ne faut pas oublier que les enseignants ne sont pas payés quand ils font grève, ce qui est tout bénéf’ pour l’Etat !”

Ainsi, la grève serait-elle un besoin pour des enseignants à bout ? Et les revendications syndicales ne serviraient-elles que de prétexte ?

Enfin, cette statistique interroge sur la confiance que les enseignants accordent à leurs syndicats …