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Psycho / Sexo

Qui sont ces hommes et femmes qui regardent des films porno en intégralité ?

PORNOGRAPHIE – Seulement 0,02% de spectateurs de films pornographiques les regardent en intégralité. Qui sont ces étranges hommes et femmes ? Pourquoi regardent-ils l’intégralité de ces films ? Reportage.

Seulement 0,02% des spectateurs de films X les regardent en intégralité. Qui sont-ils ? Pourquoi font-ils cela ?

Regarder un film pornographique en intégralité, cela ne vient à l’idée de personne… ou presque. En effet, 0,02% des spectateurs de ce genre de films les regardent totalement, sans jamais sauter le moindre passage. Nous avons rencontré 2 d’entre eux, aux profils différents. Ils nous expliquent pourquoi ils regardent les films X en intégralité.

Nous avons rencontré Paul, 35 ans, cinévore de la “psycho-pornographie”.

Dès la première fois où j’ai regardé un film pornographique, j’ai tout de suite été immergé dans ce genre cinématographique suprême. Cerner la psychologie des personnages, identifier les subtilités du scénario, comprendre la critique sous-jacente de la société, cerner toute l’ironie et la satire du monde qui est opérée, cela demande de l’attention, beaucoup d’attention.

J’ai du mal à comprendre que la quasi-totalité des spectateurs de ce genre de films puissent zapper aussi vite. Moi, je dois le regarder en intégralité au moins 3 fois pour bien le comprendre et parvenir à l’analyse la plus précise possible des messages qu’a voulu faire passer le réalisateur du film.

Paul C., 35 ans, expert psychiatre. Bordeaux.

Nous nous sommes également intéressés au cas des femmes et de leur relation à la pornographie. Si, comme les hommes, la plupart zappent pour choisir les extraits qui leur conviennent le mieux, certaines, comme Marie-Jeanne, regardent les films X en intégralité :

Je n’ai découvert les films pour adultes que l’année dernière, alors que je venais tout juste d’avoir 40 ans. J’en avais une image sale. Or, lorsque avec mon amie nous avons commencé à regarder le film, j’ai tout de suite accroché. Ce qui m’a plu, ce sont les sons, les décors, l’ambiance générale. Je m’attache à chaque petit détail, sachant que tout a son importance pour bien comprendre le scénario.

J’ai d’ailleurs été très surprise que mon amie soit rapidement excitée par ce genre de films, alors que moi, au contraire, cela attise ma curiosité et active mon cerveau.

Les films pornographiques n’ont pas pour vocation d’éveiller notre sexualité, au contraire, ils ont pour but de faire fonctionner nos cerveaux.

Marie-Jeanne De K., 41 ans, Notaire. Marseille.

Il ressort donc que ces spectateurs de films porno en intégralité sont bien conscients de leur étrangeté. Tous perçoivent le film X non comme un film qui joue sur les pulsions sexuelles du spectateur, mais bien comme un film psychologique construit, plein d’intrigues et de subtilités. Certains n’hésitent même pas à désigner la pornographie comme le “genre Suprême” de la cinématographie.

Les films pornographiques aviliraient-ils l’esprit humain en réduisant l’Homme à un être bestial, gouverné par ses envies et pulsions sexuelles ? Ces films X seraient-ils l’expression d’une critique acerbe très subtile de l’Homme ?

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Faits divers

[Enquête] Des gilets jaunes aux yellow blocks : une infiltration omniprésente qui fait trembler le Gouvernement

[ENQUÊTE] GILETS JAUNES / YELLOW BLOCKS (YB) – Le mouvement des Gilets Jaunes, mouvement contestataire citoyen lancé courant octobre 2018, n’est pas sans cacher une infiltration omniprésente de ces contestataires dans tous les secteurs d’activité, partout en France (et dans le monde), depuis de nombreuses années déjà. Ces Gilets Jaunes qui ont revêtu leur tenue depuis bien avant cette mobilisation, c’est-à-dire le noyau dur ou coeur historique du mouvement, sont appelés les Yellow Blocks, sortes de black blocks pacifistes. Malgré ce pacifisme, l’Etat se montre très inquiet face à ces Yellow Blocks présents partout et qui officient dans l’ombre, après que les Gilets Jaunes ont démontré un coup de force sans précédent.

Dans l’ombre des Gilets Jaunes, les Yellow Blocks (YB), cœur historique du mouvement contestataire.

Lancé courant octobre pour une mise en oeuvre concrète le samedi 17 novembre 2018, le mouvement des gilets jaunes a mobilisé plusieurs centaines de milliers de citoyens avec un soutien de plus de 75% des Français selon plusieurs sondages.

Mais au-delà du mouvement citoyen des gilets jaunes, c’est-à-dire des personnes qui ont affiché voire revêtu leur gilet jaune en signe de soutien en participant ou non aux manifestations, se cache un mouvement beaucoup plus discret, bien que totalement pacifique : les Yellow Blocks (abrégés parfois “YB”).

En clair, les Gilets Jaunes sont les manifestants occasionnels qui rejoignent les mouvements citoyens tandis que les Yellow Blocks, le noyau dur du mouvement, officient dans l’ombre, depuis de nombreuses années, sans pour autant manifester. Pour autant, ces Yellow Blocks tiennent à toujours revêtir leur gilet jaune :

“Un Yellow Block est un acteur du changement dans l’ombre. Toutefois, nous assumons notre qualité de Yellow Block en revêtant notre gilet jaune sur notre lieu de travail en permanence. Nous ne sommes pas une organisation terroriste puisque nous n’agissons que dans la légalité. Mettre notre gilet jaune sur notre lieu de travail, c’est montrer que nous sommes là tout le temps et partout, on ne peut pas nous oublier”, nous confie Henry Piquet, éboueur à Paris.

Les Yellow Blocks constituent un mouvement historique dont on estime l’apparition dans les années 90, comme nous l’explique Jean-Jacques Goff,  maître de conférence en histoire contemporaine :

“Bien avant le mouvement citoyen des Gilets Jaunes, il y a eu la naissance d’un mouvement pacifique, endormi (ndlr : non actif) qu’on appelle les Yellow Blocks. Ils sont apparus en août 1992, après qu’un décret a été publié par l’Etat. Ce n’est toutefois que suite à un autre décret, du 11 janvier 1993, que le nombre de Yellow Blocks a explosé. Aujourd’hui, on peut affirmer que les Gilets Jaunes composent la face émergée de l’iceberg : celle qui agit et qui tend à fondre au fil du temps par lassitude, tandis que les Yellow Blocks constituent le socle solide de l’iceberg, qu’on ne voit pas mais qui est bien ancré dans l’océan de la société.”

Cette omniprésence des Yellow Blocks que nous révèle Jean-Jacques Goff est en effet une réalité puisque de très nombreux secteurs d’activité sont touchés par leur omniprésence : travaux publics, ramassage des ordures, logistique, personnels travaillant sur les pistes d’aéroport, transport routier et ferroviaire, sociétés d’autoroutes, etc.

Ces Yellow Blocks ont même infiltré les services de secours et de police :

“Lorsque je suis en intervention, je revêts toujours un gilet jaune, tout comme l’immense majorité de mes collègues. Nous sommes des Yellow Blocks qui s’assumons. Toutefois, notre fonction nous interdit de le revendiquer. ” nous avoue Pascaline (son prénom a été changé), officier de police à Bordeaux.

Ainsi, on dénombre plus de 1 million de Yellow Blocks, membres pacifistes qui constituent le noyau dur des Gilets Jaunes, pour 50 millions de gilets jaunes (Français qui soutiennent le mouvement contestataire.

“Même si le mouvement des Gilets Jaunes s’essouffle voire s’asphyxie, le noyau dur des Yellow Blocks demeurera toujours ; toujours à l’oeuvre, toujours discret” explique Jean-Jacques Goff.

Michel, transporteur routier, est l’un des membres historiques des Yellow Blocks :

“Je suis l’un des pionniers des Gilets Jaunes, ceux qu’on appelle les Yellow Blocks. Nous sommes pacifistes mais nous agissons lorsque cela est nécessaire. Auparavant, c’étaient nous, les Yellow Blocks, qui devions agir nous-mêmes. Les grèves de la SNCF, c’est nous. Les grèves des routiers, c’est nous. Aujourd’hui, grâce aux gilets jaunes, nous voyons que ce ne sont plus les Yellow Blocks qui agissent, mais tous les citoyens. C’est comme une armée : les Yellow Blocks constituent un moyen de pression dans l’ombre, qui n’agit plus mais qui est prêt à réagir à tout abus ; tandis que les gilets jaunes eux sont notre armée d’intervention. En clair, on ne peut que faire peur à l’Etat tant nous sommes puissants !”

Michel prévient :

“Si les gilets jaunes, notre armée d’intervention, n’est pas entendue, ce sont les Yellow Blocks qui vont intervenir. Et je ne vous raconte pas le blocage que nous pouvons effectuer : le domaine des transports, c’est nous, alors imaginez que nous intervenions en plus des Gilets Jaunes : le pays serait intégralement bloqué et l’Etat ne pourrait plus rien faire !”

Enfin, Michel souhaite faire passer un message à tous les citoyens :

“Rejoindre temporairement le mouvement des Gilets Jaunes, c’est bien. Mais soutenez encore davantage les Yellow Blocks en revêtant votre gilet jaune sur votre lieu de travail, quelque soit votre secteur d’activité !”

En conclusion, le mouvement des gilets jaunes, qu’il s’essouffle ou s’amplifie, disparaisse à jamais ou réapparaisse, n’est que la partie émergée de l’iceberg que constituent les Yellow Blocks. Le noyau dur que constituent les Yellow Blocks est donc toujours là, omniprésent, prêt à intervenir pour bloquer le pays, que ce soit avec l’aide des citoyens (gilets jaunes) ou sans eux. Les Yellow Blocks : un volcan en sommeil qui peut entrer en éruption à tout moment …