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Homme lézard : l’Homme dont les membres s’auto-régénèrent vient d’être développé par la science

SCIENCES – La science vient de faire une avancée considérable dans la régénération automatique des membres des êtres vivants. L’Homme-lézard (Human-Lizard), un humain dont les membres sectionnés s’auto-régénèrent, vient d’être développé par l’Académie des Sciences du Liban (ASL).

Homme-Lézard : l’autorégénération des membres Humains vient d’être rendue possible.

Un article publié dans la revue scientifique américaine “Scientific”, vendredi 17 août 2018, révèle que des chercheurs de l’Académie des Sciences du Liban (ASL) sont parvenus à développer un procédé biologique permettant la régénération automatique des membres d’êtres vivants, dont les Hommes.

Cette avancée scientifique garantit ainsi aux hommes et aux femmes ayant un membre manquant (agénésie ou amputation congénitale) ou un membre sectionné (amputation post-traumatique ou vasculaire), la possibilité que le membre s’auto-régénère sans chirurgie réparatrice.

Le principe scientifique repose sur un “clonage multicellulaire dormant”, c’est-à-dire que toutes les cellules spécialisées assurant la formation des membres, sont “clonées et mises en état de veille embryonnaire dans le corps de l’individu”. Dès qu’un membre est perçu manquant ou sanctionné, le corps humain perçoit automatiquement que des cellules spécialisées sont manquantes. Cela “réveille” automatiquement les cellules clonées concernées qui régénèrent le membre.

Cette avancée scientifique nécessite toutefois que l’être humain soit prélevé de toutes les cellules spécialisées dans la formation des membres et qu’un clonage dormant soit effectué. De même, une fois un membre régénéré, il convient de produire à nouveau un clonage dormant des cellules concernées.

Ainsi, l’Homme-lézard est devenu une réalité.

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Que deviennent les membres amputés ? Ils sont vendus et mangés en Corée du Sud !

AMPUTATION – Que deviennent les membres amputés et autres produits organiques issus des hôpitaux et cliniques ? Théoriquement, ils sont insérés dans des boîtes en bois spéciales qui partent directement en incinération à la morgue de l’établissement hospitalier. Mais un réseau parallèle existe : des membres amputés partent en Corée du Sud…  pour être mangés !

Une partie des membres amputés est vendue en Corée du Sud … pour être mangés !

On peut se poser la question du devenir des membres amputés et autres produits organiques des hôpitaux et cliniques. Si les petites parties corporelles sont directement destinés aux DASRI (déchets d’activité de soins à risques infections et assimilés), les organes amputés de plus grande taille sont quant à eux mis dans dans des boîtes en bois spéciales afin d’être incinérés généralement dans la morgue de l’établissement hospitalier.

Mais depuis quelques années, consécutivement notamment aux problèmes financiers des hôpitaux publics et aux impératifs économiques des cliniques privées, un réseau parallèle existe : les membres amputés sont commercialisés dans certains pays, comme la Corée du Sud, pour être mangés. En effet, la viande humaine est très appréciée dans le Pays du Matin Calme, où elle côtoie volontiers le Gaegogi, la fameuse viande de chien qui trône dans nombre de plats Coréens.

Denis Colpin, directeur de l’Hopital International de Marseille, nous explique la filière de recyclage des membres amputés :

“Lorsque nous procédons à une amputation, nous avons 2 choix. Le premier consiste à mettre le membre amputé dans les DASRI. Cela représenté 98% des déchets d’amputation. Le deuxième consiste à revendre le produit amputé. Il est indispensable que le produit amputé soit commercialisable, c’est-à-dire que la viande soit comestible.

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Pour les amputations destinées à l’alimentation humaine, on surgèle rapidement le membre dont on vient d’assurer l’amputation. Pour assurer la traçabilité, on indique la référence de l’hôpital et le numéro du patient. Puis on transfère ce membre amputé dans une boîte totalement hermétique. Sous 2 heures maximum, on fait livrer cette boîte au centre européen de Strasbourg de traitement des déchets d’activités de soin destinés à l’alimentation (DAS-Alim). Ces membres amputés sont alors traités par des bouchers spécialisés qui transfèrent la viande prête à consommer à des grossistes en viande qui les commercialisent.”

La commercialisation de viande humaine étant interdite en France, ces produits sont directement exportés dans des pays tels que la Corée du Sud (95% des exportations) et plus marginalement le Vietnam, la Thaïlande, le Cambodge et le Laos.

Bon appétit bien sûr !