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Faits divers

Ain : Il se déguise en Lynx et s’immisce dans les battues de chasse !

CHASSE / SÉCURITÉ / AIN – Thomas, militant “Pour une Chasse plus sûre”, n’hésite pas à donner de sa personne pour lutter contre les dangers de la chasse : il se déguise en Lynx et s’immisce dans les battues des chasseurs de l’Ain pour s’assurer qu’ils “font attention et ne tirent pas n’importe quoi”.

Déguisé en Lynx, Thomas se déplace dans les battues de chasse de l’Ain “pour une chasse plus sûre”.

Thomas est un des militants à l’origine du mouvement “Pour une Chasse plus sûre”, mouvement qui veut lutter contre les dangers de la chasse ainsi qu’en témoignent les multiples accidents où des VTTistes, des coureurs ou des marcheurs sont pris pour cibles.

Alors, afin de s’assurer que les chasseurs réfléchissent bien avant de tirer, il a décidé de mener des actions coups-de-poing en se déguisant en Lynx boréal et en s’immisçant dans les battues de chasse :

“Pour lutter contre les accidents de chasse, il faut impérativement montrer qu’on est là. Que le danger est omniprésent. Qu’il faut bien réfléchir, faire attention et ne pas tirer n’importe quoi. Alors, j’ai décidé de revêtir un déguisement de Lynx et de m’immiscer dans les parties de chasse de l’Ain, sans prévenir les chasseurs évidemment. Le Lynx boréal est une espèce protégée. Il est interdit de le tirer. Alors, théoriquement, je ne risque rien. Mais étant donné que je risque qu’on me tire quand même dessus, je suis équipé d’un équipement pare-balles sous mon déguisement. Ainsi, si je me faisais malencontreusement tiré dessus, je ne serais pas blessé.”

Thomas affirme qu’il n’est pas là pour piéger les chasseurs :

“Je ne veux pas piéger les chasseurs. Je suis juste là pour leur rappeler qu’avant de tirer il faut bien identifier le gibier, ce qui est la base de la formation des chasseurs lorsqu’ils passent leur permis de chasse. C’est pourquoi je me déplace naturellement au milieu de la zone de chasse, à 4 pattes, comme un véritable lynx. Je ne vais pas chercher les chasseurs, je me contente de me déplacer naturellement dans la forêt comme le ferait n’importe quel homme ou animal.”

Sur ses 8 sorties dans les battues de chasse, Thomas n’a rencontré qu’une fois un chasseur :

“Il a tout de suite identifié que j’étais déguisé. Il m’a pris pour un fou et m’a conseillé de partir. J’ai été très satisfait de cette première rencontre. Mais mon combat va perdurer car je suis convaincu que malheureusement tout le monde n’est pas comme ce chasseur.”

Du côté des chasseurs, une véritable paranoïa s’installe dans le département de l’Ain, zone où officie Thomas. Marcel, responsable d’une société de chasse locale, exprime son inquiétude :

“Ce militant met en jeu sa vie. Même s’il est protégé d’un équipement pare-balles, s’aventurer dans une battue, c’est suicidaire. Oui, les chasseurs sont vigilants. Oui les accidents sont trop nombreux et il faut les prendre en compte, mais rapportés au nombre de parties de chasse partout en France, cela est minime. De là à venir dans une partie de chasse dûment signalée, de manière non protégée (ndlr : gilet fluo) et qui plus est déguisé en gibier : forcément il sera mis en joue par les chasseurs ! Après, les chasseurs n’ont pas à tirer le lynx boréal, espèce protégée. Mais de là à ce qu’un énergumène se déguise en lynx, au milieu d’une partie de chasse … Imaginez qu’un chasseur se sente agressé par ce pseudo-lynx ? Ou que le déguisement de lynx soit sale et laisse penser à un autre gibier ? Que va-t-il se passer ? Cet homme cherche l’accident plutôt que ne cherche à l’éviter comme il le prétend !”.

Et Thomas signale qu’il va bientôt officier dans d’autres départements … lui-même ou alors certains de ses acolytes du mouvement “Pour une Chasse plus sûre”.

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Transports

Vélo : clignotant brachial obligatoire !

REFORME DU CODE DE LA ROUTE / CYCLISTES – Le Code de la Route cycliste a été quelque peu revu en ce mois d’octobre 2018. Les cyclistes sont désormais obligés de marquer leur intention de tourner non seulement en tendant le bras, mais aussi désormais en le balançant de haut en bas pour simuler le clignotement.

Les cyclistes désormais obligés de marquer leur intention de tourner en tendant le bras … et en l’agitant de haut en bas pour simuler un clignotant !

Changement de législation pour les cyclistes : le Parlement vient d’adopter le texte qui modifie quelque peu les articles R313 du Code de la Route. Le texte de loi a été promulgué dans la foulée par le Président de la République.

La réforme du code de la route pour les cyclistes concerne les articles R313-X. Dans les différentes parties de ces articles, il apparaît désormais l’obligation pour tous les conducteurs de 2 roues non motorisés et à assistance électrique, de marquer leur intention de tourner environ 15 mètres avant, en tendant le bras puis en le balançant régulièrement de haut en bas jusqu’à quand ils tourneront :

Dispositions générales
Tout conducteur qui envisage de changer la direction de son véhicule doit s’assurer qu’il peut le faire sans danger. Puis il avertit de son intention les autres usagers par les dispositions légales prévues à cet effet (clignotants).
Cette intention de changement de direction doit être marquée quelques secondes avant le changement de direction effectif ou le placement sur une voie d’affectation. Le clignotement doit durer jusqu’à ce que le changement de direction soit définitivement effectué.
[…]
Dispositions spécifiques concernant le cycliste
Le cycliste fait un geste du bras, en le tendant dans la direction vers laquelle il se rend, et en l’agitant successivement de haut en bas, pour simuler un clignotement.”

A noter que cela n’est bien évidemment valable que pour le cycliste lorsqu’il est sur son vélo. A défaut, les règles piétonnes s’appliquent (on parle de cycliste piéton).

Le législateur a toutefois prévu des dérogations, accordées sur certificat médical d’un médecin agréé par la Sécurité Routière, pour les personnes qui risqueraient de perdre l’équilibre en effectuant ce geste. Les personnes bénéficiant de cette dérogation médicale devront toutefois toujours avoir leur certificat médical de dérogation en cas de contrôle.

Tout contrevenant à cette nouvelle règle concernant les changements de direction pour les cyclistes se verront remettre une contravention de 2ème classe (22€ minorée, 35€ forfaitaire, 75€ majorée).

Quant aux cyclistes qui hésitent entre tourner à droite ou à gauche, ils risquent désormais de s’envoler …

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Politique

Lutte contre le chômage : vers une politique de l’enfant unique en France

CHÔMAGE / POLITIQUE DE L’ENFANT UNIQUE – Une proposition de loi, intitulée “Moins de naissances pour diminuer le chômage”, vient d’être déposée par 5 députés. Cette proposition de loi vise à restreindre le nombre de naissances à 1 enfant par foyer en France en adoptant une politique de l’Enfant Unique. Cette proposition permettra en outre de faire des économies sur les allocations familiales de l’ordre de 60 milliards d’euros par an.

Pour diminuer le taux de chômage, 5 députés préconisent l’instauration d’une politique de l’enfant unique en France. La proposition de loi est en cours d’étude.

Le fléau du chômage est un problème récurrent contre lequel toutes les politiques gouvernementales mises en place tentent de lutter. Jusqu’à présent, la lutte contre le chômage portait sur le problème en aval, c’est-à-dire après que le chômage est apparu. Or, d’après une étude rapportée par les 5 députés à l’origine de la proposition de loi “Moins de naissances pour diminuer le chômage”, il faut résoudre le problème du chômage en amont, c’est-à-dire prévenir les éventuels cas de chômage pour les éviter.

Et il faut dire que les députés sont allés très loin puisqu’ils sont remontés jusqu’à la naissance pour lutter contre le chômage. En effet, parmi les 12 propositions contenues dans ce rapport, la proposition n°1, caractérisée comme “Proposition primordiale” par les rapporteurs, concerne la restriction du nombre de naissances à 1 un enfant par foyer. Les députés sont partis d’une logique simple : s’il y a moins de naissances, il y aura moins de personnes sur le marché du travail et donc moins de chômage :

“Le fonctionnement de nos politiques actuelles est paradoxal. D’un côté on incite les familles à avoir des enfants grâce aux prestations familiales et de l’autre côté on se retrouve avec un taux de chômage qui ne cesse d’augmenter en raison d’un nombre trop important de personnes par rapport aux opportunités de travail.” expliquent-ils dans leur rapport.

Ils complètent d’ailleurs en préconisant la suppression pure et simple des allocations familiales :

“Les allocations familiales constituent une aberration de notre système. Pourquoi délivrer des allocations familiales, ce qui pèse 60 milliards d’euros par an sur le budget de l’Etat, alors que la France se trouve en situation de surpopulation ainsi qu’en témoigne le marché du travail totalement saturé ?”

D’après ce rapport, grâce à cette suppression des allocations familiales, la France sortirait gagnante sur les 2 tableaux :

  • 60 milliards d’euros d’économies sur le budget de l’Etat (montant des allocations familiales qui ne seraient plus versées) ;
  • Le taux de chômage baisserait de manière drastique et durable voire disparaîtrait.

Aussi, en remplacement de la politique allocataire pour les familles, l’Etat envisage une action radicalement opposée en pénalisant ces familles dans le cas où elles auraient 2 enfants ou plus :

“Nous voulons limiter les naissances à 1 enfant par famille. Et pour inciter au respect de cette politique de l’enfant unique, bonne pour le pays, nous allons pénaliser financièrement les foyers ayant 2 enfants ou plus. Nous préconisons des amendes forfaitaires de 500€ pour un 2ème enfant et de 1500€ par enfant supplémentaire.”

Cette politique de l’enfant unique à la Française n’est pour autant pas aussi radicale que la politique chinoise :

“Certes notre proposition de loi peut faire penser à la politique de l’enfant unique chinoise. Mais nous vous rassurons, cette loi ne sera pas aussi radicale : par exemple, nous aiderons plus que jamais les familles à avoir un accès gratuit aux moyens de contraception et d’IVG pour éviter d’avoir un 2ème enfant voire plus”, confient les rapporteurs de cette proposition.

En outre, les rapporteurs se veulent rassurant :

“La politique ne sera pas rétroactive. Les familles de 2 enfants ou plus n’auront aucune amende à payer. Ce sera seulement 12 mois après promulgation de la loi qu’entrera en vigueur la pénalisation et la distribution d’amendes aux foyers qui feront naître un 2ème enfant ou plus”.

La date du vote de cette proposition de loi n’est pas encore connue.

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Faits divers

“Allahu Akbar” : la mention affichée sur des établissements scolaires pour éviter des actes terroristes

TERRORISME / ETABLISSEMENTS SCOLAIRES –  13 établissements scolaires publics de région Parisienne ont décidé d’afficher la mention “Allahu Akbar” à leur entrée afin de prévenir toute attaque terroriste islamiste. D’autres établissements scolaires envisagent de procéder de même.

Jean-Denis Matthieu, proviseur du lycée Jules Ferry, a fait apposer la mention “Allahu Akbar” à l’entrée de son lycée pour éviter les attentats des terroristes islamistes, comme 13 autres établissements scolaires en France.

Consécutivement aux nombreux attentats qui ont frappé la France, le Ministère de l’Education Nationale a mis en place depuis plus d’un an et demi (Bulletin officiel du 13 avril 2017) un plan de sécurité pour tous les établissements scolaires afin d’éviter les attaques et attentats terroristes en leur sein. Ce plan vise à prévenir les menaces et accompagner les établissements scolaires pour assurer la sécurité des élèves et des personnels de l’Education Nationale.

Mais au-delà de ces recommandations officielles, certains établissements scolaires ont pris l’initiative de lutter contre les risques terroristes d’une manière originale : ils ont fait apposer la mention “Allahu Akbar” à l’entrée de leur établissement. Jean-Denis Matthieu, proviseur d’un lycée de l’Essonne, nous explique les raisons de cette mention :

“Les terroristes islamistes sont actuellement le groupuscule terroriste le plus menaçant pour notre sécurité. Il convient donc de prévenir toute attaque terroriste potentielle au sein de notre lycée provenant d’eux. Or, on sait qu’ils agissent soi-disant pour Allah. Alors, en apposant la mention ‘Allahu Akbar’ à l’entrée de mon établissement scolaire, je suis certain que cela les dissuadera d’entrer pour commettre un acte terroriste : s’ils croient qu’on aime Allah, ils n’ont aucune raison de nous attaquer !”

Toutefois, cette mention sur un établissement public ne porte-t-elle pas atteinte au principe de laïcité qui est au fondement du système éducatif français depuis la fin du XIXe siècle ?

“D’une part, notre mention Allahu Akbar ne présente aucune revendication religieuse. D’autre part, dans notre enceinte, aucune mention de Allah ou de n’importe quel autre Dieu ou religion n’est indiquée. Cette mention n’est apposée qu’à l’entrée de l’établissement scolaire et non en son sein. Ainsi, le principe de laïcité n’est nullement entaché et notre démarche est donc totalement conforme à la loi” justifie J-D Matthieu.

Quant à l’efficacité de ce système, le proviseur J-D Matthieu nous la garantit :

“Je connais personnellement des agents de la DGSI (ndlr : direction générale de la sécurité intérieure, service de renseignement français) qui m’ont assuré que grâce à cet affichage je diminuais les risques terroristes de manière drastique, voire que ce risque était quasi nul, d’après les informations qui leur sont remontées.”

En tout, on recense 6 collèges et 7 lycées qui ont affiché la mention “Allahu Akbar” à l’entrée de leur établissement scolaire, tous en région Parisienne (3 en Seine-Saint-Denis et dans les Yvelines, 2 dans le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne, 1 dans le Val d’Oise, les Hauts-de-Seine et l’Essonne).

De nombreux autres établissements scolaires, partout en France et tout particulièrement dans les REP et REP+ (réseaux d’éducation prioritaire) des zones sensibles envisageraient de faire de même.

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Transports

Fin des panneaux de direction d’ici 2025

SIGNALISATION ROUTIÈRE – La 2ème vague de la loi Environnement de 2010, dans son volet sur la défense du paysage, va être mise en oeuvre à partir de janvier 2025 pour une application stricte au 1er juillet 2025. A cette date, tous les panneaux de direction de type D seront supprimés.

En 2025, plus aucun panneau de direction de type D comme celui-ci ne sera présent dans le paysage routier français.

La loi Environnement votée en 2010, dans le cadre du Grenelle de l’environnement 2, s’articulait en 2 vagues concernant la défense et la protection du paysage :

  • Le 13 juillet 2015 les panneaux publicitaires en entrée de ville ont été interdits ;
  • Le 1er juillet 2025, tous les panneaux de direction de type D seront supprimés.

Les panneaux de direction de type D constituent tous les panneaux qui indiquent les directions et les distances jusqu’à une commune donnée. Si leur suppression a été décidée et entrera en vigueur en 2025, c’est parce qu’ils n’ont plus aucune utilité aujourd’hui, estime Pierre Blanchallon, chargé de mission sécurité routière au Ministère de la Transition écologique et solidaire et des Transports :

“Aujourd’hui, 96% des foyers français sont équipés d’un GPS ou d’un smartphone qui peut faire office. C’est pourquoi les panneaux directionnels de type D n’ont désormais plus aucune utilité. Il s’agit d’une signalisation obsolète. En effet, il suffit désormais d’écouter et de regarder le GPS pour savoir où aller, la distance restant à parcourir et le délai prévisionnel d’arrivée.”

Ainsi, si ces panneaux de direction sont obsolètes, le Ministère envisage de les supprimer afin de maintenir un “paysage authentique”, conformément aux dispositions de la loi Environnement de 2010 :

“La loi Environnement de 2010 incluait un volet ‘Défense du paysage’. Ce volet visait à redonner au paysage son allure authentique, et qu’il ne soit plus parasité par des panneaux inesthétiques qui entravaient la joliesse de la vue. Après les panneaux publicitaires en 2015, voici venu le tour des panneaux directionnels pour 2025. S’ils n’ont plus d’utilité, il faut les enlever ! Cela ne dérangera personne puisque personne ne s’en sert plus !” confie P. Blanchallon

Des aides financières seront proposées aux personnes qui ne seraient pas équipées de GPS ou de smartphones :

“Si en 2025 certaines personnes ne seraient toujours pas équipées de GPS ou équivalent, nous proposerons des aides à l’acquisition selon les revenus du foyer fiscal concerné. Cela pourra aller jusqu’à la gratuité du système basique de GPS pour les foyers les plus démunis.”

Ainsi, à partir de 2025, ne comptez plus sur les panneaux de direction !

Toutefois, de même qu’un dérogation à l’affichage publicitaire en entrée de ville existe pour les sites historiques, les produits du terroir et les activités culturelles, seuls les panneaux d’indication utiles pour la conduite des véhicules (type C), les panneaux de localisation (type E) et les panneaux d’information (type H) seront désormais autorisés dans le paysage routier français.

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Débats / Polémique

Pourquoi Nantes ne fait pas partie de la région Bretagne

GÉOGRAPHIE – Nantes est-elle en Bretagne ? Officiellement, non. Historiquement, oui. Selon les habitants, ça dépend. Après un long travail info-documentaire de notre équipe de journalistes, nous vous révélons les preuves irréfutables qui permettent d’affirmer que Nantes n’est pas en Bretagne.

Nantes n’est pas en Bretagne : les preuves irréfutables apportées par nos journalistes.

Nantes en Bretagne ou pas en Bretagne ? Le débat agite tout le Grand Ouest de la France depuis des décennies. Et pour cause, Nantes devient capitale de la Bretagne au XVe siècle, grâce à Jean V, François II et Anne de Bretagne. Mais en 1956, lors de la création des régions administratives françaises, c’est une révolution : Nantes, en Loire-Atlantique, est rattachée à la région Pays de la Loire et n’est donc de fait, plus en Bretagne !

Dès lors, de nombreux collectifs, manifestations et revendications ont été organisés afin que Nantes rejoigne la région Bretagne. En vain. Alors pourquoi Nantes ne parvient-elle pas à rejoindre la région Bretagne si elle est si proche de cette région ? Les raisons sont simples : Nantes ne partage plus rien de la culture Bretonne ! Voici un tableau récapitulatif des différences entre la région Bretagne et Nantes :

BRETAGNE NANTES
MÉTÉO

  • Il pleut tout le temps et il fait froid
  • La saison des pluies s’étend du 1er octobre au 30 septembre
  • 82% des Bretons disposent d’un ciré jaune et des bottes en caoutchouc
MÉTÉO

  • Il fait beau et la température est douce
  • La saison des pluies s’étend du 30 septembre au 1er octobre
  • 11% des Nantais disposent d’un ciré jaune
Le taux d’alcoolisme est de 57 %  (Plus de 7 fois supérieur à la moyenne nationale) Le taux d’alcoolisme est de 12% (légèrement supérieur à la moyenne nationale de 8%).
Le taux de dépression est de 42 % Le taux de dépression est de 18% (légèrement supérieur à la moyenne nationale de 16%).
839 boutiques, dont 33 magasins spécialisés, commercialisent des bigoudens. Aucune boutique digne de ce nom ne commercialise des bigoudens.
En moyenne, ce sont 10 bouteilles de cidre et/ou chouchen qui sont achetées chaque semaine par habitant. Les Nantais consomment davantage de bière. Le cidre et le chouchen ne sont consommés que marginalement.
Les spécialités culinaires de la Bretagne : les crêpes et galettes ! La spécialité culinaire de Nantes : le Petit Mouzillon !
Les crêpes bretonnes sont au beurre salé Les crêpes de Nantes sont au beurre sucré
97% des enfants qui naissent en Bretagne ont un prénom Breton Seulement 2% des enfants qui naissent à Nantes ont un prénom Breton
78% des Bretons passent leurs vacances dans leur région, au bord de la Manche ou de l’Atlantique. 88% des Nantais partent en vacances en dehors des Pays de la Loire (… et de la Bretagne).
70% des Bretons sont Punks : punks avérés (12% des Bretons), punks-friendly (34% des Bretons), punks refoulés (24% des Bretons) 76% des Nantais sont toujours d’accord avec l’ordre politique en place (quel qu’il soit).
96% des Bretons souhaitent l’indépendance de la Bretagne (les 4% restants n’ont pas dû comprendre la question …) 1% des Nantais souhaitent l’indépendance … de Nantes
Le biniou est l’instrument traditionnel de la Bretagne. Il est d’usage qu’au moins un membre de chaque foyer doit savoir en jouer. L’éclectisme musical est la règle à Nantes
65% des offices religieux sont dispensés par des Druides L’éclectisme religieux est la règle à Nantes
99% des Bretons croient qu’il y a des êtres féériques dans la forêt de Brocéliande et n’osent pas la fréquenter la nuit.

A noter : Comme les Bretons ne savent pas où se situe précisément la forêt de Brocéliande, cela explique qu’on ne voit jamais aucun Breton dans les forêts bretonnes la nuit !

De nombreuses animations ont lieu dans les forêts des environs de Nantes, notamment la nuit. Ils n’ont pas peur les Nantais.

A noter : 86% des Nantais partent à la chasse au dahu chaque soir d’été.

L’atout touristique de la Bretagne : Carnac Les atouts touristiques de Nantes : sites et monuments historiques multiples, nombreux parcs avec une riche biodiversité préservée, multitude de musées spécialisés, foultitude d’animations, concerts, spectacles, etc.
100 % des Bretons sont “Bretons avant tout !” 100% des Nantais sont Français (ou french-friendly)

Petit trait d’humour : les Nantais ont un regard de braise alors que les Bretons ont un regard de Breizh …

Ainsi, on comprend bien que les Nantais n’ont pas grand chose à partager avec les Bretons. C’est pourquoi on peut définitivement clore le débat sur Nantes et la Bretagne : Nantes n’est pas en Bretagne … et n’y sera … JAMAIS !

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Education

53% des enfants Français sont des hyperactifs surdoués

HYPERACTIVITÉ / DOUANCE / VIOLENCE SCOLAIRE – Les diagnostics d’hyperactivité et de douance à l’école et au collège ne cessent d’augmenter en France. On estime ainsi qu’aujourd’hui, 53% des élèves sont hyperactifs et surdoués. L’inadaptation du système scolaire à ces élèves expliquerait 88% des actes de violence à l’école et au collège.

53% des enfants Français sont des hyperactifs surdoués. L’inadaptation du système scolaire expliquerait 88% des actes de violence scolaire.

Les diagnostics d’enfants hyperactifs et intellectuellement précoces (surdoués), réalisés dans le cadre scolaire (seul endroit où peuvent être vus 99% des enfants de 6 à 16 ans) sont toujours plus nombreux. Pourtant, tout le monde ne partage pas cet avis :

“Les enfants sont irrespectueux et ne travaillent pas”, se plaignent de nombreux professeurs.

Or, leur hiérarchie ne cesse de leur rappeler que :

“Il n’y a pas de mauvais élève, mais seulement des enseignants qui ne savent pas s’y prendre”

Tandis que les parents estiment eux que leurs enfants :

” ne sont pas perturbateurs : ils sont hyperactifs ; ils ne sont pas stupides : s’ils ne travaillent pas bien, c’est parce qu’ils sont surdoués”.

L’Education Nationale quantifie ainsi à 53% le nombre d’enfants hyperactifs surdoués :

“Ces données sont des remontées officielles de tous les établissements scolaires (écoles élémentaires et collèges) de France, sans aucune exception, en juillet 2018. Les chiffres sont donc incontestables et totalement fiables. Ce sont donc 53% d’élèves hyperactifs surdoués que compte la France, au 1er juillet 2018, d’après ces remontées d’informations du terrain.” explique Yves Gelesse de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP).

Conséquemment, si le nombre d’incivilités et violences sont en hausse constante à l’Ecole, il ne faut pas en tirer un constat de violence généralisée selon Marlène Sivelet, chargée de mission “Climat scolaire et prévention des violences” à l’Education Nationale :

“Certes il y a de nombreux actes d’incivilités et de violence à l’Ecole et au collège notamment. Mais 88% de ces actes sont perpétrés par des enfants hyperactifs surdoués. Cela signifie que s’ils sont violents, ce n’est pas méchamment, c’est juste pour faire passer un message ; celui que l’Education Nationale ne sait pas les gérer selon leurs besoins spécifiques. Ces élèves violents ne sont donc pas des coupables, mais bel et bien des victimes. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas les sanctionner”.

En résumé, si les élèves ont un comportement perturbateur, c’est parce qu’ils sont hyperactifs. S’ils n’apprennent rien, c’est parce qu’ils sont surdoués. Et s’ils semblent ne rien comprendre, c’est parce que les enseignants ne savent pas s’y prendre avec eux. 53% des élèves, diagnostiqués hyperactifs et surdoués, souffrent ainsi d’un système scolaire qui leur est inadapté et qui ne parvient pas à répondre à leurs besoins. En effet, ces élèves répondent à cette inadaptation du système scolaire par des actes d’incivilité et de violence (88% des actes sont commis par ces élèves hyperactifs et surdoués).

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Politique

Démission Hulot : une stratégie de diversion pour faire oublier l’affaire Benalla

POLITIQUE – Nicolas Hulot vient d’annoncer sa démission du Gouvernement ce mardi 28 août. Toutefois, cette démission ne serait pas la conséquence d’une conviction personnelle de Nicolas Hulot, mais d’une stratégie de diversion du Gouvernement pour détourner l’attention de l’affaire Benalla qui recèle de scandales.

Démission de Nicolas Hulot du Gouvernement : une stratégie de diversion pour faire oublier l’affaire Benalla selon certains experts.

L’affaire Benalla, pour laquelle nous vous avons fait de nombreuses révélations (“Il n’y a pas d’affaire Benalla“, “G. Collomb : ‘Je ne sais rien de l’affaire Benalla’“, “A. Sorkin propose un remake de ‘The West Wings’“, “Macron nous explique tout sur les violences de Benalla“), semble s’être éteinte en ce début de rentrée. Et pour cause : la démission de Nicolas Hulot du Gouvernement, annoncée en direct sur France Inter Mardi 28 août, occupe tout l’espace médiatique.

C’est a priori sans prévenir ni Emmanuel Macron ni Edouard Philippe que le ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, a annoncé qu’il démissionnait de son poste de ministre de la Transition Ecologique au Gouvernement. Or, selon nos informations et analyses, Nicolas Hulot n’avait pas plus envie que ça de démissionner. Il s’agirait en fait d’une stratégie de communication politique ; une stratégie de diversion qui consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants, et tout particulièrement de l’affaire Benalla, très embarrassante pour Emmanuel Macron.

François Cosarsi, expert en gestion de crise, nous explique cette stratégie de diversion :

“La stratégie de diversion est un élément primordial du contrôle social. Il s’agit de détourner l’attention des citoyens des problèmes importants qui agitent, dans ce cas, la politique. Et quoi de mieux pour manipuler les citoyens que les médias ?

Alors, les communicants du Gouvernement et/ou de l’Elysée se sont demandés comment intéresser les médias. Et rien de tel qu’une démission d’un membre du Gouvernement pour monopoliser l’espace médiatique durant de nombreux jours, semaines voire mois en dévoilant par la suite des informations peu signifiantes !

Nicolas Hulot aura été le bouc-émissaire de cette décision. Il est vrai qu’il n’était pas bien au Gouvernement, donc la décision de démission volontaire semble très plausible, ce qui fait que les médias ne vont pas chercher plus loin que la simple annonce de Nicolas Hulot. Et tout est très bien monté : l’annonce de Nicolas Hulot soi-disant faite de manière impromptue, sans que personne n’ait été préalablement informé ; les larmes et l’émotion dans la voix de Nicolas Hulot lors de cette annonce ; etc.”.

Ainsi, Nicolas Hulot servirait une stratégie de communication poussée à son paroxysme pour détourner l’attention. Mais pourquoi opter pour une décision aussi radicale ?

Nicolas Landot, Maître de conférence en Sciences Politiques explique un besoin de détourner l’attention de l’affaire Benalla qui recèlerait a priori de nombreuses autres informations compromettantes :

“L’affaire Benalla est un boulet pour le Gouvernement. Elle n’a cessé de révéler des dysfonctionnements et irrégularités au sein de l’Elysée notamment. Peut-être y a-t-il encore d’autres scandales liés à cette affaire, d’où le besoin de détourner l’attention de manière durable. Et rien de tel pour faire abandonner des esprits l’affaire Benalla que de faire démissionner un ministre ! Ainsi, tous les médias (qui ont une influence énorme sur les citoyens) se focaliseront sur cette démission puisque la pêche aux informations sera très facile ; et plus personne ne cherchera à soulever des lièvres dans l’affaire Benalla. Il est plus simple (plus rapide, moins onéreux, plus efficace en terme d’audimat) pour les médias de restituer l’information servie sur un plateau (ndlr : démission de Hulot) que de mener des investigations (ndlr : affaire Benalla).”

Ainsi, la démission de Nicolas Hulot consisterait en une stratégie de diversion menée de main de maître par les communicants du Gouvernement et de l’Elysée afin de faire oublier les frasques passées, et peut-être à venir, révélées par l’affaire Benalla.

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Loi / Justice

Pédophilie dans l’Eglise : la surprenante défense de certains prêtres accusés

PÉDOPHILIE – Les scandales de pédophilie ne cessent d’entacher l’Eglise. Face à ces accusations d’abus sexuels sur mineurs, certains prêtres ont adopté une drôle de défense : ils ont déclaré avoir mal interprété certains textes et consignes religieux.

Pédophilie : des prêtres accusés d’abus sexuels sur mineurs adoptent une surprenante défense.

L’Eglise Catholique est entachée par une série d’affaires d’abus sexuels sur mineurs dans de nombreux pays, depuis plusieurs années. Ces actes pédophiles ont été commis par des prêtres, des religieux ou des laïcs en mission ecclésiale. Alors que le scandale de la pédophilie dans l’Eglise est d’autant plus grave que de nombreuses affaires sont couvertes ou étouffées par la hiérarchie ecclésiastique, la défense de certains prêtres accusés est surprenante. Ils déclarent avoir mal interprété des textes saints et consignes religieuses transmises par leur hiérarchie :

“Nous avons reçu de notre hiérarchie un document dans lequel on pouvait lire ‘Afin de bien vivre votre Carême, faites-vous un jeûne sérieux’. Nous n’avons pas vu l’accent circonflexe, mal passé à la photocopieuse. Alors, nous avons suivi les consignes et avons choisi un jeune sérieux, c’est-à-dire nos sacristains, enfants de choeur et enfants du catéchèse pour avoir des relations sexuelles avec eux. Mais ce n’était pas violent, nous l’avons fait avec amour !”

Il n’y a pas que cette consigne de leur hiérarchie que les prêtres ont mal interprétée, puisque des textes évangéliques sont également concernés :

“Dans l’Evangile selon St Marc, chapitre 10, versets 13 à 16 il est écrit que Jésus dit : ‘Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent’. On a interprété cela comme le fait qu’il fallait accueillir les enfants dans notre intimité, et donc avoir des relations intimes avec eux. Mais toujours en les respectant !”

Et le second texte religieux mal interprété est :

“Dans un autre évangile, il est dit ‘Dieu est amour. Celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui (1 Jn 4:16)’. Alors, pour demeurer en celui qui croit en Dieu, on a supposé qu’il fallait le pénétrer. Mais nous l’avons fait avec douceur et tendresse.”

Ainsi, à cause de ces 3 mauvaises interprétations, les prêtres plaident la non culpabilité :

“Nous sommes des religieux et suivons scrupuleusement les consignes qui nous sont données par notre hiérarchie et les Écrits Saints. Malheureusement, il s’avère que nous avons mal interprété ces 3 textes qui concordaient tous pour défendre les relations sexuelles des religieux avec les enfants. C’est pourquoi nous plaidons non coupables. Nous assumons notre responsabilité dans ces actes, mais en aucun cas nous ne pouvons être désignés coupables. Nous allons nous confesser pour expier nos pêchés et être ainsi pardonnés.”

Cette défense expliquerait d’ailleurs pourquoi certains religieux haut placé auraient tu ces affaires : selon eux, les prêtres responsables ne sont pas coupables, d’où le fait qu’il était inutile d’en parler ! Il ne s’agirait donc aucunement d’étouffer un scandale puisque selon eux cela ne serait pas si grave.

Les scandales de pédophilie ne cessent d’ébranler l’Eglise et d’éclabousser bon nombre de prêtres qui, pour certains, érigent une défense pour le moins…. surprenante.

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Loi / Justice

Les propriétaires étrangers d’animaux nés en France seront naturalisés Français à leur demande

NATURALISATION FRANÇAISE – A compter du 1er janvier 2019, les propriétaires étrangers d’animaux nés en France pourront être naturalisés Français en adressant une demande auprès de la Préfecture de leur domicile, en France.

Les propriétaires étrangers d’animaux nés en France pourront être naturalisés Français beaucoup plus facilement à compter du 1er janvier 2019.

La demande de naturalisation Française va être facilitée pour les propriétaires étrangers d’animaux nés en France durant leur séjour régulier. En effet, la loi de naturalisation a été assouplie afin de faciliter les demandes des étrangers à acquérir la nationalité Française dans le but de s’occuper de leurs animaux nés en France.

Cette facilitation de la naturalisation émane d’une demande conjointe de plusieurs associations de protection animale et d’associations en faveur de la naturalisation des étrangers en France.

Zoé Bastard, présidente de l’association de protection animale “A 4 pattes” explique pourquoi elle a milité en faveur de la naturalisation des étrangers, propriétaires d’animaux nés en France :

“Un animal est un être vivant qui a besoin d’un humain pour s’occuper de lui, a fortiori lorsqu’il est tout petit. Aussi, on constatait que de nombreux propriétaires d’animaux en France, de nationalité étrangère, devaient repartir au bout d’un certain temps dans leur pays et laisser l’animal livré à lui-même. Oh, généralement, ils demandaient à un voisin, un ami, de s’occuper de l’animal. Mais imaginez-vous la douleur aussi bien pour l’animal que pour l’homme de se voir ainsi séparés ? C’est ignoble ! C’est pour cela que mon association a milité, aux côtés de nombreuses autres associations de protection animale, afin de permettre aux propriétaires étrangers d’animaux d’être naturalisés Français pour pouvoir rester aux côtés de leurs animaux. C’est similaire à un rapprochement familial, car n’oublions pas qu’un animal  est un être vivant qui fait partie intégrante de la famille !”

Irina Sovenko, présidente de l’association “France Naturalisation” rejoint l’avis de Zoé Bastard :

“Un animal est un être vivant. Il est membre d’une famille. Il est inconcevable de constater qu’aujourd’hui encore des familles soient déchirées, c’est-à-dire qu’un animal soit séparé de ses ‘parents’ qui doivent repartir à l’étranger faute de papiers en règle. En effet, les ‘parents’ de l’animal ont énormément de difficultés à ramener leurs animaux dans leur pays pour des raisons vétérinaires évidentes. D’ailleurs, les animaux sont davantage protégés en France que dans bon nombre d’autres pays. Alors il me semble du devoir de la France d’accueillir ces familles qui ont des animaux en France, afin que tous bénéficient du système protecteur de la France, terre d’asile et pays des Droits de l’Homme n’oublions pas.”.

Suite à cette demande émanant de 156 associations, et d’une pétition qui a déjà recueilli 75.423 signatures au 22/08/2018, le Gouvernement a cédé ; il a décidé d’assouplir les règles de la naturalisation en faveur des propriétaires d’animaux nés en France. Désormais, la loi Française prévoit que :

“Les étrangers, propriétaires d’un ou plusieurs animaux nés en France durant leur séjour régulier dans le pays, peuvent solliciter une demande de naturalisation auprès de la préfecture de leur lieu de résidence.  La décision du préfet est alors transmise sans délai au ministre chargé des naturalisations.”

La loi, non rétroactive, prendra effet au 1er janvier 2019. Ainsi, être propriétaire d’un animal né en France permet de prétendre à acquérir la nationalité Française facilement, pour le bien-être de tous.