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Mort de Steve : le rapport de l’IGA préconise de détourner le cours de la Loire

NANTES / MORT DE STEVE – Après que le rapport de l’IGPN a dédouané la police dans la mort de Steve, l’IGA qui a été saisie par le Premier Ministre préconise de détourner le cours de la Loire.

La ville de Nantes va-t-elle détourner le cours de la Loire afin qu’elle ne traverse plus la ville ? C’est en tout cas la revendication “essentielle” émise par l’IGA.

Mardi 30 juillet, le corps de Steve, disparu suite à une intervention policière lors de la fête de la Musique, a été retrouvé dans la Loire. Le rapport de l’IGPN, remis au Premier Ministre le 16 juillet et rendu public le 30, conclut que :

il ne peut être établi de lien entre l’intervention des forces de police et la disparition de Steve

Déclaration du Premier Ministre à la Presse, mardi 30 juillet, d’après le rapport de l’IGPN

Dans cette même déclaration à la presse, le Premier Ministre a fait savoir qu’il saisissait l’IGA, Inspection Générale de l’Administration, pour déterminer les responsabilités de ce drame : police, Préfecture, mairie, etc. ?

Quelques heures seulement après avoir été saisie, l’IGA émet déjà une première recommandation qu’elle définit comme “essentielle” :

Il faut impérativement détourner le cours de la Loire afin qu’elle ne traverse plus Nantes. Ainsi, il n’y aura plus aucun drame.

Préconisation de l’IGA

La Mairie de Nantes va-t-elle suivre ces recommandations et détourner la Loire ? Contactée, elle n’a pas souhaité répondre à nos questions.

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Un homme tue sa femme après avoir regardé un gif d’otarie !

HOMICIDE / GIF – Marcel M., internaute passionné, est littéralement devenu fou après avoir regardé un gif. Souffrant de T.O.C.s, il a passé plus de 8 heures à regarder ce gif d’otarie qui tourne, avant de tuer sa femme qui lui demandait ce qu’il faisait.

L’otarie qui tourne : le gif qui tue.
Marcel M., après avoir regardé plus de 8h ce gif d’otarie qui tourne, a tué sa femme.

Tous les week-ends, Marcel surfe sur Internet pour se détendre, après une longue semaine de travail comme ouvrier ; il regarde alors des vidéos humoristiques, échange des messages sur les réseaux sociaux, consulte des petites annonces, lis les brèves et informations de sites d’actualité, etc.

Rien d’anormal jusqu’à ce qu’il tombe sur un gif animé d’otarie qui tourne, comme nous l’explique Thomas, son fils de 14 ans, présent lors du drame :

Papa était sur Internet depuis 8-9 heures, comme il le fait tous les samedis matin. Mais d’habitude, il y reste 1 ou 2 heures. Quand maman l’a appelé à 12h30 pour manger, il lui a répondu qu’il ne pouvait pas, qu’il était en train de compter combien de fois l’otarie tournait. Alors on a mangé tout seuls.

Malgré les rappels de sa femme durant tout le début d’après-midi, Marcel restera devant l’écran, toujours en justifiant qu’il comptait combien de fois l’otarie tournait :

“Papa était de plus en plus énervé quand maman lui disait de quitter l’ordinateur. Et il répétait tout le temps ‘Je compte combien de fois l’otarie tourne, me dérange pas !'” dira Thomas.

Cette tension a atteint un niveau tel qu’elle se soldera par une issue dramatique :

“Il était un peu plus de 17 heures quand j’ai entendu maman très énervée rentrer dans le bureau pour éteindre l’ordinateur de force. Là, papa s’est mis à hurler sur maman, que je n’ai plus entendue. Quand je suis allé voir ce qu’il se passait, j’ai vu mon père qui pleurait et maman à terre qui ne bougeait plus, avec plein de sang sur la tête. J’ai eu peur, mais papa m’a dit d’appeler la police, ce que j’ai fait immédiatement” décrira Thomas.

Arrivés sur les lieux du drame, les policiers interpelleront sans difficulté Marcel M. Les explications de ce meurtre sont pour le moins saugrenues :

Je souffre de Troubles Obsessionnels Compulsifs. Alors quand je suis tombé sur ce gif animé d’otarie qui tournait, mon cerveau m’a obligé à compter le nombre de tours qu’elle faisait.

J’ai compté, compté, compté, sans cesse … Et en même temps ma femme qui ne cessait de m’appeler pour manger puis pour arrêter Internet.

Alors quand elle est venue et qu’elle a tout éteint, j’ai perdu le contrôle. Ne pouvant plus compter, mon cerveau a craqué et je l’ai assommée avec le presse-papier que j’avais sous la main.

Déclaration de Marcel M., meurtrier présumé de sa femme, lors de son arrestation.

Le problème était en effet que ce gif était une boucle qui se répétait indéfiniment et que le comptage exhaustif était donc par définition impossible.

Aussi, pour se prémunir de ce genre de problèmes, les autorités préconisent d’obliger tous les gifs à disposer de la mention “Image en répétition infinie” clairement lisible, afin que toutes les personnes qui les regardent sachent pertinemment qu’ils ont à faire à une image qui tourne en boucle.

De même, les médecins déconseillent aux personnes souffrant de troubles obsessionnels compulsifs de regarder des gifs.

Marcel M. sera jugé par la Cour d’Assises en septembre prochain, où il sera poursuivi pour homicide volontaire et où il risque la réclusion criminelle à perpétuité.

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Jura : un chasseur confond sa jambe avec un lièvre et se tire dessus

ACCIDENT DE CHASSE – Un chasseur des environs de Champagnole, dans le Jura, s’est tiré dessus en croyant que sa jambe était … un lièvre !

Un chasseur du Jura se tire dans la jambe en croyant qu’il s’agissait d’un lièvre.

Après les accidents de chasse où les chasseurs tirent sur des promeneurs ou sportifs, voici venir les accidents de chasse où les chasseurs se tirent sur eux-mêmes …

C’est en effet une déconcertante mésaventure qui est arrivée à Denis M., un chasseur des environs de Champagnole, dans le Jura. Alors qu’il était parti chassé, dimanche 23 décembre, Denis M. s’est soudainement tiré dessus. Choqué, il parviendra toutefois à prévenir les secours. Interrogé par les gendarmes sur les causes de l’accident, il leur expliquera qu’“[il a] confondu sa jambe avec un lièvre à ses pieds”.

Les tests d’alcoolémie et de stupéfiants se sont révélés négatifs. L’ONCFS, également sur place, a vérifié que le chasseur était en règle, ce qui était le cas (plan de chasse déclaré).

Denis M., assez sérieusement touché, restera hospitalisé au moins 1 mois avec de longues semaines de rééducation :

“Je ne me suis pas loupé ! Je pense qu’il faudra que je porte des lunettes à l’avenir …” ironise-t-il.

“Mais je peux vous assurer que je vais continuer à chasser. Ce n’est pas un coup de fusil qui va me faire peur !”

Chaque année, ce sont entre 100 et 200 accidents de chasse qui sont recensés par l’ONCFS.

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Les forces de l’ordre infiltrées par des Gilets Jaunes

Après les policiers en civil qui surveillent les manifestations, on a pu constater, lors de la manifestation du 8 décembre à Paris, que des Gilets Jaunes avaient infiltré les forces de l’Ordre.

Des Gilets Jaunes ont infiltré les forces de l’ordre lors de la manifestation du 8 décembre à Paris.

Après la rumeur sur l’infiltration de soi-disant policiers casseurs, la vérité a été rétablie : il n’y a que des policiers en civil dont la mission est de surveiller l’intérieur même de la manifestation, comme cela est toujours le cas lors de manifestations d’envergure.

Mais on a pu constater lors de la manifestation du 8 décembre des Gilets Jaunes à Paris un mouvement nouveau ; certains manifestants ont infiltré les forces de l’Ordre dès le début des manifestations, très tôt le dimanche matin et durant toute la journée. La mission de ces gilets jaunes infiltrés étant d’informer les manifestants des plans stratégiques de déploiement et d’intention d’action des forces de l’ordre en temps réel.

Aucun Gilet Jaune infiltré n’a été démasqué par les forces de l’ordre. Charly est l’un de ces Gilets Jaunes infiltrés et il nous explique comment il a agi pour s’infiltrer aux côtés des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) parisiennes :

“Pour infiltrer les forces de l’ordre, il y a 2 méthodes. La première, passer les concours pour intégrer les compagnies de sécurité. Cela prend plusieurs années. La seconde, revêtir leurs vêtements et se faire passer pour des policiers (ndlr : attention, cette action est bien évidemment illégale et les sanctions sont très sévères – Voir bas de page).  Cela prend quelques heures.


Je suis allé me procurer une fausse tenue de CRS dans un quartier de la banlieue parisienne très célèbre pour ce type de commerce illégal. Après quelques vérifications d’usage que je n’étais pas policier ou militaire, j’ai pu acquérir une tenue complète pour 1500€. Je ne sais pas si c’est issu d’un vol ou une copie, mais peu importe, le but étant l’infiltration. Il ne me reste alors plus qu’à me glisser aux côtés des CRS qui ne se rendent compte de rien, durant la manifestation.”

Une fois infiltré, Charly communique toutes les informations dont il a connaissance à ses amis, par téléphone. 

Selon Charly, 6 Gilets Jaunes ont infiltré les forces de l’ordre lors de la manifestation du 8 décembre.

“Je rassure tout le monde. Notre infiltration ne vise pas à faciliter le travail des casseurs, puisque je suis moi-même pacifiste et contre ces violences. Elle consiste seulement à nous aider à placer et déplacer nos camarades Gilets Jaunes dans des endroits à fort impact où les forces de l’ordre ne peuvent pas nous contenir. La finalité consiste à gagner la bataille de l’image.” nous confie Charly.



A NOTER : L’usurpation de signes réservés à l’autorité publique est fortement réprimandée en France. Le port illégal d’uniforme est, en droit pénal français, prévu et réprimé par l’article 433-15 du code pénal (loi du 5 août 2013) :

« Est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende le fait, par toute personne, publiquement, de porter un costume ou un uniforme, d’utiliser un véhicule, ou de faire usage d’un insigne ou d’un document présentant, avec les costumes, uniformes, véhicules, insignes ou documents distinctifs réservés aux fonctionnaires de la police nationale ou aux militaires, une ressemblance de nature à causer une méprise dans l’esprit du public.
Les mêmes peines sont applicables au fait, par toute personne, de faire publiquement usage d’un emblème ou d’une dénomination présentant avec l’un des signes distinctifs des conventions signées à Genève le 12 août 1949 et de leurs protocoles additionnels une ressemblance de nature à causer une méprise dans l’esprit du public ».

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Le Gouvernement propose aux Gilets Jaunes de manifester dans des salles des fêtes

MANIFESTATION / GILETS JAUNES – Le Gouvernement, soucieux de la préservation de l’ordre public et du bien-être de tous ses citoyens, propose aux Gilets Jaunes de manifester dans des salles des fêtes. L’objectif consistant à “assurer un confort mérité pour ces manifestants” tout en “préservant la sécurité de chacun”, ainsi que l’a déclaré Benjamin Griveaux, porte-parole du Gouverneme, dans son allocution du 21 novembre.

Les Gilets Jaunes sont invités par la Gouvernement à manifester dans des salles communales pour assurer leur “confort” et par là-même “préserver la sécurité de tous”.

Malgré la fermeté annoncée par le Gouvernement concernant la hausse des taxes, ainsi que l’ont déclaré le Ministre de l’intérieur Christophe Castaner et le Premier Ministre Edouard Philippe à plusieurs reprises, le dialogue semble toujours très ouvert et de plus en plus courtois entre les Gilets Jaunes et le Gouvernement.

Lors de son allocution du 21 novembre, Benjamin Griveaux a annoncé que le Gouvernement proposait aux Gilets Jaunes de leur mettre à disposition des salles communales gratuitement, en accord avec les Maires des communes concernées :

“Nous invitons tous les Gilets Jaunes à assurer leur manifestation dans les salles communales, gratuitement, plutôt qu’en extérieur. Bien évidemment, la demande de manifestation dans les salles communales doit se faire avec l’autorisation des Maires des communes concernées. C’est pourquoi nous avons demandé aux Préfets de chaque département de transmettre des informations aux Maires afin qu’ils favorisent l’accès des Gilets Jaunes aux salles communales gratuitement, sous réserve qu’ils les restituent dans l’état dans lequel ils les ont trouvées” a indiqué le porte-parole du Gouvernement.

Si le Gouvernement veut offrir cet accès gratuit aux salles communales, c’est à la fois pour assurer le confort de manifestation aux Gilets Jaunes et pour préserver l’ordre public :

“Nous sommes des humains avant d’être des hommes politiques. C’est pourquoi, plutôt que d’être dehors où il fait froid, [les Gilets Jaunes] pourront se rassembler tous ensemble dans un lieu chauffé. On souhaite assurer un confort pour ces manifestants très engagés, qui le méritent.  En outre, l’ambiance dans ces salles des fêtes sera d’autant plus décontractée : ils pourront manifester tout en jouant aux cartes, en partageant des repas, cafés, etc.

De même, grâce à cette mise à disposition des salles communales pour les manifestations des Gilets Jaunes, nous préservons la sécurité de chacun, manifestants comme usagers de la route.

Cela permet d’apaiser tout le monde, tout en assurant le droit de manifester de chacun, pour le bien de tous” a conclu le porte-parole du Gouvernement, visiblement ému, dans son allocution du 21 novembre.

Ainsi, les groupes de Gilets Jaunes sont cordialement invités, s’ils le souhaitent, à manifester dans des salles communales avec l’accord du Maire de la commune. En off, Benjamin Griveaux a également suggéré que s’il y avait plus de manifestants que de places disponibles dans ces salles communales, les citoyens étaient cordialement invités à ouvrir leur porte à ces manifestants.

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Boutique de l’Elysée : un gilet jaune mis en vente !

BOUTIQUE ELYSEE / GILET JAUNE – Surfant sur la vague de mécontentement des gilets jaunes, l’Elysée vient de mettre en vente sur sa boutique officielle un gilet jaune siglé du logo de l’Elysée.

Après les préservatifs “Brigitte Macron”, en rupture de stock quelques jours seulement après leur mise en vente, la boutique de l’Elysée fait encore polémique. Elle vient de commercialiser un accessoire vestimentaire qui ne va pas forcément plaire à tout le monde. En effet, depuis samedi 17 novembre à 8h00 on peut voir un gilet jaune “Elysée” (avec le fameux logo), en vente sur le site officiel de la boutique de l’Elysée :

Un gilet jaune “Elysée” mis en vente dans la boutique officielle de l’Elysée !

Outre le fait que la commercialisation de ce gilet surfe sur la vague de mécontentement des “Gilets Jaunes”, son prix de 55€  et son logo “Elysée” risquent d’exaspérer les Français qui manifestent justement contre le Gouvernement en raison de leur pouvoir d’achat en berne …

Nous déconseillons à quiconque de revêtir ce gilet jaune pour aller manifester !

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[Enquête] Des gilets jaunes aux yellow blocks : une infiltration omniprésente qui fait trembler le Gouvernement

[ENQUÊTE] GILETS JAUNES / YELLOW BLOCKS (YB) – Le mouvement des Gilets Jaunes, mouvement contestataire citoyen lancé courant octobre 2018, n’est pas sans cacher une infiltration omniprésente de ces contestataires dans tous les secteurs d’activité, partout en France (et dans le monde), depuis de nombreuses années déjà. Ces Gilets Jaunes qui ont revêtu leur tenue depuis bien avant cette mobilisation, c’est-à-dire le noyau dur ou coeur historique du mouvement, sont appelés les Yellow Blocks, sortes de black blocks pacifistes. Malgré ce pacifisme, l’Etat se montre très inquiet face à ces Yellow Blocks présents partout et qui officient dans l’ombre, après que les Gilets Jaunes ont démontré un coup de force sans précédent.

Dans l’ombre des Gilets Jaunes, les Yellow Blocks (YB), cœur historique du mouvement contestataire.

Lancé courant octobre pour une mise en oeuvre concrète le samedi 17 novembre 2018, le mouvement des gilets jaunes a mobilisé plusieurs centaines de milliers de citoyens avec un soutien de plus de 75% des Français selon plusieurs sondages.

Mais au-delà du mouvement citoyen des gilets jaunes, c’est-à-dire des personnes qui ont affiché voire revêtu leur gilet jaune en signe de soutien en participant ou non aux manifestations, se cache un mouvement beaucoup plus discret, bien que totalement pacifique : les Yellow Blocks (abrégés parfois “YB”).

En clair, les Gilets Jaunes sont les manifestants occasionnels qui rejoignent les mouvements citoyens tandis que les Yellow Blocks, le noyau dur du mouvement, officient dans l’ombre, depuis de nombreuses années, sans pour autant manifester. Pour autant, ces Yellow Blocks tiennent à toujours revêtir leur gilet jaune :

“Un Yellow Block est un acteur du changement dans l’ombre. Toutefois, nous assumons notre qualité de Yellow Block en revêtant notre gilet jaune sur notre lieu de travail en permanence. Nous ne sommes pas une organisation terroriste puisque nous n’agissons que dans la légalité. Mettre notre gilet jaune sur notre lieu de travail, c’est montrer que nous sommes là tout le temps et partout, on ne peut pas nous oublier”, nous confie Henry Piquet, éboueur à Paris.

Les Yellow Blocks constituent un mouvement historique dont on estime l’apparition dans les années 90, comme nous l’explique Jean-Jacques Goff,  maître de conférence en histoire contemporaine :

“Bien avant le mouvement citoyen des Gilets Jaunes, il y a eu la naissance d’un mouvement pacifique, endormi (ndlr : non actif) qu’on appelle les Yellow Blocks. Ils sont apparus en août 1992, après qu’un décret a été publié par l’Etat. Ce n’est toutefois que suite à un autre décret, du 11 janvier 1993, que le nombre de Yellow Blocks a explosé. Aujourd’hui, on peut affirmer que les Gilets Jaunes composent la face émergée de l’iceberg : celle qui agit et qui tend à fondre au fil du temps par lassitude, tandis que les Yellow Blocks constituent le socle solide de l’iceberg, qu’on ne voit pas mais qui est bien ancré dans l’océan de la société.”

Cette omniprésence des Yellow Blocks que nous révèle Jean-Jacques Goff est en effet une réalité puisque de très nombreux secteurs d’activité sont touchés par leur omniprésence : travaux publics, ramassage des ordures, logistique, personnels travaillant sur les pistes d’aéroport, transport routier et ferroviaire, sociétés d’autoroutes, etc.

Ces Yellow Blocks ont même infiltré les services de secours et de police :

“Lorsque je suis en intervention, je revêts toujours un gilet jaune, tout comme l’immense majorité de mes collègues. Nous sommes des Yellow Blocks qui s’assumons. Toutefois, notre fonction nous interdit de le revendiquer. ” nous avoue Pascaline (son prénom a été changé), officier de police à Bordeaux.

Ainsi, on dénombre plus de 1 million de Yellow Blocks, membres pacifistes qui constituent le noyau dur des Gilets Jaunes, pour 50 millions de gilets jaunes (Français qui soutiennent le mouvement contestataire.

“Même si le mouvement des Gilets Jaunes s’essouffle voire s’asphyxie, le noyau dur des Yellow Blocks demeurera toujours ; toujours à l’oeuvre, toujours discret” explique Jean-Jacques Goff.

Michel, transporteur routier, est l’un des membres historiques des Yellow Blocks :

“Je suis l’un des pionniers des Gilets Jaunes, ceux qu’on appelle les Yellow Blocks. Nous sommes pacifistes mais nous agissons lorsque cela est nécessaire. Auparavant, c’étaient nous, les Yellow Blocks, qui devions agir nous-mêmes. Les grèves de la SNCF, c’est nous. Les grèves des routiers, c’est nous. Aujourd’hui, grâce aux gilets jaunes, nous voyons que ce ne sont plus les Yellow Blocks qui agissent, mais tous les citoyens. C’est comme une armée : les Yellow Blocks constituent un moyen de pression dans l’ombre, qui n’agit plus mais qui est prêt à réagir à tout abus ; tandis que les gilets jaunes eux sont notre armée d’intervention. En clair, on ne peut que faire peur à l’Etat tant nous sommes puissants !”

Michel prévient :

“Si les gilets jaunes, notre armée d’intervention, n’est pas entendue, ce sont les Yellow Blocks qui vont intervenir. Et je ne vous raconte pas le blocage que nous pouvons effectuer : le domaine des transports, c’est nous, alors imaginez que nous intervenions en plus des Gilets Jaunes : le pays serait intégralement bloqué et l’Etat ne pourrait plus rien faire !”

Enfin, Michel souhaite faire passer un message à tous les citoyens :

“Rejoindre temporairement le mouvement des Gilets Jaunes, c’est bien. Mais soutenez encore davantage les Yellow Blocks en revêtant votre gilet jaune sur votre lieu de travail, quelque soit votre secteur d’activité !”

En conclusion, le mouvement des gilets jaunes, qu’il s’essouffle ou s’amplifie, disparaisse à jamais ou réapparaisse, n’est que la partie émergée de l’iceberg que constituent les Yellow Blocks. Le noyau dur que constituent les Yellow Blocks est donc toujours là, omniprésent, prêt à intervenir pour bloquer le pays, que ce soit avec l’aide des citoyens (gilets jaunes) ou sans eux. Les Yellow Blocks : un volcan en sommeil qui peut entrer en éruption à tout moment …

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Gilet jaune : La Poste annule le renouvellement des gilets de ses guichetiers

GILETS JAUNES / LA POSTE – La Poste avait prévu de renouveler les gilets de ses guichetiers à compter du 19 novembre, en leur fournissant un gilet de couleur jaune “fluo pop”. Mais pour ne pas être assimilée au mouvement des Gilets Jaunes, La Poste a décidé d’annuler ce renouvellement.

Le nouveau gilet jaune fluo pop “La Poste” ne verra pas le jour, pour risque de confusion avec le mouvement contestataire des Gilets Jaunes.

La Poste avait renouvelé les gilets de ses guichetiers à partir de janvier 2016, en leur offrant un look plus moderne avec une coupe plus dynamique et une couleur gris anthracite. Plus de 2 ans et demi plus tard, la fameuse entreprise avait prévu de les renouveler encore, à compter du lundi 19 novembre. L’objectif consistait à moderniser la coupe en la rendant plus “parisienne” et plus chic, d’après un modèle dessiné par Jean-Paul Gaultier.

Mais outre la coupe, l’élément marquant de ce nouveau gilet était qu’il devait se rapprocher de la couleur historique de La Poste, tout en la modernisant. Ainsi, le “Jaune La Poste” devait être modernisé en un “Jaune Fluo Pop”, d’après les premiers croquis de mode du couturier Jean-Paul Gaultier.

Malheureusement, hasard du calendrier, ce nouveau gilet Jaune Fluo Pop n’était pas sans rappeler les fameux gilets jaunes des manifestants éponymes. Face à ce constat, La Poste a décidé de purement et simplement annuler le renouvellement des gilets de ses guichetiers :

“Consécutivement au mouvement des Gilets Jaunes, et afin d’éviter toute confusion entre nos guichetiers et les partisans de ce mouvement, nous avons décidé d’annuler, avec regret, le renouvellement des gilets de nos équipiers. La couleur jaune fluo pop de nos gilets risque en effet d’être assimilée à la couleur des gilets jaunes de sécurité arborés par les manifestants dans leurs mouvements revendicatifs.”, peut-on lire dans un communiqué du groupe.

Ainsi, pas de gilet jaune pour La Poste !

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Incidents : 32 automobilistes en panne, pris pour des manifestants gilets jaunes, verbalisés !

INCIDENTS / MANIFESTATION DES GILETS JAUNES – Outre les graves accidents lors des manifestations des Gilets Jaunes (1 décès et plusieurs blessés), des incidents mineurs sont à noter : 32 automobilistes qui étaient arrêtés pour cause de panne et qui avaient revêtu leur gilet jaune, ont été verbalisés pour “manifestation illégale”.

Martial, 1 des 32 automobilistes verbalisés en France pour manifestation illégale … alors qu’il était en panne !

Les manifestations des gilets jaunes du 17 novembre 2018 ont connu des accidents graves : un mort et plusieurs dizaines de blessés dont certains graves parmi les 2500 points de blocage mis en place partout en France. Aussi, outre toutes ces manifestations, dont certaines non déclarées, des automobilistes en panne ont été verbalisés.

En effet, 32 automobilistes, partout en France, qui étaient réellement tombés en panne avec leur voiture dans la journée du 17 novembre, ont été considérés, à tort, comme des manifestants non déclarés par les forces de l’ordre :

“La Préfecture nous a donné des consignes strictes : être ferme et ne tolérer aucun débordement. Alors, quand on a vu une personne arrêtée au bord de la route avec un gilet jaune, on l’a considérée comme un manifestant non déclaré. On l’a donc verbalisée.” nous confie le Colonel Barmala du groupement de Gendarmerie de l’Oise.

Or, cet automobiliste, Martial était en panne :

“J’ai eu une panne moteur. Alors je me suis mis sur le bord de la route et j’ai revêtu mon gilet jaune, comme la loi et les règles de sécurité m’y obligent. Quelques minutes après, un véhicule de gendarmerie est passé près de moi. Ils ont alors déclenché le gyrophare et mis en marche leur sirène et ont bondi sur moi comme si j’étais un terroriste. Ils m’ont verbalisé au prétexte que je manifestais illégalement alors que j’étais seulement en panne, mon garagiste vous le confirmera !”

De plus, les gendarmes ont insisté pour que le manifestant ne reste pas sur place :

“Ils ont insisté pour que je parte, mais ce n’était pas possible puisque j’étais en panne. Alors ils ont fait enlever ma voiture pour la placer en fourrière, ce qui m’a valu une amende supplémentaire.” nous confie Martial, dépité.

Ce cas dans l’Oise n’est pas unique puisqu’on dénombre 31 autres cas similaires un peu partout en France.

“Les consignes sont les consignes : aucun gilet jaune dans des endroits non déclarés ou tout au moins signalés. En panne ou pas, on n’est pas là pour vérifier, mais pour faire appliquer la loi !” a tenu à souligner, avec fermeté, le Colonel Barmala.

Ainsi, si d’autres manifestations des gilets jaunes sont prévues, évitez de tomber en panne !

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Val de Loire : une montgolfière et ses 5 passagers retrouvés par l’armée après avoir été “aspirés” dans les airs !

VAL DE LOIRE / ACCIDENT DE MONTGOLFIÈRE – 4 touristes et leur conducteur de montgolfière, avaient disparu ce dimanche 28 octobre au matin, le ballon ayant été littéralement aspiré dans les airs par un courant d’air chaud ascendant et une instabilité de l’air. Il a fallu l’intervention d’un hélicoptère militaire pour les retrouver. Ils ont été secourus à 3000 mètres d’altitude et la montgolfière, impossible à redescendre, a été abattue.

Destruction de la Montgolfière par l’armée, après que les militaires ont porté secours aux 5 passagers d’une montgolfière bloquée à 3000m d’altitude. (Photo : OFF-Air-Armée)

C’est une terrible mésaventure qui est arrivée à 4 touristes Allemands en vacances dans le Val de Loire, ce dimanche 28 octobre. Alors qu’ils participaient à un baptême de l’air en montgolfière, cette dernière a été aspirée dans les airs :

“Tout se passait bien jusqu’à ce qu’1/4h après le début du vol, j’ai vu la montgolfière aspirée à une vitesse surprenante et très haut dans les airs. En à peine 15 secondes, on n’a plus vu le ballon”, nous raconte Jean-Michel Tigra, suiveur de cette montgolfière.

Marie Agnus, météorologue, nous explique le phénomène d’ascendance thermique, à l’origine de l’aspiration du ballon :

“Le phénomène d’ascendance thermique est très connu en météorologie. Comme nous avons constaté une forte chute de température, l’ascendance thermique a été provoquée par l’advection d’une masse froide au-dessus d’un sol encore relativement chaud.  De plus, pour expliquer cette ascension brutale et très haute et que le conducteur ne soit jamais parvenu à reprendre le contrôle, cela signifie que l’air était très instable.

Mais cette instabilité a du survenir subitement car jamais un conducteur de montgolfière n’aurait fait voler son aéronef dans ces conditions ; ils étudient en détail la météo avant de prendre la décision de départ.”

La montgolfière a été retrouvée grâce à l’intervention rapide de l’armée, qui a envoyé 1 hélicoptère de reconnaissance “Gazelle” :

“Nous avons reçu un appel d’urgence pour intervenir sur une disparition de montgolfière à 09h35. Même si l’intervention semblait pour le moins cocasse,  nous l’avons pris au sérieux évidemment. Nous avons alors immédiatement dépêché 5 membres d’équipage dans l’hélicoptère Gazelle SA-342 afin d’assurer le repérage de la montgolfière et de pouvoir leur porter secours. Ce n’est qu’après 4 heures de vol, vers 12h30, qu’on a réussi à les retrouver grâce aux conseils avisés de nos météorologues qui ont calculé la vitesse et la direction des vents pour simuler où pouvait se trouver la montgolfière. Ils étaient déjà à plus de 150km de leur point de départ lorsqu’on les a retrouvés !” nous confie le Colonel Bellegarde, Chef des opérations de secours.

Le ballon restait en effet bloqué à une altitude de 3000 mètres et ne parvenait pas à redescendre. Il a alors fallu hélitreuiller les rescapés avant de détruire la montgolfière :

“Nous avons réussi à prendre contact avec le conducteur de la montgolfière qui nous a signifié gestuellement de son incapacité à redescendre. Alors, nous avons dans un premier temps hélitreuillé toutes les victimes, choquées et transies de froid. Ensuite, nous avons prévenu les équipes au sol que nous allions détruire la montgolfière, seul moyen de la faire redescendre, afin qu’ils sécurisent la zone de chute. Une fois tout cela fait, nous avons mitraillé la toile de la montgolfière. Cette dernière a alors chuté jusqu’au sol où elle s’est fracassée.”

Ce sauvetage fut très éprouvant pour les militaires :

“Ce sauvetage a été très difficile tant la situation était inédite. Monter en hélicoptère à 3000m d’altitude ; chercher une montgolfière telle une aiguille dans une meule de foin ; prendre contact avec le conducteur de la montgolfière  ; hélitreuiller des victimes choquées qui ne pouvaient pas bouger ; abattre une montgolfière en veillant à ce que sa chute ne cause aucun dégât. Cela a été beaucoup plus enrichissant que n’importe quel exercice tant il a fallu faire preuve d’adaptabilité et de sang-froid. Je remercie sincèrement mon équipe pour leur travail formidable, réalisé avec succès sans la moindre erreur” se réjouit le Colonel Bellegarde.

Les rescapés, choqués, souffrent tous d’une légère hypothermie et resteront en observation au moins 48 heures à l’Hôpital d’Orléans. Ils ne garderont aucune séquelle si ce n’est le souvenir de cette mésaventure.