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Pas de canicule en Bretagne “grâce aux énergies renouvelables”

CLIMAT – Si la région Bretagne a été épargnée par la canicule, c’est parce qu’“[elle] ne contribue pas au réchauffement climatique grâce aux énergies renouvelables et au respect global de l’environnement” dixit Théo Rollot, chef de projet “Energies et Développement Durable” à la DREAL.

“[La Bretagne] n’est pas touchée et ne sera jamais touchée par la canicule : la région ne pollue pas, donc elle ne subira jamais les conséquences du réchauffement climatique”. (T. Rollot, DREAL)

La Bretagne est la seule région de France qui a été épargnée par chacune des 2 vagues de canicule qui ont frappé la métropole en juin et juillet 2019. Si cette région de l’ouest est la seule à ne pas avoir été touchée, c’est en raison de l’engagement tout particulier de cette région pour l’exploitation des ressources durables nous confie Théo Rollot, de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) :

La Bretagne est une région motrice en ce qui concerne le développement des ressources énergétiques durables : photovoltaïque, éolien, énergies marines renouvelables, réseaux de chaleur, biomasse, hydroélectricité. C’est l’une des régions de France qui exploite le plus ces énergies propres.

Théo Rollot, chef de projet “EDD – Energies et Développement Durable” – DREAL.

Grâce à la production de sources d’énergies propres, l’empreinte énergétique de la région Bretagne est très faible, ce qui lui permet d’avoir un impact très limité sur le réchauffement climatique :

La Bretagne est une région propre, qui préserve l’environnement. Cette région ne contribue donc quasiment pas au réchauffement climatique, et même de moins en moins. C’est pour cela qu’elle n’est pas touchée et ne sera jamais touchée par la canicule : la région ne pollue pas, donc elle ne subira jamais les conséquences du réchauffement climatique.

T. Rollot, DREAL.

Ainsi, pour éviter la canicule, la France sait désormais comment agir !

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Taxe carbone : les éleveurs de bovidés davantage taxés dès 2020 à cause des rots et pets de vache.

TAXE CARBONE – La lutte contre le réchauffement climatique est l’un des engagements prioritaires de l’Union Européenne. Les éleveurs de bovidés sont l’un des principaux producteurs de gaz à effet de serre à cause des  flatulences et éructations de leur cheptel ; ils seront donc taxés dès 2020.

La taxe écologique pour l’élevage de bovidés : une taxe pour les rots et pets de vaches d’ici 2020 !

Les éleveurs ne vont pas se réjouir : une nouvelle taxe va faire son apparition dès 2020. Il s’agit de la TEEB, “Taxe Ecologique pour l’Elevage de Bovidés”. Cette taxe écologique vient d’être votée à l’unanimité par les ministres de l’environnement de l’Union Européenne.

En effet, la lutte contre le réchauffement climatique est une priorité que s’est fixée l’Union Européenne dans le cadre de l’Action en matière de climat et d’énergie à l’horizon 2030, en lien avec la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Il s’avère que les éleveurs de bovidés comptent parmi les principaux producteurs de gaz à effets de serre :

“Les bovidés sont à l’origine de 13% de production des gaz à effet de serre mondiaux, à cause de leurs flatulences et éructations à base de méthane.” explique l’agrobiologiste Jean-Louis Terpasse.

C’est donc vers une diminution de 50% de ces productions que doivent tendre les élevages de bovidés justifie l’Union Européenne :

“La Taxe Ecologique pour l’Elevage de Bovidés vise à faire prendre conscience aux éleveurs du besoin de diminuer la production de méthanes due à l’élevage des bovidés. L’objectif à atteindre consiste en une diminution de 50% de la production de méthane de ces élevages.”

Pour ce faire, l’Union Européenne part sur le principe du malus écologique :

“Un quota méthane sera attribué aux éleveurs. S’ils le dépassent pas, ils devront payer un malus écologique, la fameuse taxe écologique pour l’élevage de bovidés.”

Concrètement, l’Union Européenne va contrôler cette production de méthane de manière simple :

“On part du principe que si l’éleveur ne fait rien, il excède de 50% la production autorisée de méthane pour son élevage. Il devra donc payer le malus maximum. Par contre, dès qu’il mettra en place des dispositifs destinés à réduire cette production de méthane, ce malus diminuera pour aller jusqu’à la suppression totale de la taxe.”

Parmi les solutions pour diminuer la production de méthane des bovidés, on retrouve :

  • Le sac à dos qui recueille les flatulences de vaches qui sont ensuite transformées en biogaz ;
  • L’introduction de graines de lin dans l’alimentation des bovidés ;
  • Le vaccin voire la sélection génétique.

Péter moins, roter moins, voilà l’objectif de l’Union Européenne pour la diminution des gaz à effet de serre !

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Vent Moscou-Paris : concentration accrue d’alcool dans l’air !

METEOROLOGIE – Le vent Moscou-Paris n’apporte pas qu’une vague de froid ! Les analystes de l’association française de surveillance de la qualité de l’air (ASQA) ont détecté une concentration anormalement élevée d’alcool dans l’air. La raison en serait le transport de molécules d’éthanol (composé chimique de l’alcool) depuis l’air Russe jusqu’à la France.

Vent Moscou-Paris : concentration 1500 fois plus importante d’alcool dans l’air !

La vague de froid Moscou-Paris fait parler d’elle en raison des températures pôlaires et d’un ressenti de froid intense dû au vent glacial provenant de Russie. Mais les analystes de l’Association française de Surveillance de la Qualité de l’Air (ASQA) ont détecté également un taux anormalement élevé d’éthanol (le composé chimique de base de l’alcool) dans l’air. En effet, l’éthanol est un composé très volatile.

Selon les experts, la concentration d’alcool dans l’air est environ 1500 fois plus importante dans les zones densément peuplées de Russie qu’en France (Russie : 0,1241210 % / France : 0,0000912%). La raison de cette forte quantité d’alcool dans l’air de la Russie est due à la production et à la consommation très importante de  boissons alcoolisées dans ce pays, en des endroits concentrés ; les composés chimiques de l’alcool, concentrés, s’agrègent, ce qui accroît leur volatilité et ce qui explique leur propagation rapide.

Aussi, avec l’air glacial qui provient de Moscou, ce sont les nombreux composés chimiques de l’alcool qui se propagent dans notre air. De plus, le froid est un conservateur de choix pour que les composés chimiques de l’éthanol ne se désagrègent pas en chemin, comme nous l’explique Donatien Villeneuve, chimiste à l’ASQA :

“L’éthanol se véhicule très facilement en raison de sa forte volatilité, c’est-à-dire sa capacité à se vaporiser. Les molécules s’assemblent entre elles et sont véhiculées au gré du vent. Plus l’air est concentré en éthanol, plus les molécules s’agrègent. Plus l’air est froid, plus les molécules sont soudées et se propagent facilement. Ainsi, avec la vague de vent froid Moscou-Paris, toutes les conditions sont réunies pour que la forte concentration en éthanol dans l’air de la Russie provienne jusqu’à la France”.

Les conséquences sur notre santé sont toutefois infimes :

“Une concentration d’éthanol dans l’air commence à devenir ‘dangereuse’ dès qu’elle excède 1%. C’est-à-dire qu’à 1% elle peut entraîner une sensation d’ivresse. On en est encore bien loin.”

Ainsi, si vous avez un peu la tête qui tourne depuis que le vent Moscou-Paris a fait son apparition, c’est sans doute que vous êtes très sensible à la concentration d’éthanol dans l’air et que vous ressentez une petite ivresse.

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Après le coton-tige en 2020, le papier toilette interdit à partir de 2022 !

ECOLOGIE / LOI BIODIVERSITÉ – La loi Biodiversité du 8 août 2016 interdit les cosmétiques contenant des microbilles de plastiques et les coton-tiges avec un bâtonnet en plastique. Un amendement, voté en janvier 2018, interdit également le papier toilette à partir du 1er janvier 2022.

1er janvier 2022 : interdiction du papier toilette !

La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, appelée couramment “Loi Biodiversité”, a été promulguée le 8 août 2016 après deux ans et demi de débat parlementaire. Cette loi a pour objectif de protéger, restaurer et valoriser la biodiversité et notamment à éviter, réduire, compenser les impacts négatifs de certaines activités humaines sur l’environnement.

Ainsi, cette loi interdit les cosmétiques contenant des microbilles de plastiques (en vigueur depuis le 1er janvier 2018) et interdit également les coton-tiges avec un bâtonnet en plastique, dès le 1er janvier 2020 (cf. article 124).

Un amendement à cette loi vient d’être voté en janvier 2018 afin d’interdire également le papier toilette. Voici cet amendement :

“A compter du 1er janvier 2022, la mise sur le marché de papier toilette est interdite. Cette interdiction ne s’applique pas aux dispositifs définis aux articles L. 5211-1 et L. 5221-1 du code de la santé publique. “

Brigitte Garcou, ancienne présidente du groupe de travail parlementaire à l’origine de cet amendement, nous explique les raisons de cet amendement :

“Chaque jour, c’est l’équivalent de 5000 arbres qui finissent inutilement dans nos toilettes. De plus, le processus de fabrication et de distribution/vente du papier toilette entraîne des gaz à effet de serre et des émissions polluantes aussi bien dans l’air que dans l’eau avec les multiples agents chimiques employés (colorants, parfums, conservateurs, bactéricides, etc.).

Même s’il existe aujourd’hui du papier toilette recyclé avec un écolabel, on peut tout à fait se dispenser de papier toilette. Il existe par exemple un procédé très simple et écologique : les toilettes japonaises !”

Les toilettes japonaises fonctionnent avec une petite douchette située dans la partie haute de la cuvette pour le lavage intime. Ainsi, plus besoin de papier puisque le jet suffit à bien vous nettoyer.

Mais juste avant cette interdiction certains risquent de se faire une énorme réserve de papier toilette ! Toutefois, la fin du papier toilette ne marque donc pas la fin de l’hygiène de votre popotin ! Les toilettes Japonaises devraient bientôt faire une apparition très remarquée en France.

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Retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le Climat : Trump veut aller plus loin

ECOLOGIE – Donald Trump a fait savoir le 1er juin 2017 qu’il retirait les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. La véritable raison de ce retrait n’est pas économique contrairement a ce qui a été dit ; Donald Trump veut au contraire aller plus loin dans la protection de l’environnement à l’échelle planétaire.

Trump se retire de l’Accord de Paris sur le climat pour une politique écologique plus ferme afin de préserver pleinement notre planète.

Le 1er juin 2017, comme il l’avait promis durant sa campagne présidentielle, Donald Trump a fait savoir qu’il retirait les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat.

L’Accord de Paris constitue le premier accord universel sur le climat.  Ce projet a été approuvé par l’ensemble des 195 délégations présentes le 12 décembre 2015. Cet accord, qui fait suite à la COP21 de Paris et à la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique, est entré en vigueur le 4 novembre 2016.

Aussi, le retrait annoncé de Donald Trump de cet accord de Paris a suscité de très nombreuses réactions, tout le monde craignant que Donald Trump ne réponde qu’à des exigences économiques au détriment de la cause écologique internationale.

Mais il n’en serait rien. Selon des informations de nos confrères américains, Donald Trump se serait retiré de l’Accord de Paris car il souhaiterait aller plus loin encore dans la préservation de l’environnement à l’échelle internationale :

“Donald Trump souhaite contraindre tous les pays du monde à :

  • atteindre un bilan carbone au minimum neutre voire négatif ;

  • avoir une empreinte écologique moindre ;

  • avoir une empreinte environnementale réduite.”

Ainsi, c’est dans une réelle perspective stratégique écologique que s’inscrit Donald Trump. Selon lui :

“L’Accord de Paris ne va pas assez loin. Il faut être davantage contraignant avec tous ces pays qui polluent sans vergogne. Si on attaque leur économie en leur faisant payer de très lourdes amendes, il est certain que ces pays vont tout faire pour préserver davantage l’environnement. Je veux être le porteur de ce projet exigeant pour une écologie internationale préservée. C’est l’avenir de notre planète qui est en jeu” a-t-il déclaré.

Si Donald Trump s’est retiré de l’Accord de Paris ce n’est donc pas pour pouvoir produire autant qu’il le souhaite en polluant sans limite, mais au contraire pour développer une politique écologique radicale qui ne laisse aucune place aux pollueurs.

Donald Trump souhaite donc sauver notre planète de la lourde pollution à laquelle elle s’expose si aucune démarche de protection d’envergure n’est entreprise. D’autres pays suivront-ils Donald Trump dans son retrait de l’Accord de Paris sur le climat, en faveur d’une politique écologique plus radicale ?

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“Nouvelles Vosges” : le massif des Vosges redessiné en Hautes-Vosges et Basses-Vosges

NOUVELLES VOSGES – Le massif des Vosges devient de moins en moins attrayant : les touristes se lassent de voir toujours les mêmes paysages. C’est pourquoi la région Grand Est (Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne) envisage de redessiner l’ensemble du massif vosgien en le décomposant en Hautes-Vosges et Basses-Vosges.

Dans un siècle, cette carte du massif des Vosges sera obsolète puisqu’un vaste projet de restructuration du massif des Vosges va être lancé d’ici 2025.

Le massif des Vosges est un massif montagneux qui devient de moins en moins attrayant. Ce massif montagneux français, qui marque la frontière géographique entre l’Alsace et la Lorraine, va donc être intégralement redessiné afin de transformer les paysages lassants et déstructurés en des paysages dynamiques et attrayants.

La région Grand Est va donc investir près de 2 milliard d’euros (dont 50% financé par l’Etat) sur 100 ans pour redessiner intégralement le massif Vosgien, sous le nom de projet “Nouvelles Vosges” :

“Nous allons intégralement redessiner le massif des Vosges. Par contre, nous ne procéderons à cette réarchitecture des montagnes vosgiennes, au sud qu’à partir du Ballon d’Alsace, car plus au sud, les montagnes appartiennent à la région Bourgogne-Franche-Comté qui n’a pas souhaité se joindre à nos travaux.

Nous avons lancé un appel d’offres pour notre projet ‘Nouvelles Vosges’ et c’est un cabinet d’architectes de Strasbourg que nous avons sélectionné. Ils ont déjà dessiné les premières ébauches du nouveau massif des Vosges, dont voici les grandes lignes, en harmonie avec le cahier des charges que nous leur avons fourni :

  • Au Sud : nous allons transformer le ‘Grand Ballon’ en un pic culminant à près de 2000m d’altitude, contre 1424m actuellement. L’objectif est de créer une station de ski de haute-montagne pérenne, avec 100km de pistes. Cette station s’étendra du ‘Grand Ballon’ au ‘Ballon d’Alsace’, avec des dénivelés variables permettant de créer une quinzaine de pistes de chaque niveau : vertes, bleues, rouges et noires.
  • Au Centre : nous allons démolir le massif vosgien de ‘Gazon de Faite’ au ‘Champ du feu’. Grâce à ce passage libéré, un grand axe routier permettra de relier l’Allemagne à Paris ou Dijon, en passant par Sélestat, Saint-Dié-des-Vosges, Epinal et Vittel. L’objectif à terme étant de créer une autoroute dont le point de jonction sera l’autoroute A31, à hauteur de Bulgnéville. L’ensemble du granit récupéré de cette démolition du massif vosgien servira à augmenter l’altitude du ‘Grand Ballon’.
  • Au Nord : nous allons arrondir tous les sommets de manière uniforme afin de les rendre beaucoup plus jolis à voir.

En bref, nous allons transformer le massif des Vosges en 2 massifs distincts que nous appellerons ‘Hautes-Vosges’ et ‘Basses-Vosges’ :

  • Au Sud, on créera le massif ‘Hautes-Vosges’, destiné aux sports d’hiver et au tourisme de haute-montagne, avec un point culminant au ‘Grand Ballon’ qui culminera à 2000m d’altitude.

  • Au Centre, il y aura un grand dégagement destiné à faciliter la circulation entre l’Alsace et la Lorraine.

  • Au Nord, on créera le massif ‘Basses-Vosges’, destiné au tourisme vert, aux balades et randonnées.”

La région Grand Est lance donc un imposant chantier qui débutera d’ici 2025 pour une durée de 100 ans. L’enjeu étant de rendre plus attrayant le massif vosgien qui était en perte de dynamisme.

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Fermeture de Fessenheim : un conseiller croyait que la centrale nucléaire était en Allemagne

CENTRALE NUCLÉAIRE DE FESSENHEIMDimanche 9 avril 2017 est paru au Journal Officiel le décret annonçant la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Ce décret a été publié très rapidement à cause d’un conseiller du Ministère de l’Environnement qui croyait être obligé d’appliquer le droit allemand qui impose la sortie du nucléaire civil !

Fermeture de la centrale de Fessenheim : “Je croyais que Fessenheim était une ville allemande !”

Malgré les nombreuses protestations, Ségolène Royal a signé et fait publier, dimanche 9 avril 2017, le décret annonçant la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Décret n° 2017-508 du 8 avril 2017 portant abrogation de l’autorisation d’exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim).

Si ce décret a été signé aussi vite et est passé en force malgré les nombreuses protestations, c’est parce qu’un conseiller du ministère de l’environnement s’est basé sur le droit allemand de sortie du nucléaire civil. En effet, la loi allemande programme un abandon progressif de l’énergie nucléaire depuis  la convention du 14 juin 2000 (et une modification de loi, adoptée le 28 octobre 2010), mais surtout depuis mars 2011, après la catastrophe de Fukushima, où Angela Merkel a proclamé l’arrêt définitif de la totalité des centrales nucléaires allemandes, au plus tard en 2022.

Aussi, si ce conseiller s’est basé sur la loi allemande, c’est parce qu’il croyait que Fessenheim était une ville allemande sous contrôle français. Selon ce conseiller que nous avons pu joindre :

“Je croyais, comme bon nombre de personnes au Ministère, que l’Alsace était un territoire allemand sous contrôle de la France. C’est pour cela qu’on a forcé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. On voulait absolument se soumettre au droit allemand de sortie du nucléaire civil qui stipule qu’en 2022 plus aucune centrale nucléaire allemande ne soit en fonctionnement. C’est pour cela qu’on a voulu fermer Fessenheim au plus tard en avril 2020.”

Ainsi, c’est à cause (ou grâce) à une énorme méprise que la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim a été décrétée aussi vite.

 

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Déneiger les montagnes pour éviter les avalanches

AVALANCHES – Denis Robert, ingénieur spécialisé “Neige et Avalanches” a trouvé une solution afin d’éviter les avalanches ; il propose de déneiger les hauteurs des montagnes.

Lutte contre les avalanches : l’ingénieur Denis Robert propose de déneiger les sommets des montagnes pour éviter le déclenchement d’avalanches.

Denis Robert est un expert réputé dans l’ingénierie de la montagne. Cet ingénieur spécialisé “Neige et Avalanches” a trouvé la solution ultime afin d’éviter que ne se déclenchent des avalanches, qui peuvent avoir des conséquences catastrophiques. Il propose en effet de déneiger les hauteurs des montagnes ainsi qu’il l’explique dans un rapport publié Vendredi 24 février :

“Les avalanches les plus dangereuses sont celles qui partent du plus haut. En effet, elles cumulent de la vitesse, elles emmagasinent de la force et elles ne cessent de croître (effet “boule de neige”). C’est pourquoi j’ai étudié plusieurs possibilités afin de non pas stopper les avalanches – car cela est impossible – mais de les éviter totalement, car le travail préventif ne suffit pas et est très lourd à gérer.

Après plusieurs mois de réflexion, j’ai trouvé la solution : déneiger tous les sommets des montagnes, sauf sur les pistes damées évidemment. Ainsi, les seules avalanches qui pourraient encore se produire auraient lieu plus bas et seraient par conséquent beaucoup moins dramatiques.”

Denis Robert propose donc aux stations de ski d’assurer le déneigement de tous leurs sommets montagneux non damés afin d’éviter que des avalanches ne se déclenchent depuis le sommet. Denis Robert propose que ce déneigement intervienne sur toute la largeur des crêtes et sur une longueur de 10km depuis le sommet :

“D’après mes calculs, il convient de déneiger les sommets sur toute la largeur de crête désirée et sur une longueur de 10km.”

5 stations de ski des Alpes et 2 stations de ski des Pyrénées, sollicitées par Denis Robert durant son étude, ont d’ores et déjà décidé de mettre en oeuvre cette politique de déneigement massif. Maryline Martin, gérante de la station “Grande Butte” nous explique sa décision :

“Après le contact de M. Robert en novembre 2016, j’ai décidé de mettre en place le déneigement des sommets de notre station. Cela nous demande quotidiennement beaucoup de temps et nécessite un investissement certain, mais la sécurité est véritablement notre priorité. Ainsi, nous avons axé notre communication sur la sécurité totale de notre station et cela a fait bondir les réservations !”

Des experts Autrichiens ont fait part à Denis Robert de leur intérêt pour son étude. Ils comptent a priori généraliser cette politique de déneigement des sommets.

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Retour du dahut dans les montagnes des Alpes, du Jura et des Vosges !

DAHUT – Le dahut, disparu depuis près de 6 ans des montagnes de l’Est de la France, semble être revenu. Plusieurs témoins attestent de sa présence dans les Alpes, les Vosges et le Jura. 

Du déclin à la disparition du dahut

Photo d’un dahut, prise par un appareil photo automatique détecteur de mouvement, près de Gerardmer (Vosges), le 26 novembre 2016 à 00h45.

Le dahut, cet animal fabuleux dont on parle tant et qui a été vu par de très rares personnes, avait disparu des montagnes de l’Est de la France, des Alpes, au sud, jusqu’aux Vosges, au nord, comme l’explique Christian Detat, garde-forestier dans les réserves naturelles “Savoie-Mont Blanc” :

“Lors des comptages des animaux sauvages, effectués en partenariat entre l’ONF, l’ONCFS et les Fédérations de Chasseurs, nous avons constaté que la population des dahuts avait terriblement chuté depuis 2003, pour complètement s’éteindre en 2010.”

Ainsi, de 200 dahuts recensés dans les Alpes, 50 dans le Jura et 30 dans les Vosges en 2003, on n’en comptait plus que 16 dans les Alpes, 2 dans le Jura et 3 dans les Vosges en 2009. En 2010, la population de dahuts avait complètement disparue.

Bien que le dahut soit une espèce protégée, la disparition massive semble due au braconnage, comme l’argumente Christian Detat :

“Un déclin aussi massif et rapide de l’espèce ne peut être dû qu’à deux facteurs : la maladie pandémique ou la chasse massive, qui constitue du braconnage puisque la chasse du dahut est prohibée en France depuis 1972. Or, nous n’avons détecté aucune trace de maladie susceptible de toucher les dahuts, d’autant plus que nous n’avons retrouvé aucun cadavre. Ainsi, c’est forcément le braconnage qui est la cause de ce déclin.

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Suite à nos enquêtes, nous nous sommes rendus compte que de nombreuses personnes incitaient leurs amis à partir à la chasse au dahut, car peu savaient que celle-ci est pourtant illégale ! C’est sûrement là que se trouve la cause de la disparition de cette espèce en 2010”.

Ce qui explique tant le succès de la chasse au dahut, c’est la valeur de la peau de cet animal, qui sert à fabriquer des chaussures de luxe. En effet, le cuir de dahut coûte jusqu’à 1500€ le cm² !

La réapparition inédite et surprenante du dahut

Depuis novembre 2016, de nombreux témoignages semblent faire état du retour du dahut dans toutes ces forêts de l’Est de la France. Ainsi 36 personnes déclarent avoir vu le dahut dans les forêts Alpines, 12 dans le Jura et 5 dans les Vosges.

“Ce retour du dahut ne peut être du qu’à une réintroduction massive. En effet, tant de déclarations concordantes en des lieux aussi divers et sur des zones aussi vastes nous font conclure que ce sont au minimum 20 dahuts qui écument les forêts de l’Est de la France, aussi bien dans les Alpes, le Jura que les Vosges.

Nous supposons qu’il s’agit d’une action d’une association écologiste qui a voulu nous montrer que le déclin d’une espèce n’était pas une fatalité. Ils ont sûrement du garder quelques spécimens de ces espèces avant leur disparition, les faire se reproduire en masse avant de les réintroduire”, nous confie Christian Detat.

L’union ONF-ONCFS vient d’ailleurs de lancer sur son site une page pour recenser toutes les déclarations de vue d’un dahut, afin d’estimer au plus près la population actuelle de cette espèce :

“Nous tenons à rappeler que cette espèce protégée est très fragile. Insistez bien pour ne jamais aller à la chasse au dahut : cela est interdit ! Toutefois, rien ne vous empêche de déclarer la vue d’un dahut sur notre site, voire de le photographier si vous en avez la possibilité ; nous constituons en effet une base de données de photos de dahuts afin de suivre leur évolution.”, tient à nous expliquer Christian Detat.

Et si vous avez la chance de croiser un dahut, chantez-lui une chanson douce, ainsi que l’explique le garde-chasse :

“Si vous voyez un dahut, chantez-lui une comptine douce : les douces mélodies  les font en effet dahuter, c’est-à-dire crier de plaisir ; le cri du dahut est si exceptionnel que ceux qui ont la chance de l’avoir entendu font état d’une plénitude de bien-être inégalée dans leur vie.”

Alors ne chassez pas le dahut, mais partez à sa recherche discrètement afin d’atteindre le Niagara de la plénitude !

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Circulation alternée : la plaque à double immatriculation en Préfecture

POLLUTION – Pour faire face à la pollution, certaines villes mettent en place la circulation alternée. Aussi, certaines Préfectures ont décidé de permettre la double immatriculation des véhicules pour contrer le procédé contraignant de la circulation alternée. 

La plaque à double immatriculation : une alternative maline pour éviter la circulation alternée !

Lors de pics de pollutions, certaines villes instaurent la circulation alternée qui réserve la circulation aux plaques paires un jour et impaires l’autre jour. Aussi, afin d’éviter cette contrainte à certains conducteurs, des Préfectures ont décidé de permettre la double immatriculation d’un véhicule avec une plaque incluant à la fois un numéro pair et un numéro impair.

Coralie Vasseur, agent administratif responsable des immatriculations dans le SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules), nous explique ce procédé :

“De nombreux conducteurs se plaignent de la mise en place de la circulation alternée, car cela est très contraignant, même si les transports en commun sont gratuits. Alors, on a décidé de proposer une alternative, dès l’immatriculation du véhicule. Il s’agit de proposer une double immatriculation lors de l’enregistrement des véhicules dans le SIV. Ainsi, même en cas de circulation alternée, le détenteur de cette carte grise double immatriculation peut toujours conduire !”

Mais cette double immatriculation, susceptible d’intéresser tout le monde, reste réservée aux personnes qui disposent d’importants moyens financiers :

“La double immatriculation des véhicules coûte 15.000€. Cet argent sert à racheter la ‘dette pollution’ de ces véhicules qui roulent tout le temps, malgré les interdictions qui s’imposent aux autres. C’est un procédé pour rétablir l’équité entre ceux qui ne peuvent rouler qu’une fois tous les 2 jours et contribuent ainsi à la lutte contre la pollution, et entre ceux qui peuvent rouler tout le temps et qui paient donc pour polluer”.

Le fameux principe pollueur-payeur, adopté par l’OCDE en 1972 et qui figure dans l’Acte unique européen signé en 1986, en exercice dans toute sa splendeur.