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Europe

Insolite : signalisation PMV “Vitesse limitée à 69 km/h (Tête à queue)” en Suisse !

SUISSE / INSOLITE – La Suisse a un incroyable talent humoriste ! Un programmateur des messages PMV a indiqué la mention “Vitesse limitée à 69 km/h – Véhicule accidenté (Tête à queue)” vendredi 26 octobre 2018, sur une autoroute du massif des Alpes, en Suisse.

Limitation de la vitesse à 69 km/h pour cause de tête à queue, sur une autoroute Suisse !

La Suisse est réputée pour ses fromages, son chocolat, ses vaches, ses montagnes, etc. Désormais, elle sera également célèbre pour son humour grâce à un des programmateurs des Panneaux à Messages Variables (PMV) des autoroutes suisses, ces gros panneaux dont les affichages LED peuvent être changés à tout moment à distance pour communiquer des informations aux conducteurs.

En effet, pour signaler un véhicule accidenté sur la bande d’arrêt d’urgence, vendredi 26 octobre dernier, un programmateur a affiché sur le PMV, à côté d’un panneau limitant la vitesse à 69km/h (!), la mention “Tête à queue” (!!). Ce panneau est resté allumé durant toute l’heure qui a nécessité l’intervention de la dépanneuse nous rapportent nos confrères de la presse Suisse.

Cet humour désopilant a autant surpris qu’amusé tous les usagers de cette autoroute, ainsi qu’on a pu le constater sur les réseaux sociaux tels que Snapchat, Twitter et Instagram où plusieurs dizaines de photos, postées par les automobilistes, ont été vues et rediffusées par des centaines de milliers d’internautes !

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Loi / Justice

Des salles de police ou de gendarmerie dans les établissements scolaires

VIOLENCE À L’ÉCOLE / SÉCURITÉ – Afin d’assurer la sécurité dans les établissements scolaires, le Ministre de l’intérieur Christophe Castaner et le ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer, ont conjointement annoncé la mise en place d’une salle de police ou de gendarmerie dans chaque établissement scolaire qui le désire.

Une salle police ou gendarmerie pourra ouvrir dans tous les établissements scolaires qui le souhaitent.

Lors d’une déclaration commune, vendredi 26 octobre, concernant le plan d’action contre les violences à l’Ecole,  le Ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le Ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer ont annoncé plusieurs mesures, dont chacune ne pourra être mise en place qu’avec l’accord du chef d’établissement (principal ou proviseur).

Parmi les mesures phares annoncées dans ce plan d’action anti-violence dans les établissements scolaires, se trouve la création d’une salle de police ou de gendarmerie dans les établissements scolaires qui le souhaitent :

“Nous voulons que les établissements scolaires ne soient plus des zones de crainte, tant pour les personnels et professeurs que pour les élèves. La sérénité dans les établissements scolaires est un impératif pour de bons apprentissages et nous devons l’imposer par tous les moyens. C’est pourquoi les forces de l’ordre doivent être omniprésentes dans les établissements scolaires, sous réserve d’un besoin exprimé et d’un accord du chef d’établissement évidemment, car la grande majorité des établissements scolaires ne connaissent pas ce problème.

Nous avons donc décidé de mettre en place, dans les collèges et lycées qui le souhaitent, une salle destinée à la police ou à la gendarmerie. Concrètement, il s’agit d’une salle dont seuls le chef d’établissement, son ou ses adjoints et les forces de l’ordre auront la clé. Dans cette salle siégera un gendarme ou un policier, selon des horaires à définir pour chaque établissement, qui gérera toutes les infractions qui concernent les élèves.

Ainsi, les élèves coupables de faits répréhensibles par la loi seront immédiatement pris en charge par un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie. Ce policier ou gendarme pourra également enregistrer les dépôts de plainte et prendre en charge les victimes.”

Ce dispositif de cellule policière intégrée à l’établissement scolaire a pour vocation d’accélérer la prise en charge des élèves commettant des méfaits répréhensibles par la loi :

“La présence d’un policier ou d’un gendarme au sein même de l’établissement permet de régler les problèmes immédiatement. En outre, cela a un effet dissuasif. Les élèves savent qu’à la moindre incartade ou infraction, ils pourront avoir à faire sans délai à un policier ou un gendarme. Et dans les cas les plus graves, le gendarme ou policier pourra intervenir très rapidement puisqu’il se trouvera sur place.”

Ainsi, grâce à ce gendarme ou policier inclus dans l’établissement scolaire, le nombre d’infractions sera forcément diminué tant par son caractère dissuasif que par une possibilité d’action immédiate qui permettra d’éviter l’aggravation et la multiplication des infractions.

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Transports

Face à la contestation sur les prix des carburants, le Gouvernement va instaurer des allocations carburants

PRIX DES CARBURANTS / ALLOCATIONS – Face à la contestation générale sur la hausse des prix des carburants, le Gouvernement a décidé de lâcher un peu de leste, non pas en diminuant les taxes, mais en instaurant des “allocations carburants” aux familles dans le besoin.

Une allocation carburants va être mise en place par le Gouvernement à compter de janvier 2019. Elle permettra de couvrir jusqu’à 33% du montant des taxes perçues par l’Etat pour les familles les plus modestes.

La grogne concernant la hausse des prix des carburants prend une telle ampleur que le Gouvernement ne pouvait pas rester sans réagir… et sans agir tout en maintenant sa ligne de conduite. Bien qu’il maintienne ces taxes et leur hausse progressive durant les mois à venir dans un souci écologique et de santé, le Gouvernement a décidé de mettre en place des “allocations carburants” :

“Nous entendons le cri de colère des conducteurs. Nous maintenons que la hausse progressive des prix des carburants est nécessaire pour dissuader les Français de prendre inutilement leurs véhicules qui sont polluants. Toutefois, nous entendons les motifs de ces Français qui sont contraints de prendre leur véhicule pour des raisons professionnelles, personnelles de besoin, et de désenclavement social. C’est pourquoi nous allons instaurer un dispositif d”allocations carburants’ pour les familles les plus modestes qui ont un besoin absolu de prendre leur véhicule.”

Concrètement, les personnes devant prendre impérativement leur véhicule pour des raisons légitimes (se rendre au travail, aller acheter de la nourriture, se soigner, participer à des réunions, rendre visite à leur famille, celles engagées dans des actions solidaires, etc.) pourront bénéficier d’une allocation carburant qui couvrira jusqu’à 33% du montant des taxes payées, sur justification du déplacement et justificatif de paiement du carburant :

“Le principe des ‘allocations carburants’ est simple. Il ne consiste pas à payer le carburant des conducteurs, mais à couvrir jusqu’à 33% des taxes que l’Etat perçoit. Le pourcentage de prise en charge, qui s’étendra de 1 à 33%, dépendra des ressources du foyer fiscal. Toutefois, l’Etat ne prendra en charge que les kilomètres réellement effectués pour des motifs légitimes. Par exemple, seront éligibles : les déplacements professionnels, les déplacements pour se nourrir et se soigner, les déplacements pour rendre visite à une personne de sa famille isolée, etc.

Les plafonds des ressources pour connaître le pourcentage auquel pourra prétendre chaque membre du foyer fiscal et la liste exhaustive des déplacements pris en charge est disponible sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé.

Dans tous les cas, nous ne prenons en charge que le kilométrage réellement effectué, sur justificatif (ticket de carburant et attestation de déplacement)”.

Une interface en ligne sera mise en place d’ici janvier 2018 afin que les usagers éligibles puissent demander le remboursement de tous leurs déplacements pouvant être exonérés partiellement des taxes de l’Etat :

“Afin de gérer ces remboursements de manière optimale, d’assurer la validation des remboursements et donc d’éviter toute fraude, nous allons mettre en place une application en ligne de remboursement similaire à ‘Chorus’, qu’utilisent déjà les fonctionnaires”.

Cette mesure de remboursement partiel des frais prélevés par l’Etat devrait donc être effective à compter de janvier 2018. Toutefois, charge au conducteur qui se déplace de demander systématiquement le remboursement de ses déplacements en fournissant des justificatifs (de déplacement + de paiement de carburant).

Les allocations carburants consisteront donc non pas en des chèques carburants, mais en des remboursements différés des frais de carburant.

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Politique

Vente d’armes à l’Arabie Saoudite : “On poursuit la vente mais ils doivent en faire bon usage”

ARMES / ARABIE-SAOUDITE –  Suite au meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, tué le 2 octobre au consulat saoudien à Istanbul, la France a décidé de prendre des sanctions. La vente d’armes se poursuivra, mais une clause dans le contrat contraindra l’Arabie-Saoudite à “faire bon usage de ces armes [dont] ne pas les utiliser à l’encontre de la France ou de ses alliés”.

La France poursuit la vente d’armes à l’Arabie-Saoudite mais avec une clause de “bon usage”.

Le 2 octobre, le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi au consulat saoudien à Istanbul a scandalisé la communauté internationale. L’Allemagne a menacé de suspendre ses exportations d’armes vers l’Arabie Saoudite et a demandé aux autres pays européens de procéder de même. Or, la France, troisième exportateur de matériel militaire vers Riyad après les Etats-Unis et le Royaume-Uni, est moins radicale. Il faut dire que ce marché représente 13,5% du total de ventes d’armes françaises depuis 2008.

La France se rassure :

“Le meurtre du journaliste n’a pas eu lieu avec une des armes que nous avons vendues. Et comme nous ne voulons pas faire preuve d’ingérence dans la politique de l’Arabie Saoudite, il n’est pas légitime de les sanctionner, même si le meurtre d’un journaliste est immoral.”

Alors, pour solutionner ce problème diplomatique et militaro-politique consécutif au meurtre d’un journaliste dans un consulat, la France a décidé de poursuivre la vente d’armes à l’Arabie Saoudite sous réserve qu’ils en fassent bon usage :

“L’économie française a besoin de la vente d’armes à l’étranger, y compris à l’Arabie Saoudite, qui représente 13,5% de notre marché de ventes d’armes. Toutefois, nous tenons à exprimer notre extrême mécontentement pour le meurtre intolérable d’un journaliste, à plus forte raison au sein d’une structure consulaire !

C’est pourquoi, désormais, nous incluons systématiquement une clause dans nos contrats stipulant qu’ils doivent faire bon usage de ces armes, dans une unique perspective défensive. Cela leur interdit notamment de les utiliser à l’encontre de la France ou de ses alliés ni à l’encontre de représentants politiques, diplomates, journalistes, etc.”

Grâce à cette clause, la vente d’armes à l’Arabie-Saoudite pourra se poursuivre telle qu’avant, mais engage l’Arabie-Saoudite à adopter un comportement responsable irréprochable.

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Politique

Pour lutter contre les bandes, des tournois E-Gaming de combat avec Street Fighter V

VIOLENCE – Pour lutter contre les violences des bandes de jeunes adolescents, Christophe Castaner, Ministre de l’Intérieur, a annoncé jeudi 25 octobre son intention d’organiser fréquemment, dans les zones sensibles, des tournois E-Gaming de jeux de combats tels que Street-Fighter V.

Pour lutter contre la violence des jeunes adolescents, Christophe Castaner, Ministre de l’Intérieur, préconise d’organiser des tournois e-gaming de jeux vidéos de combat tels que Street Fighter V.

Les bandes rivales de jeunes adolescents (de 11 à 15 ans) qui s’affrontent sont de plus en plus nombreuses avec des rixes toujours plus violentes qui vont jusqu’à entraîner la mort de certains d’entre eux (on dénombre plus de 250 rixes et 8 morts en 2 ans à Paris). Pour faire face à ces actions violentes qui touchent un public très jeune, le Ministre de l’Intérieur Christophe Castaner envisage d’agir sur 2 fronts :

  • Changer le plan d’action en identifiant non plus les bandes mais les individus et en octroyant des moyens supplémentaires aux forces de l’ordre ;
  • Trouver des occupations aux jeunes de ces quartiers, désoeuvrés, telles que l’organisation de tournois E-Gaming de jeux vidéos de combat.

En effet, selon Christophe Castaner il faut agir à la fois en aval du problème (durant les affrontements) et aussi en amont en prévenant ces rixes et en évitant qu’elles ne se produisent.

Aussi, le Ministre de l’Intérieur a bien compris que c’est sur ce dernier point qu’il fallait agir prioritairement :

“Il faut trouver des activités à ces jeunes adolescents, désoeuvrés, des quartiers. Pour cela, je pense qu’il faut leur proposer des choses qu’ils aiment. Et il me semble que les jeux vidéos et la violence sont 2 domaines qu’ils plébiscitent. C’est pour cela que je propose d’organiser des tournois de E-Gaming sur des jeux de combats tels que Street Fighter V. Ainsi, les jeunes pourront libérer toute leur violence dans ce jeu et se battront virtuellement, avec pour défi d’anéantir l’équipe adverse comme ils le faisaient actuellement dans la vraie vie. En clair, il s’agit de transposer la violence réelle de ces jeunes en une violence virtuelle.”

Si ce projet est concluant, le Ministre envisage d’opérer de même en prison :

“Les détenus violents seront invités à jouer contre les gardiens de prison à des jeux de combat sur console. Je suis convaincu que toutes ces personnes ont besoin de libérer leur haine. Plutôt qu’elle soit physique et réelle, autant qu’elle soit mentale et virtuelle !”

Quant à savoir si cela permettra de “guérir” les jeunes (et les détenus) de leur violence :

“Je ne suis pas psychiatre, je suis Ministre de l’Intérieur. Mon seul but est de limiter les actes de violence. Quant à ce qui se passe dans la tête de ces individus, c’est aux médecins de gérer.

[…]

Ce qu’attend la population, ce n’est pas tant des guérisons que des résultats concrets, à savoir une diminution du nombre d’actes de violence de ces jeunes”.

Ce projet de tournois E-Gaming de jeux de combat pour les jeunes devrait être mis en place d’ici quelques mois. Les résultats seront quantifiables et analysables à partir de l’année prochaine, nous garantissent les services du Ministère.

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Transports

Le transport des carburants assuré par des “convoyeurs de valeurs”

TRANSPORT DES CARBURANTS / CONVOYEURS DE VALEUR – La hausse constante des prix des carburants leur fait atteindre une valeur non négligeable. On constate désormais de plus en plus de transports de carburants effectués par des convoyeurs de fonds ou convoyeurs de valeurs.

Les transports de carburants désormais assurés par des routiers-convoyeurs de valeurs !

Les hauts prix des carburants suscitent la grogne des conducteurs, bien que le Gouvernement se défende en arguant des objectifs de santé et d’écologie. Toutefois, eu égard à la valeur prise par les carburants, de plus en plus de transports de carburants sont désormais assurés par des convoyeurs de valeurs (appelés également convoyeurs de fonds).

Jean-Paul Walter, gérant d’une société de transport routier de matières dangereuses (carburants), nous explique pourquoi il recrute désormais des “routiers convoyeurs de fonds” :

“Vue la valeur des carburants aujourd’hui et du risque accru de braquages de nos camions, je recrute désormais des routiers bénéficiant également de la qualification convoyeur de fonds. Ainsi, ces personnels sont formés pour agir à tout braquage du véhicule : ils savent comment réagir et surtout comment agir.”

Cela implique que Jean-Paul Walter s’équipe de véhicules blindés avec un équipage de 3 hommes armés à bord :

“La loi m’oblige à combiner l’arrêté du 29 mai 2009 relatif aux transports de marchandises dangereuses par voies terrestres et la réglementation relative au transport de fonds. Ainsi, outre les dispositions de sécurité du transport de marchandises dangereuses, je dois obligatoirement bénéficier d’un véhicule blindé et de la présence de 3 hommes armés à bord de mes camions.

Chacun de mes hommes est équipé d’une arme à feu de poing de catégorie B et est titulaire d’une autorisation préfectorale de port d’arme.”

J-P Walter est convaincu que toutes les sociétés de transport de carburants vont bientôt procéder de même :

“Les carburants ont une telle valeur que les braquages de nos camions ne devraient pas tarder. Certains pensent que je suis paranoïaque mais je préfère anticiper. Certes personne n’a encore été braqué, mais la tension en France est telle vis-à-vis des prix des carburants que je préfère me prémunir de toute attaque.”

Le coût du transport de ces marchandises dangereuses s’en trouve lourdement impacté :

“Le coût du transport sécurisé est 3 fois plus élevé que pour les transports de carburants traditionnels. Je suis donc obligé de répercuter ce coût sur les factures de mes clients qui les répercutent sur les usagers. Toutefois, cela est quasiment invisible pour les usagers puisque ce surcoût représente seulement 2cts d’euros par litre. C’est le prix de la sécurité et de la garantie d’avoir du carburant quoiqu’il advienne.”

L’or noir n’a jamais aussi bien porté son nom puisque aujourd’hui il est considéré comme une marchandise de haute valeur nécessitant l’intervention de routiers convoyeurs de fonds.

Ce nouveau métier de routier-convoyeur de valeurs va d’ailleurs bientôt faire l’objet d’une mention complémentaire d’1 an après le bac professionnel “Conducteur transport routier marchandises (CTRM)”.

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Transports

Hausse des prix des carburants : une action en faveur de la santé et de l’écologie

HAUSSE DES PRIX DES CARBURANTS / SANTE – Alors que de nombreux mouvements appellent à des manifestations contre la hausse des prix des carburants, le Gouvernement se défend en expliquant qu’il s’agit d’une action en faveur de la santé et de l’écologie.

La hausse des prix des carburants n’a pour seul but que la santé des Français et la préservation écologique.

De nombreux mouvements (appels à la manifestation, appels aux blocages, pétitions, etc.) appellent les citoyens à agir contre la hausse des prix des carburants. Ces hausses sont injustifiées selon les personnes qui lancent et celles qui rejoignent ces appels. Toutefois, le Gouvernement défend cette hausse en expliquant qu’il s’agit d’une action en faveur de la santé :

“La hausse des prix des carburants n’a nullement pour objectif de faire entrer de l’argent dans les caisses de l’Etat. Il a pour seul but d’inciter les conducteurs à ne pas prendre leur véhicule inutilement, à ne se déplacer avec ces véhicules qu’en cas d’extrême besoin. Ainsi, on souhaite que les citoyens préfèrent se déplacer à pied, en vélo ou par quelqu’autre moyen non polluant.”

Le rapport “Transports & Ecologie” commandé par le Gouvernement fait d’ailleurs un constat amer sur les déplacements des Français, ceux-ci étant en très grande partie “inutiles” :

“La plupart des déplacements en véhicules sont des déplacements totalement inutiles ; on constate par exemple que 38% des déplacements des automobilistes et surtout 92% des déplacements des motards consistent en des promenades. Rendez-vous compte de toute cette pollution qui pourrait être évitée ! Alors, pour inciter les gens à ne plus prendre leur véhicule, il faut agir sur le portefeuille.”

Ce rapport pointe également les personnes qui habitent dans les territoires ruraux et qui se plaignent de la hausse des prix des carburants :

“Ils n’ont qu’à acheter en ville, sinon ils doivent anticiper la charge ‘essence’. Ils le savent que l’essence est chère et qu’elle ne cesse d’augmenter. Acheter à la campagne, c’est acheter en connaissance de cause. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, c’est-à-dire acheter moins cher à la campagne et avoir tous les avantages de la ville ! A partir du moment où ils savent que l’essence est de plus en plus chère, qu’ils assument !”

Ainsi, la hausse des prix des carburants n’est pas à vocation économique mais purement de santé et écologique selon les conclusions de ce rapport :

“Pollueur payeur. Telle est la devise à mettre au frontispice de la politique Gouvernementale en faveur de la hausse des prix des carburants. Ceux qui polluent payent pour leur pollution. De plus, tous ces véhicules polluants, cela n’est pas bon pour la santé des citoyens qui ne font plus d’activité physique.”

Quant à l’argent récolté grâce à ces taxes sur les carburants :

“[il] ne rentre pas dans les caisses de l’Etat mais est donné sous forme de subventions aux grands groupes automobiles pour qu’ils développent des véhicules propres.”

Avec ces explications, la grogne contre la hausse des prix des carburants ne semblerait plus avoir de raison légitime d’être.

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Faits divers

Ain : Il se déguise en Lynx et s’immisce dans les battues de chasse !

CHASSE / SÉCURITÉ / AIN – Thomas, militant “Pour une Chasse plus sûre”, n’hésite pas à donner de sa personne pour lutter contre les dangers de la chasse : il se déguise en Lynx et s’immisce dans les battues des chasseurs de l’Ain pour s’assurer qu’ils “font attention et ne tirent pas n’importe quoi”.

Déguisé en Lynx, Thomas se déplace dans les battues de chasse de l’Ain “pour une chasse plus sûre”.

Thomas est un des militants à l’origine du mouvement “Pour une Chasse plus sûre”, mouvement qui veut lutter contre les dangers de la chasse ainsi qu’en témoignent les multiples accidents où des VTTistes, des coureurs ou des marcheurs sont pris pour cibles.

Alors, afin de s’assurer que les chasseurs réfléchissent bien avant de tirer, il a décidé de mener des actions coups-de-poing en se déguisant en Lynx boréal et en s’immisçant dans les battues de chasse :

“Pour lutter contre les accidents de chasse, il faut impérativement montrer qu’on est là. Que le danger est omniprésent. Qu’il faut bien réfléchir, faire attention et ne pas tirer n’importe quoi. Alors, j’ai décidé de revêtir un déguisement de Lynx et de m’immiscer dans les parties de chasse de l’Ain, sans prévenir les chasseurs évidemment. Le Lynx boréal est une espèce protégée. Il est interdit de le tirer. Alors, théoriquement, je ne risque rien. Mais étant donné que je risque qu’on me tire quand même dessus, je suis équipé d’un équipement pare-balles sous mon déguisement. Ainsi, si je me faisais malencontreusement tiré dessus, je ne serais pas blessé.”

Thomas affirme qu’il n’est pas là pour piéger les chasseurs :

“Je ne veux pas piéger les chasseurs. Je suis juste là pour leur rappeler qu’avant de tirer il faut bien identifier le gibier, ce qui est la base de la formation des chasseurs lorsqu’ils passent leur permis de chasse. C’est pourquoi je me déplace naturellement au milieu de la zone de chasse, à 4 pattes, comme un véritable lynx. Je ne vais pas chercher les chasseurs, je me contente de me déplacer naturellement dans la forêt comme le ferait n’importe quel homme ou animal.”

Sur ses 8 sorties dans les battues de chasse, Thomas n’a rencontré qu’une fois un chasseur :

“Il a tout de suite identifié que j’étais déguisé. Il m’a pris pour un fou et m’a conseillé de partir. J’ai été très satisfait de cette première rencontre. Mais mon combat va perdurer car je suis convaincu que malheureusement tout le monde n’est pas comme ce chasseur.”

Du côté des chasseurs, une véritable paranoïa s’installe dans le département de l’Ain, zone où officie Thomas. Marcel, responsable d’une société de chasse locale, exprime son inquiétude :

“Ce militant met en jeu sa vie. Même s’il est protégé d’un équipement pare-balles, s’aventurer dans une battue, c’est suicidaire. Oui, les chasseurs sont vigilants. Oui les accidents sont trop nombreux et il faut les prendre en compte, mais rapportés au nombre de parties de chasse partout en France, cela est minime. De là à venir dans une partie de chasse dûment signalée, de manière non protégée (ndlr : gilet fluo) et qui plus est déguisé en gibier : forcément il sera mis en joue par les chasseurs ! Après, les chasseurs n’ont pas à tirer le lynx boréal, espèce protégée. Mais de là à ce qu’un énergumène se déguise en lynx, au milieu d’une partie de chasse … Imaginez qu’un chasseur se sente agressé par ce pseudo-lynx ? Ou que le déguisement de lynx soit sale et laisse penser à un autre gibier ? Que va-t-il se passer ? Cet homme cherche l’accident plutôt que ne cherche à l’éviter comme il le prétend !”.

Et Thomas signale qu’il va bientôt officier dans d’autres départements … lui-même ou alors certains de ses acolytes du mouvement “Pour une Chasse plus sûre”.

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Transports

Vélo : clignotant brachial obligatoire !

REFORME DU CODE DE LA ROUTE / CYCLISTES – Le Code de la Route cycliste a été quelque peu revu en ce mois d’octobre 2018. Les cyclistes sont désormais obligés de marquer leur intention de tourner non seulement en tendant le bras, mais aussi désormais en le balançant de haut en bas pour simuler le clignotement.

Les cyclistes désormais obligés de marquer leur intention de tourner en tendant le bras … et en l’agitant de haut en bas pour simuler un clignotant !

Changement de législation pour les cyclistes : le Parlement vient d’adopter le texte qui modifie quelque peu les articles R313 du Code de la Route. Le texte de loi a été promulgué dans la foulée par le Président de la République.

La réforme du code de la route pour les cyclistes concerne les articles R313-X. Dans les différentes parties de ces articles, il apparaît désormais l’obligation pour tous les conducteurs de 2 roues non motorisés et à assistance électrique, de marquer leur intention de tourner environ 15 mètres avant, en tendant le bras puis en le balançant régulièrement de haut en bas jusqu’à quand ils tourneront :

Dispositions générales
Tout conducteur qui envisage de changer la direction de son véhicule doit s’assurer qu’il peut le faire sans danger. Puis il avertit de son intention les autres usagers par les dispositions légales prévues à cet effet (clignotants).
Cette intention de changement de direction doit être marquée quelques secondes avant le changement de direction effectif ou le placement sur une voie d’affectation. Le clignotement doit durer jusqu’à ce que le changement de direction soit définitivement effectué.
[…]
Dispositions spécifiques concernant le cycliste
Le cycliste fait un geste du bras, en le tendant dans la direction vers laquelle il se rend, et en l’agitant successivement de haut en bas, pour simuler un clignotement.”

A noter que cela n’est bien évidemment valable que pour le cycliste lorsqu’il est sur son vélo. A défaut, les règles piétonnes s’appliquent (on parle de cycliste piéton).

Le législateur a toutefois prévu des dérogations, accordées sur certificat médical d’un médecin agréé par la Sécurité Routière, pour les personnes qui risqueraient de perdre l’équilibre en effectuant ce geste. Les personnes bénéficiant de cette dérogation médicale devront toutefois toujours avoir leur certificat médical de dérogation en cas de contrôle.

Tout contrevenant à cette nouvelle règle concernant les changements de direction pour les cyclistes se verront remettre une contravention de 2ème classe (22€ minorée, 35€ forfaitaire, 75€ majorée).

Quant aux cyclistes qui hésitent entre tourner à droite ou à gauche, ils risquent désormais de s’envoler …

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Santé / Médecine

Cancer du sein : une association cherche des palpeurs de seins bénévoles

CANCER DU SEIN – La lutte contre le cancer du sein est une des priorités en matière de santé publique. De nombreuses associations s’engagent dans cette lutte. Parmi celles-ci, on retrouve la toute nouvelle association des “Palpeurs de seins”, créée en septembre 2018 à Orléans, et qui recherche des palpeurs bénévoles partout en France.

Robert-Michel Lochainsse, fondateur de l’association “Les Palpeurs de Seins”, se réjouit du succès de son association basée à Orléans et qui oeuvre à la lutte contre le cancer du sein.

L’association des “Palpeurs de seins” est une association loi 1901 créée à Orléans, en septembre 2018, à l’aube du fameux Octobre Rose, mois de sensibilisation à ce cancer qui touche 1 femme sur 8. Selon les statuts officiels parus au Journal Officiel Association, “Les Palpeurs de Seins” a pour unique objet “la palpation des seins de toutes les femmes majeures qui le souhaitent, afin de déceler d’éventuelles grosseurs suspectes”. 

Robert-Michel Lochainsse, fondateur de l’association, nous explique les raisons qui l’ont poussé à la créer :

“J’ai toujours adoré palper les seins des femmes. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas marier plaisir et utilité. J’ai donc créé une association qui rassemble toutes les personnes désireuses d’aider à la lutte contre le cancer du sein en palpant les seins des femmes. En effet, grâce à la palpation des seins, c’est un dépistage manuel de toute grosseur suspecte que nos bénévoles effectuent. Et si l’un de nos palpeurs décèle une grosseur anormale, il invite la femme à prendre rendez-vous chez son médecin pour un diagnostic. Cela permet de prévenir le cancer du sein très tôt et augmente considérablement les chances de guérison d’un cancer du sein !”

Pour les aider à déceler des grosseurs suspectes, les membres bénévoles de l’association bénéficient de plusieurs formations de palpation sur l’année :

“Notre association permet aux membres bénévoles de bénéficier de formation à des techniques de palpation des seins. Ainsi, ils peuvent palper les seins de manière à ce que cela soit agréable pour les femmes” nous confie R-M Lochainsse, avec son regard coquin.

Il espère d’ailleurs que son association, qui connaît un énorme succès à Orléans, se développera partout en France :

“J’ai basé mon association à Orléans puisque j’y vis et que j’y ai aménagé un petit local au rez-de-chaussée de ma maison. Nous sommes actuellement 350 bénévoles à Orléans pour palper les seins et 1500 femmes se sont déjà présentées en 1 mois. C’est un succès énorme ! Nous devons chaque jour refuser des candidatures de bénévoles car il y a trop de volontaires pour palper les seins à Orléans.

Toutefois, nous cherchons à développer notre association dans d’autres villes. C’est pourquoi nous lançons un appel aux bénévoles afin de créer des associations locales que nous fédérerons. Et pour chacune de ces structures, il nous faudra des palpeurs de sein.”

Pour être palpeur de sein bénévole il faut être majeur et n’avoir aucune condamnation pour violence sexuelle.

R-M Lochainsse espère que son association sera reconnue d’utilité publique :

“J’espère que mon association sera reconnue d’utilité publique. Je sais qu’il faut attendre 3 ans avant d’adresser cette demande. Mais eu égard au développement prévisible de mon association, de son rayonnement sur toute la France voire au-delà à venir, du nombre de bénévoles, et de ses atouts en faveur de la lutte contre le cancer du sein, j’ai bon espoir que l’association soit reconnue comme telle.”

Et Robert-Michel Lochainsse ne s’arrête pas là, puisqu’il a déjà une autre idée d’association de lutte contre le cancer, pour les hommes cette fois :

“Après la lutte contre le cancer du sein, je souhaite fonder une association similaire dans la lutte contre le cancer de la prostate. Pour cela, je souhaite monter une association de ‘toucheurs rectaux’. Mais ce ne sera pas avant plusieurs mois, le temps que mon association actuelle se développe convenablement et pour laquelle je me dévoue corps et âme.”

Tout le monde peut agir dans la lutte contre le cancer. Pourquoi pas vous ?