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Transports

Projet de limitation de vitesse à 80 km/h : 1 lobby en est la cause

LIMITATION DE VITESSE – Le Gouvernement a annoncé mardi 9 janvier une future loi limitant la vitesse à 80 km/h sur la plupart des axes. Après enquête, la sécurité routière n’est nullement la véritable raison qui a légitimé cette décision. Un lobby de personnes âgées, “Seniors au volant” en est la cause !

Abaissement de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h à cause du lobby “Seniors au volant” !

Mardi 9 janvier, le Gouvernement, par la voix du premier ministre Edouard Philippe, a annoncé son intention de limiter la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires bidirectionnelles sans séparateur. Cette mesure entrera en vigueur le 1er juillet 2018.

Dans un document transmis en décembre 2017 aux Préfets,  un arsenal d’arguments avançait tous les éléments favorables à une baisse des limitations sur les routes. Parmi ces arguments, le principal  consistait à dire que :

« avec plus de 1000 morts par an , les excès de vitesse sont la première cause de décès au volant », et aussi que « cette mesure permettrait d’orienter durablement la courbe de la mortalité routière à la baisse ».

Or, derrière cet argument officiel de sécurité routière, destiné à faire baisser le nombre d’accidents et le nombre de morts sur les routes, se cache une toute autre réalité. En effet, même si l’argument économique qui a été avancé par de nombreux automobilistes (“vitesse abaissée = plus d’excès de vitesse = plus de PV”) semble être un argument plus réaliste que celui officiellement annoncé, il y a une toute autre raison qui a poussé le Gouvernement a prendre cette décision : le lobby des personnes âgées via son organisation non officielle “Seniors au volant”.

“Seniors au volant” consiste en une organisation de Personnes âgées militantes et influentes, mais celle-ci n’est déclarée nulle part ! Son fonctionnement se fait totalement dans l’ombre : il s’agit d’un lobby qui ne repose sur aucune structure officielle. “Seniors au volant” milite très activement auprès des organisations et associations de Sécurité Routière, ainsi qu’auprès des hommes politiques et tout particulièrement des députés et sénateurs. L’objectif de “Seniors au volant” consiste à inciter les parlementaires à prendre des décisions en faveur des personnes âgées qui conduisent. Fonctionnant en lobby, “Seniors au volant” influence les décisions par la force de ses membres anonymes, et pour la plupart “influents voire très influents”.

“Seniors au volant” est déjà à l’origine de l’annulation des intentions de projets ou propositions de loi concernant la visite médicale pour les personnes âgées qui souhaitent continuer à conduire. Aussi, grâce à cette loi favorisant la limitation de la vitesse à 80 km/h, “Seniors au volant” signe son 2ème coup d’éclat. Voici la raison qui a poussé “Seniors au volant” à inciter le Gouvernement à limiter la vitesse à 80 km/h :

“[…] Les personnes âgées présentent des difficultés à rouler à une vitesse supérieure à 80km/h. Ces personnes âgées en ont marre de se faire sans cesse klaxonner et insulter gestuellement et/ou verbalement. Ils sont victimes de queues de poisson et constatent nombre de dépassements dangereux. […]

Cette loi réduisant la limitation de vitesse à 80 km/h est donc très pratique, puisque les personnes âgées pourront rouler tranquillement, sans se faire chahuter par les autres automobilistes irrespectueux.”  ainsi que nous a répondu par mail, anonymement, leur chargé de communication.

“Senior au volant” promet d’ailleurs d’autres actions en faveur des personnes âgées au volant comme :

“Offrir des places de parking réservées aux personnes âgées comme il en existe pour les personnes handicapées ou pour les familles nombreuses”.

Ainsi, “Senior au volant” oeuvre pour des actions très louables en faveur des personnes âgées. Mais il est beaucoup moins certain que son lobby exercé sur le Gouvernement en faveur de l’abaissement de la limitation de vitesse ne soit bien perçu par les autres automobilistes que les personnes âgées …

“Seniors au volant”, une organisation de l’ombre, mais très active … et influente …

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Economie / Emploi

Internet : la Taxe Porno se confirme

INTERNET – La pornographie étant omniprésente sur le web et ces sites générant un trafic très élevé, le Gouvernement Français envisage de plus en plus sérieusement l’instauration d’une Taxe Porno (TP). Même si celle-ci sera à la charge des prestataires de contenus pornographiques, cela risque de modifier en profondeur le paysage pornographique du web avec, potentiellement, la disparition de la Pornographie à la Française.

Bientôt une Taxe Porno sur chaque film pornographique diffusé sur Internet !

La pornographie représente près de 20% des sites web en ligne. Plus de 75% des internautes consultent au moins 1 fois par semaine une vidéo à contenu pornographique, tous âges et sexes confondus. Fort de ce constat, le gouvernement envisage d’instaurer une Taxe Porno, afin selon eux de :

“Financer la prévention et la lutte contre les IST [et] assurer une protection efficace des mineurs contre les images et vidéos pornographiques sur internet”

Selon, Rafy Sting, président de la société de production de films pour adultes “Pornoweb”, le Gouvernement ne cherche en aucun cas à financer des actions de prévention, mais cherche uniquement à prélever de l’argent sur un des loisirs préférés des Français :

“Le Gouvernement sait mettre des taxes là où il y a de l’argent à se faire. Regardez les carburants. Regardez la TVA. Regardez les impôts. Regardez les radars.
Aussi, étant donné que tous les Français et Françaises consomment à un moment ou un autre de la pornographie, leur loisir préféré en règle générale, la taxer constitue pour eux une énorme manne financière !
[…]
On n’est pas idiots, on sait très bien que le but n’est pas la prévention comme ils le déclarent, mais seulement de récolter encore et toujours plus d’argent !”

Concrètement, le gouvernement envisage d’instaurer une taxe de 0,001€ par minute de vidéo visionnée par chaque utilisateur. Cette taxe sera automatiquement imputée aux prestataires de vidéos pornographiques. Rafy Sting se plaint de cette mesure :

“0,001€ par minute de vidéo visionnée par chaque spectateur, cela représente pour mon entreprise près de 500 millions d’euros de taxe annuelle supplémentaire, qu’on sera évidemment obligé de répercuter sur le client. Cela signifie que la plupart de nos contenus gratuits ne pourront plus l’être !”

Ainsi, cette Taxe Porno sur les contenus pornographiques sur Internet marquera-t-elle la fin du porno gratuit ?

“Pour les sociétés françaises de production de films pornographiques, oui, ce sera la fin du porno gratuit sur Internet puisqu’on devra insérer des trackers sur nos serveurs qui identifieront anonymement tous les utilisateurs. Pour les autres entreprises du porno basées à l’étranger, il leur suffira de ne pas communiquer les connexions de leurs internautes afin de ne payer aucun impôt, puisque eux ne seront pas tenus d’installer des trackers sur leurs serveurs basés hors de France !” s’insurge Rafy Sting.

La Taxe Porno présente donc une faille cruciale qui risque de voir disparaître l’art du Porno Français.
Et s’il n’y a plus de Porno Français, on en connaît beaucoup qui vont ne plus savoir comment occuper leurs longues soirées …

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Faits divers

NDDL : un parc d’attractions à la place de l’aéroport !

SOCIETE – Le Gouvernement a annoncé l’abandon du projet Notre-Dame-Des-Landes (NDDL) le 17 janvier 2018. Le site ainsi libéré sera remplacé par un parc d’attractions géant financé par un groupe d’investissement Chinois.

NDDL : un parc d’attractions remplacera l’aéroport pour “développer le territoire plutôt qu’il ne soit laissé à l’abandon”.

Mercredi 17 janvier 2018, le Gouvernement a annoncé l’abandon du projet controversé de l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Cette annonce, qui clôt plusieurs années de débats, permet d’attester que le site sera libre de toute construction aéroportuaire.

“Le site de Notre-Dame des Landes n’accueillera pas d’aéroport, face à la grogne des riverains et de nombreux militants. Ce projet ne présentait d’ailleurs plus aucun intérêt stratégique eu égard aux autres possibilités offertes par la métropole Nantaise.” a déclaré le Gouvernement.

Mais face à ce projet d’aéroport qui est annulé, le Gouvernement a donné son accord pour qu’un parc d’attractions soit construit à la place :

“Abandonner un projet comme celui-ci, c’est abandonner une opportunité non négligeable de développer un territoire rural. Aussi, comme nous ne souhaitons pas laisser cette zone rurale à l’abandon, nous avons décidé de soutenir le projet porté par le groupe d’investisseurs Chinois ‘Jiang & Co.’ : celui de construire un immense parc d’attractions”, a déclaré Rémi Thomas, porte-parole du groupe de travail gouvernemental en charge du dossier “Notre Dame des Landes”.

L’aéroport de Notre-Dame des Landes ne verra donc jamais le jour. Mais pour assurer le développement économique de ce territoire, le Gouvernement, par la voix des membres du groupe de travail NDDL, a décidé de défendre le projet du groupe d’investissement “Jiang & Co.” (groupe Chinois spécialisé dans les parcs de loisirs) pour construire un immense parc d’attractions pour concurrencer Disneyland-Paris notamment :

“C’est un projet d’envergure. Le projet envisage la construction d’un parc d’attractions d’une superficie de 50 hectares, soit quasiment la superficie de Disneyland-Paris. […] Et si cela prend bien, le parc pourra s’étendre sur 50 hectares supplémentaires pour dépasser la superficie d’Europa Park !” se réjouit R. Thomas.

Ce parc d’attraction va permettre un très important développement économique du territoire :

“Un parc d’attractions d’une telle envergure va générer la création de plusieurs milliers d’emplois directs [dans le parc] et indirects [autour du parc]. Ce sont environ 320 millions de visiteurs qui sont prévus chaque année.

[…]

Ainsi, les riverains et habitants de Notre-Dame-Des-Landes bénéficieront d’un fulgurant développement économique … sans avoir les nuisances liées aux avions !” ironise R. Thomas.

Les maires des communes riveraines que nous avons pu interroger se sont déclarés enchantés par cette annonce :

“Cela assure le développement durable de notre territoire tout en renforçant son attractivité”.

De l’aéroport au parc d’attractions, le dossier NDDL n’a pas encore fini de faire parler de lui !

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Loi / Justice

Projet “Prisons 2020” : les détenus pourront avoir des relations sexuelles avec des prostitué(e)s

PROJET “PRISONS 2020” – Le projet gouvernemental “Prisons 2020” prévoit notamment de développer le parc pénitentiaire (“Plan prisons”) et d’améliorer les conditions de détention. Pour cela, outre le téléphone qui sera désormais présent dans chaque cellule, les détenus pourront également avoir des relations sexuelles avec des prostitué(e)s afin de “satisfaire des besoins physiques naturels” et d’“éviter des comportements déviants [liés à] une frustration sexuelle”.

Plan “Prisons 2020” : les détenus pourront avoir des relations sexuelles avec des prostitué(e)s dans les prisons.

Parmi les grands axes de la politique judiciaire promise par Emmanuel Macron lors des élections présidentielles, le développement du parc pénitentiaire et l’amélioration des conditions de détention constituaient des priorités. Ce plan prison, qui fait partie du projet plus global “Prisons 2020”, vise à “rendre les conditions de détention plus dignes”.

Ainsi, comme promis par la ministre de la Justice Nicole Belloubet cet été, un appel d’offre s’est achevé lundi 8 janvier à 17 heures, afin d’équiper 50.144 cellules de téléphones, hors quartier disciplinaire. L’objectif est de favoriser le maintien des liens familiaux tout en limitant les trafics de téléphones portables.

Une deuxième décision a été prise lundi 15 janvier 2018, toujours afin d’améliorer les conditions de détention. Il s’agit d’autoriser les détenus à faire appel à des prostitué(e)s afin de “satisfaire des besoins physiques humains naturels”.

Cela a pour objectif de “diminuer les tensions et comportements déviants que les détenus peuvent rencontrer quotidiennement en raison de frustrations sexuelles importantes”

nous confie Michèle Morais, infirmière en milieu carcéral en charge du pan “Sexualité” du dossier “Prisons 2020”.

“L’intervention de prostitué(e)s concerne aussi bien les prisons pour hommes que les prisons pour femmes. Cette intervention pourra se faire selon les préférences sexuelles du (de la) détenu(e) : avec un ou plusieurs homme(s), femme(s), transsexuel(s), etc. et ce quelques soient ses pratiques de prédilection : fétichisme, sado-masoschisme, bdsm, exhibitionnisme, etc.

[…]

Afin de leur offrir l’intimité à laquelle ils ont droit, une salle de pratique sexuelle sera présente dans chaque quartier de chacune des prisons françaises.” complète M. Morais.

Alors que la prostitution est toujours illégale en France, M. Morais fait savoir qu’une dérogation “autorisant la prostitution en milieu carcéral” sera “sans aucun doute promulguée par un décret courant septembre 2018″.

M. Morais promet que grâce à ce “confort”  :

“Les détenus Français seront beaucoup plus détendus sans frustration sexuelle, ce qui présage un meilleur climat carcéral et par conséquent une réinsertion plus aisée”.

M. Morais nous rassure quant au coût de cette mesure :

“Cela ne sera pas à la charge de l’Etat ! Les prostitué(e)s seront des professionnel(le)s rémunérés par les détenus eux-mêmes. Le seul coût pour le contribuable consistera à l’aménagement et l’entretien d’une salle de pratique sexuelle dans chaque quartier des prisons françaises.”

Espérons toutefois que ce ne soit pas l’effet inverse qui se produise, à savoir que les détenus ne souhaitent pas quitter la prison … ou alors qu’ils ne récidivent pas dans leurs délits ou crimes afin de retourner en prison pour profiter des prostitué(e)s en milieu carcéral !

La France souhaite atteindre la 1ère place des pays où le milieu carcéral est le plus agréable. Elle semble en très bonne voie avec cette mesure. Cette dernière a en effet des chances de plaire à plus d’un détenu … mais aussi de faire grincer des dents les autres …

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Littérature

La lecture : des dangers au complot gouvernemental

LECTURE / COMPLOT – Jean-Michel Blanquer a décidé de faire de la lecture une priorité. Mais derrière cette obligation de lire, se cache en fait un énorme complot gouvernemental : favoriser la vente de livres pour détourner l’intérêt des français des problèmes de la société et surtout, les faire rêver d’un monde meilleur voire idéal.

“Un excès de lecture peut entraîner des troubles psychologiques graves : la schizophrénie littéraire”. Un énorme complot d’Etat est en cours !

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale, avait lancé, jeudi 12 octobre 2017, sa campagne « Ensemble pour un pays de lecteurs », pour redonner le goût de la lecture aux jeunes. Toutefois, après enquête, nous nous sommes rendus compte que le ministre n’est pas plus intéressé que ça par le fait que les Français lisent. Il a en fait été mandaté, comme les autres ministres, pour détourner l’attention des Français de la situation économique dramatique de la France.

En effet, la lecture permet de s’évader, de rêver, d’idéaliser, de relativiser, ainsi que nous l’explique Isabelle Urlecht, libraire à Strasbourg :

“La lecture est un excellent moyen de s’échapper de la réalité. Elle nous permet aussi bien de plonger dans des mondes fantastiques que dans des univers utopiques, romantiques, dramatiques, et bien d’autres. Les livres peuvent aussi bien dépeindre la réalité en l’enjolivant ou en la dramatisant, que relater une uchronie ou des univers fantastiques ou merveilleux. La lecture permet ainsi d’idéaliser la vie ou alors de relativiser le monde actuel. Il y a des livres pour tous les goûts et pour tous les âges !”

Ainsi, même s’il y a des livres pour tous les goûts et tous les âges, on comprend l’intérêt qu’ils présentent : idéaliser le monde en présentant un monde utopique tel qu’il pourrait être ou alors, pour les livres plus dramatiques, permettre aux lecteurs de relativiser leur propre vie dans notre société. Ainsi, on comprend bien toute la manipulation de rendre obligatoire la lecture : l’objectif consiste à faire en sorte que les français se détournent de la réalité de la situation économique de la France ou tout du moins, la relativise.

Pierre-Louis Humbert, psychiatre à Strasbourg, confirme cette hypothèse :

“Il est de coutume de dire que la lecture favorise l’apprentissage, le développement des fonctions cognitives et l’expression orale. Cela est vrai lorsqu’on lit à petite dose. Toutefois, un excès de lecture peut entraîner des troubles psychologiques graves, proches de la schizophrénie. D’ailleurs, en psychiatrie, on appelle ce trouble la ‘Schizophrénie littéraire’. Trop lire plonge les lecteurs dans un monde parallèle qui n’est pas la réalité, mais qui devient leur réalité. Cela est très dangereux car l’esprit est alors manipulé et ne parvient plus à distinguer ce qui est la vraie réalité. Lire beaucoup entraîne une véritable emprise, similaire aux manipulations sectaires, où le lecteur ne parvient plus à faire la part des choses”.

Il convient donc de lire un peu (si on le souhaite), mais pas trop, pour ne pas sombrer dans la fausse réalité que révèle cet univers parallèle qu’est la lecture. L’obligation de lecture impulsée par le Ministre de l’Education Nationale consiste donc bien en un danger pour notre démocratie, puisque tous les citoyens risquent de sombrer dans cette “schizophrénie littéraire”. Un énorme complot en somme.

Soyons vigilants !

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Gastronomie

Les secrets de fabrication du beurre salé

BEURRE SALÉ – Actubis vous révèle les secrets de fabrication du beurre salé. Vous avez toujours voulu savoir comment le beurre salé était fabriqué ? Suivez notre journaliste gastronomique Charlène, qui s’est rendue à Guérande en Loire-Atlantique.

En moyenne, une vache à lait salé permet de produire 500 briques de 500g de beurre salé par an.

Pour tout savoir sur le beurre salé, je suis partie à Guérande, ville réputée pour sa cité médiévale, ses marais salants et sa brière. Mais c’est surtout la commune référence pour la production de beurre salé. J’y ai rencontré Marius Ucrais (marin-salant) et Clarice Halley (agricultrice, éleveuse de vaches à lait salé). Tous deux m’ont dévoilé les secrets de fabrication du beurre salé.

Clarice m’a tout d’abord expliqué ce qu’étaient les vaches à lait salé :

“Les vaches à lait salé sont des vaches comme les autres, sauf qu’on les élève en les forçant à ne boire que de l’eau salée, contrairement aux autres vaches qui ne boivent que de l’eau douce. Ainsi, ces vaches produisent du lait naturellement salé. C’est cette base qui servira à produire le beurre salé.”

Ainsi, je viens de découvrir l’existence des vaches à lait salé ! Il fallait y penser : faire boire de l’eau salée aux vaches afin qu’elle produise un lait … salé !

Clarice complète :

“A Guérande, on ne donne pas n’importe quelle eau salée à nos vaches. On leur donne l’eau des marais salants de Guérande, une eau salée 100% pure qui permet aux vaches de produire un lait salé de qualité suprême. Il n’y a qu’à Guérande qu’on trouve une eau salée d’une telle qualité. Nombreux sont les éleveurs d’autres régions qui mettent du sel dans l’eau des vaches pour créer du beurre salé.”

C’est donc à Guérande que le lait salé est de meilleure qualité, puisqu’il s’agit d’une eau salée qui n’est pas coupée par d’autres produits. C’est aussi là que se trouvent les marais salants les plus réputés. Je vais donc interroger Marius, afin d’en savoir plus sur les marais salants :

“Parmi toutes nos aires saunantes, c’est-à-dire les zones de cristallisation du sel, nous en dédions environ la moitié à l’abreuvement en eau des vaches. Le métier de marin-salant à Guérande ne saurait se contenter d’extraire le sel, il consiste également à produire une eau salée de qualité, c’est-à-dire pure à 100%, afin que les vaches produisent un lait salé de qualité.

Ainsi, les vaches peuvent boire tant qu’elles veulent toute l’eau salée mise à leur disposition par nos soins.”.

Clarice m’explique ensuite la dernière étape :

“Une fois que la vache a bu et qu’elle a bien brouté les herbes des marais salants, son lait devient naturellement salé. Il n’y a alors plus qu’à la traire et à envoyer le lait ainsi collecté dans les fromageries de la région afin qu’elles transforment le lait salé en beurre salé.

En moyenne, chaque vache permet de produire 500 briques de 500g de beurre salé chaque année”.

Après toutes ces explications, j’ai goûté le beurre salé produit à partir du lait des vaches de Clarisse et je dois vous dire que je me suis délectée !

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Loi / Justice

Fake news : les hommes politiques seront victimes de cette loi !

LEGISLATION – Emmanuel Macron part en guerre contre la désinformation après avoir annoncé devant la Presse, mercredi 3 janvier, son intention d’une loi contre les fake-news. Mais selon un expert en droit pénal “ce seront les politiques les premières victimes de cette loi”.

Loi contre les fake news : “Ce sont les politiques qui seront les premières victimes de cette loi !”

Lors de ses voeux à la Presse mercredi 3 janvier 2018, devant 500 journalistes rassemblés dans la salle des fêtes de l’Elysée, Emmanuel Macron a fait savoir qu’il partait en guerre contre les “fake news” en annonçant qu’un texte de loi allait être déposé pour lutter contre « ces bobards inventés pour salir les hommes politiques et la démocratie ».

Cette loi contre les fake news vise donc à contrer la désinformation et la manipulation de l’opinion publique, notamment lors des périodes électorales. l’enjeu consiste à protéger la vie démocratique, menacée par des groupes d’influence qui exercent sur les réseaux sociaux.

Ainsi, cette loi anti “fake-news” permettrait  :

  • en cas de diffusion de fausse information, de saisir en référé un juge pour décider de la suppression du contenu incriminé ;
  • d’offrir au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) plus de pouvoirs « pour lutter contre toute tentative de déstabilisation par des services de télévision contrôlés ou influencés par des Etats étrangers » ;
  • d’imposer des obligations de transparence à tous les diffuseurs de contenus sponsorisés, afin de rendre publique l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent, mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus .

Cette annonce fait suite à la proposition de loi déposée le 22 mars 2017 au Sénat par la sénatrice Nathalie Goulet, qui vise à définir et sanctionner ces “fake news” en introduisant dans le code pénal un nouvel article 226-12-1 qui serait :

Art. 226-12-1. – La mise à disposition du public par voie numérique par édition, diffusion, reproduction, référencement ou par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses non accompagnées des réserves nécessaires est punie d’un an d’emprisonnement avec sursis et de 15 000 € d’amende lorsque la publication est de nature à tromper et influencer directement le public à agir en conséquence et que sa mise à disposition a été faite de mauvaise foi. La nouvelle est l’annonce de faits précis et circonstanciés, actuels ou passés faite à un public qui n’en a pas encore connaissance
[…]”.

Mais cette loi contre les fake news pourrait avoir des effets pervers ainsi que nous l’explique Jean-Dominique Deperthuis, expert en droit pénal :

“Si une telle loi venait à être publiée, les premières victimes seraient les femmes et hommes politiques eux-mêmes. En effet, leurs discours sont truffés de fausses informations, dites sciemment ou non. Ainsi, si une telle loi était votée, chaque femme ou homme politique pourrait se voir condamner pour diffusion de fausses informations.”

Ainsi, le fact-checking (vérification des faits) effectué par de nombreux journalistes et citoyens, permettrait de mettre en avant toutes les fausses informations dites par les politiques tant à l’encontre de leurs adversaires que celles qu’ils exploitent pour argumenter en leur faveur. Ils pourraient ainsi être très clairement condamnés, même si la loi vise plus particulièrement les réseaux d’influence et de désinformation comme l’explique J-D Deperthuis :

“La loi contre les fake-news a pour objectif d’être une loi contre les lobbies et influenceurs malintentionnés, qu’ils soient français ou étrangers. Toutefois, si une loi est votée, elle concernera tout le monde, y compris les politiques. Il n’y aura pas 2 poids-2 mesures : tout le monde sera concerné par la loi et chaque fake-newser, qui qu’il soit, individuel ou groupe, devra y répondre devant la justice .”

Ainsi, si une loi contre les fake-news venait à être promulguée, il y aurait de forts risques que les politiques en soient les premières victimes …

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Europe

L’Allemagne veut récupérer l’Alsace-Moselle pour la choucroute et la sidérurgie

POLITIQUE – On croyait l’affaire du territoire Alsace-Moselle complètement réglée : ce territoire est français. Toutefois, Angela Merkel chercherait à récupérer ces territoires “riches” et “à haut potentiel stratégique”.

L'Alsace-Moselle à nouveau allemand ?
Et si l’Alsace-Moselle redevenait allemand ? Il semblerait que ce soit l’intention d’Angela Merkel !

Le territoire composé des actuels départements Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle, a été français jusqu’en 1871. C’est le traité de Francfort, signant la fin de la guerre franco-allemande de 1870-1871, qui obligera la France à céder ce territoire à l’Empire allemand.  Il deviendra le Reichsland Elsaß-Lothringen (« Terre d’Empire d’Alsace-Lorraine »). A l’issue de la Première Guerre mondiale, ce territoire redevient français.

On croyait ainsi que l’affaire de l’Alsace-Moselle était définitivement close (même si lors de la Seconde Guerre mondiale, les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ont été annexés de facto au Reich allemand) et que ce territoire était, sans aucun débat, territoire français. Toutefois, Angela Merkel, depuis son élection en tant que chancelière fédérale en 2005, chercherait à reconquérir ce territoire pour qu’il soit à nouveau rattaché à l’Allemagne.

Ce qui motive son choix est très surprenant. Selon nos sources, elle aurait déclaré à l’un de ses proches conseillers :

“Il nous faut impérativement négocier avec la France afin de récupérer l’Alsace – en raison de la culture des choux à choucroute qui est de tradition germanique – et la Moselle pour la sidérurgie qui va renaître de ses cendres et qui complétera bien notre industrie de pointe.”

Il est vrai que le plat préféré d’A. Merkel est la choucroute. Mais outre cet intérêt pour l’agriculture et l’industrie spécifiques à ce territoire, c’est aussi l’aspect stratégique qu’il représente qui motive la chancelière allemande :

“Ce territoire représente la limite occidentale de la banane bleue, indispensable pour conforter notre économie. L’Alsace est riche et la Moselle présente un haut potentiel stratégique” aurait-elle déclaré.

Aussi, selon nos sources proches de la diplomatie franco-allemande, les négociations en seraient au point suivant :

  • Strasbourg demeurerait ville française (“non négociable”) ;
  • L’Alsace et la Moselle deviendraient autonomes tout en étant rattaché au Gouvernement allemand (afin que les habitants d’Alsace-Moselle acceptent volontiers ce changement) ;
  • La Sarre, qui fait partie de la “Grande Région”, deviendrait autonome et serait rattachée à la France.

Pour l’instant, le sujet demeure délicat. Il serait planifié un conseil Franco-Allemand secret dédié à ce sujet dans le courant de l’année 2020.

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Transports

Opération “Parraine un radar” : gagner de l’argent en investissant dans un radar

TRANSPORT / INVESTISSEMENT – Le Gouvernement français envisage le fonctionnement de 10.000 radars automatiques d’ici 2025. Pour accélérer leur installation, le Gouvernement permet aux particuliers d’investir dans l’installation de ceux-ci via l’opération “Parraine un radar”. 50% des recettes des contraventions reviendront à l’Etat tandis que les 50 autres pourcents seront répartis au pro-rata du montant investi par chaque particulier pendant 5 ans.

Parraine un radar
L’opération gouvernmentale “Parraine un radar” permet d’investir de l’argent dans un radar fixe et de récolter de l’argent en fonction des contraventions générées par celui-ci.

La sécurité routière est un engagement fort auquel tient chaque gouvernement, d’autant plus que cela lui permet de récolter près de 1 milliards d’euros de recettes dus aux contraventions chaque année. Les gouvernements successifs ne cessent de marteler leur intention, année après année, de développer toujours plus le parc de radars automatiques, en en installant de nouveaux, mais également en remplaçant les anciens radars par des radars encore plus performants tels que radars tourelles urbains (combinant franchissement de feu rouge ou de passage à niveau et vitesse) ou radars double-face (permet de distinguer les différents types de véhicules et de prendre en photo aussi bien l’avant que l’arrière du véhicule).

Aussi, devant l’investissement conséquent que représente le développement du parc de radars fixes, le Gouvernement lance un appel à l’investissement auprès des particuliers via l’opération “Parraine un radar”. Marcel Hoffmann, responsable de l’opération nous explique ce projet :

“L’opération ‘Parraine un radar’ est née d’un brainstorming lors d’une réunion de travail entre plusieurs associations de sécurité routière et des représentants de l’Etat. Nous avions pour objectif de trouver des solutions afin de développer, d’ici 7 ans, le parc de radars fixes pour atteindre 10.000 machines.

[…]

Il faut compter près de 150.000€ pour chaque radar nouvelle génération, sans compter l’entretien qui s’élève à près de 15.000€ par an. Soit un investissement d’ici 2025 de plus de 1,65 milliards d’euros !

[…]

C’est pourquoi, afin d’assurer cet investissement que ne peut supporter l’Etat, nous avons décidé de lancer l’opération ‘Parraine un radar’, où chaque particulier peut investir pour contribuer à l’achat de ces radars.”

Cela signifie que chaque particulier peut investir, à hauteur de ses moyens, dans un radar. Le retour sur investissement se fera en fonction du montant des contraventions générées par ce radar et au pro-rata de son investissement, ainsi que le détaille M. Hoffmann :

“Les particuliers peuvent investir de 100 € minimum à 10.000 € maximum, mais dans un seul radar. Ils pourront choisir l’emplacement parmi ceux que nous leur proposerons sur une carte. Leur retour sur investissement se fera à hauteur de 50% des recettes des contraventions générées par ce radar sur 5 ans, les 50 autres pourcents revenant à l’Etat. Evidemment, dans ces 50% de recettes, la répartition se fera entre chaque investisseur, au pro-rata de l’investissement de chacun. En outre, les investisseurs ne percevront ces revenus que durant 5 ans après la mise en service effective du radar. Au-delà, c’est l’Etat qui récupère 100% du montant.”

Cela est très avantageux pour l’Etat, qui limite ses investissements tout en continuant à percevoir l’argent des contraventions :

“L’Etat n’investira plus 1 seul euro dans l’acquisition de nouveaux radars. Toutefois, il continue à investir dans le Centre de traitement des contraventions automatisés de Rennes et dans l’entretien et le remplacement des radars existants en cas de dégradation notamment. Mais ce n’est pas parce qu’il n’investit plus que l’Etat ne percevra pas d’argent ; 50% des recettes des contraventions lui reviendront et après 5 ans de mise en service du radar, l’Etat récupérera l’intégralité du montant des contraventions !”

Il est également à savoir que l’investisseur n’est aucunement titulaire partiel du radar :

“Même si l’investisseur met de l’argent dans le radar, il s’agit à proprement parler d’une ‘contribution au financement’. Cela signifie que les investisseurs n’ont aucun droit sur le radar qui ne leur appartient donc pas. Celui-ci demeure intégralement propriété de l’Etat”.

Il est par ailleurs clairement indiqué que “L’investissement dans un radar fixe est soumis aux risques inhérents à l’activité d’investissement. Il ne peut être donné aucune garantie contre les pertes résultant d’un investissement réalisé dans un radar fixe, et rien ne garantit la récupération par l’investisseur de sa mise de fonds initiale.” Il faudra donc investir dans des radars susceptibles de générer un fort taux de contravention.

Alors, prêt à investir grâce aux excès de vitesse de vos concitoyens automobilistes ?