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Loi / Justice

La loi interdit de déféquer dans la nature au-dessus de 1200m d’altitude

LEGISLATION – Une loi surprenante, et toujours en vigueur, est méconnue en France : l’interdiction de déféquer dans la nature au dessus de 1200m d’altitude !

Le panneau “Interdiction de déféquer” vous rappelle la loi : il est interdit de faire caca dans la nature au-dessus de 1200m d’altitude !

On savait déjà que la loi réprimait l’épanchement d’urine ou de déjections de toute sorte sur la voie publique (Article R116-2 du code de la voirie routière).

Mais en ce qui concerne la nature, alors qu’on se croyait libre d’uriner et déféquer où on voulait, il faut se souvenir de cette loi de 1973. En effet, la loi interdit de déféquer dans la nature au-dessus de 1200m d’altitude comme nous le rappelle le Colonel Karim Camoux :

“La loi est claire : elle interdit de déféquer au-dessus de 1200m d’altitude. Par contre, la loi n’interdit pas d’uriner ou de vomir.”

Quant aux raisons de cette loi, le Colonel Karim Camoux nous explique :

“Cette loi existe afin de préserver les marmottes. En effet les marmottes sont très sensibles aux déjections humaines. Certaines de ces déjections humaines présentent une telle odeur pestilentielle qu’elles mettent en péril la survie des marmottes, à l’odorat très sensible. En d’autres termes, l’odeur des défections humaines sont si puissantes qu’elles détraquent l’odorat des marmottes qui ne parviennent plus à se repérer. Cela engendre irrémédiablement leur mort, soit par empoisonnement – leur souffrance est alors atroce -, soit en étant attaquée par un prédateur”.

Il est à noter que les premières espèces de marmottes apparaissent à partir de 1200-1300 mètres d’altitude. Aussi, cette loi a été promulguée afin de préserver cette espèce, qui est une espèce protégée.

Ainsi, si vous partez en randonnée en moyenne ou haute-montagne et que vous avez besoin de déféquer, n’oubliez pas de prévoir des sacs à caca ! La vie des marmottes est en jeu !

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Education

PISA 2016 : “Si on a de mauvais résultats, c’est parce qu’on est trop intelligents !”

EDUCATION / PISA 2016 – Année après année, la France obtient des résultats très moyens dconcernant le niveau scolaire des élèves. Aussi, si la France se situe aussi mal, ce serait parce que les élèves Français seraient trop intelligents et ne décèleraient pas la trop flagrante facilité des tests selon l’Assoc. Enseignante et l’association LPE-Les Parents d’Elèves.

Maïté M. (LPE) : ‘Nos élèves Français mériteraient des tests à haut niveau intellectuel et on verrait bien qui sont effectivement les meilleurs !”

L’enquête PISA (Programme international pour le suivi des acquis), dont les résultats de l’étude 2015 ont été diffusés début décembre, consiste à déterminer le niveau scolaire des élèves de 15 ans. Cette année, l’accent a été mis sur les sciences. Année après année, on constate que la France se situe à un niveau medium, qui est pourtant en fort contraste avec la réalité créative et intellectuelle des Français.

Aussi, selon Farid T., responsable communication à l’Assoc. Enseignante, les résultats de cette enquête ne refléteraient pas les connaissances et compétences des élèves Français :

“L’enquête PISA est une enquête inappropriée, qui n’est pas adaptée à nos élèves. En effet, l’enseignement que nous prodiguons aux élèves est un enseignement très intellectuel. Or, l’enquête PISA menée auprès des élèves est d’une telle facilité que nos élèves s’en trouvent déconcertés. En d’autres termes, si les élèves Français ont de mauvais résultats apparents, c’est seulement parce qu’ils sont trop intelligents et que les tests ne sont pas adaptés et pas à leur niveau”.

Ainsi, l’enquête PISA ne serait pas fiable. C’est également l’avis de Maïté M., représente de l’association LPE-Les Parents d’Elèves :

“Nos enfants passent pour des jeunes standards, moyens. Or, je peux vous assurer qu’ils sont très intelligents. Les attentes scolaires françaises sont très élevées, si importantes que nos jeunes développent une intelligence bien supérieure à celle de leurs autres camarades en Europe et dans le Monde.

Il n’est donc pas surprenant de les voir échouer à ces tests populaires. Nos élèves Français mériteraient des tests à haut niveau intellectuel et on verrait bien qui sont effectivement les meilleurs !”

En conclusion, inutile de mettre en cause la pédagogie ou plus généralement le système éducatif Français, la suprématie intellectuelle Française balaye toute évaluation ou comparaison !

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Blog

Peut-on rire de tout ?

Peut-on rire de tout ? Cette question est loin d’apporter une réponse évidente. En effet, cela revient à poser la problématique suivante : qu’est-ce que l’humour et à quoi sert-il ?

Voici quelques pistes de réflexion pour nous aider à répondre à cette question “existentielle”.

Peut-on rire de tout ? Quelles sont les limites de l’humour ?

A quoi l’humour sert-il ?

L’humour présente de multiples fonctions : divertir, dénoncer, critiquer, faire réagir, faire réfléchir, etc.

Le but de l’humour est de détendre et de libérer les esprits tout en contribuant plus ou moins au vivre ensemble. En effet, l’humour permet de faire passer des messages beaucoup plus facilement qu’un texte, un son, une image, une vidéo, etc. Grâce à l’humour, on peut plus facilement communiquer certains faits ou méfaits qui ne passeraient pas par un autre medium “traditionnel”.

Ainsi, il existe différentes formes d’humour afin de pouvoir faire passer tel ou tel message de telle ou telle manière.

Quelles sont les limites de l’humour ?

– De l’humour à la dérive

Les limites de l’humour sont la loi. Ainsi, la loi punit l’humour lorsque celui-ci constitue une injure, de la diffamation ou de l’incitation à la haine raciale et à la discrimination. Toutefois, il n’est pas toujours évident de distinguer quand les limites du légal sont franchies. C’est pourquoi, en cas de procès, les juges s’attachent à étudier l’intention de ce qui a été dit, et pas seulement le sujet abordé.

– Des abus sous couvert d’humour ?

Il n’est pas rare que certaines personnes malintentionnées se cachent derrière l’humour pour diffuser des propos discriminants, haineux, diffamants ou injurieux. C’est pourquoi il convient de bien étudier le discours sous-jacent de tout humoriste, mais également son univers personnel hors humour.

On a le droit de faire preuve d’ironie, de sarcasme, mais se moquer gratuitement ou encore pire, avec de mauvaises intentions ne mérite pas le nom d'”humour” !

– Vers une autocensure ?

Afin d’éviter d’entrer dans des polémiques voire dans des procès, certains humoristes pratiquent l’autocensure tout en préférant parler de politiquement correct. En outre, les plus grands humoristes, c’est-à-dire ceux qui touchent un public vaste, sont très rarement des humoristes qui abordent des sujets graves ou difficiles, ou alors, seulement en marge de leur spectacle.

– L’humour de divertissement et l’humour critique

Plus on est critique, sarcastique, ironique, plus on est susceptible de vexer certaines personnes, plus susceptibles que d’autres. Ainsi, on peut distinguer 2 fonctions de l’humour :

  • L’humour populaire (voire populiste) à vocation de divertissement pur (blague, ironie, etc.) ;
  • L’humour critique qui vise à dénoncer, critiquer et faire réfléchir (satire, sarcasme, etc.)

Entre ces deux formes, on retrouve la satire sociale, si chère à Desproges ou Coluche !

– Peut-on rire de tous les sujets, y compris sont qui sont tabous, graves ou qui nous affectent personnellement ?

La liberté de penser et la liberté d’expression garantissent à chacun de traiter des faits avec humour. Néanmoins, ces sujets doivent être traités délicatement, avec distance et dérision. En effet, l’humour n’a pas vocation à blesser. Et cela est très difficile pour des sujets graves et délicats. C’est pourquoi l’humour sur les sujets difficiles ne peut être exercé que par des humoristes expérimentés, qui sauront jauger de la possibilité de traiter avec plus de sarcasme ou d”ironie ou non tel ou tel sujet, en fonction de leur public.

A chacun son humour

– Peut-on rire de tout ? Avec n’importe qui ?

Reprenons ces réponses de Pierre Desproges, le 29 septembre 1982 sur France Inter, dans son émission “Tribunal des flagrants délires”.

Pierre Desproges, sans la moindre hésitation, confirme qu’on peut rire de tout. Il est vrai que pouvoir rire de tout, c’est s’autoriser cette liberté absolue indispensable de penser ce qu’on veut.

Mais peut-on rire avec n’importe qui ? Cela est beaucoup plus délicat ! En effet, comme l’explique Desproges, il est “difficile de rire avec un Stalinien ou un terroriste hystérique”. En somme, il est vrai que rire avec des personnes qui n’ont pas d’humour et/ou des pensées extrêmistes semble très compromis … Ainsi, non seulement il revient à l’humoriste de savoir être drôle, mais il convient aussi au public d’être réceptif à l’humour. Si tel n’est pas le cas, l’humour est voué à l’échec voire peut présenter des effets pervers allant jusqu’à la mauvaise interprétation de ce qui n’est en fait qu’humour. « Il vaut mieux rire d’Auschwitz avec un Juif que de jouer au Scrabble avec Klaus Barbie.» comme le dit Desproges …

– Je suis vexé par certains humoristes que je trouve méchant et pas drôles !

Chaque personne perçoit l’humour différemment.

  • Il faut savoir que certaines personnes qui se disent humoristes ne sont en fait que des prosélytes qui se cachent derrière l’humour pour propager des valeurs haineuses, discriminantes, injurieuses, etc. ;
  • Quant à d’autres humoristes, certains ne sont pas assez subtils, ce qui fait que leur humour vexe. Ils sont seulement de mauvais humoristes ;
  • Ensuite, il ne faut pas oublier que chaque humoriste à son style : certains sont ancrés dans la polémique et usent de “violence” dans leur humour pour se faire entendre ;
  • Le problème peut également venir de soi : on est tous très sensibles sur certains sujets qui nous affectent voire qui nous touchent personnellement et on ne parvient ainsi pas à faire preuve de dérision sur ceux-ci.

Dans une démocratie, il faut accepter toutes les formes d’humour, y compris les plus dérangeantes. Néanmoins, certaines lignes sont à ne pas franchir : ce sont les limites de la loi. Si un humoriste a de mauvaises intentions qu’il utilise sous couvert de l’humour, alors il ne faut pas parler d’humour, mais de manipulation par l’humour.

Enfin, les humoristes ciblent un public particulier. Ils s’adaptent à ce qu’ils veulent / peuvent entendre. Cette diversité de l’humour est indispensable afin que chacun puisse rire selon ses propres sensibilités.

En conclusion, l’humour a-t-il des limites ?

L’humour a vocation à divertir, dénoncer et/ou faire réagir. A partir du moment où l’on utilise soi-disant l’humour pour colporter des propos haineux, diffamants ou injurieux, il ne s’agit plus d’humour. L’humour doit en effet rassembler et non diviser. L’humour ne doit pas être sectaire.

Pour distinguer ce qui est humour de ce qui ne l’est pas, on s’attache à déterminer l’intention qui prévalait dans le message passé sous couvert de l’humour. Certains “humoristes” surfent d’ailleurs allègrement sur cette frontière et enchaînent des procès que tantôt ils gagnent, tantôt ils perdent …

Ainsi, le vrai humour ne doit ainsi pas connaître de limites dans les sociétés démocratiques, à partir du moment où les intentions de cet humour sont saines.

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Environnement

Retour du dahut dans les montagnes des Alpes, du Jura et des Vosges !

DAHUT – Le dahut, disparu depuis près de 6 ans des montagnes de l’Est de la France, semble être revenu. Plusieurs témoins attestent de sa présence dans les Alpes, les Vosges et le Jura. 

Du déclin à la disparition du dahut

Photo d’un dahut, prise par un appareil photo automatique détecteur de mouvement, près de Gerardmer (Vosges), le 26 novembre 2016 à 00h45.

Le dahut, cet animal fabuleux dont on parle tant et qui a été vu par de très rares personnes, avait disparu des montagnes de l’Est de la France, des Alpes, au sud, jusqu’aux Vosges, au nord, comme l’explique Christian Detat, garde-forestier dans les réserves naturelles “Savoie-Mont Blanc” :

“Lors des comptages des animaux sauvages, effectués en partenariat entre l’ONF, l’ONCFS et les Fédérations de Chasseurs, nous avons constaté que la population des dahuts avait terriblement chuté depuis 2003, pour complètement s’éteindre en 2010.”

Ainsi, de 200 dahuts recensés dans les Alpes, 50 dans le Jura et 30 dans les Vosges en 2003, on n’en comptait plus que 16 dans les Alpes, 2 dans le Jura et 3 dans les Vosges en 2009. En 2010, la population de dahuts avait complètement disparue.

Bien que le dahut soit une espèce protégée, la disparition massive semble due au braconnage, comme l’argumente Christian Detat :

“Un déclin aussi massif et rapide de l’espèce ne peut être dû qu’à deux facteurs : la maladie pandémique ou la chasse massive, qui constitue du braconnage puisque la chasse du dahut est prohibée en France depuis 1972. Or, nous n’avons détecté aucune trace de maladie susceptible de toucher les dahuts, d’autant plus que nous n’avons retrouvé aucun cadavre. Ainsi, c’est forcément le braconnage qui est la cause de ce déclin.

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Suite à nos enquêtes, nous nous sommes rendus compte que de nombreuses personnes incitaient leurs amis à partir à la chasse au dahut, car peu savaient que celle-ci est pourtant illégale ! C’est sûrement là que se trouve la cause de la disparition de cette espèce en 2010”.

Ce qui explique tant le succès de la chasse au dahut, c’est la valeur de la peau de cet animal, qui sert à fabriquer des chaussures de luxe. En effet, le cuir de dahut coûte jusqu’à 1500€ le cm² !

La réapparition inédite et surprenante du dahut

Depuis novembre 2016, de nombreux témoignages semblent faire état du retour du dahut dans toutes ces forêts de l’Est de la France. Ainsi 36 personnes déclarent avoir vu le dahut dans les forêts Alpines, 12 dans le Jura et 5 dans les Vosges.

“Ce retour du dahut ne peut être du qu’à une réintroduction massive. En effet, tant de déclarations concordantes en des lieux aussi divers et sur des zones aussi vastes nous font conclure que ce sont au minimum 20 dahuts qui écument les forêts de l’Est de la France, aussi bien dans les Alpes, le Jura que les Vosges.

Nous supposons qu’il s’agit d’une action d’une association écologiste qui a voulu nous montrer que le déclin d’une espèce n’était pas une fatalité. Ils ont sûrement du garder quelques spécimens de ces espèces avant leur disparition, les faire se reproduire en masse avant de les réintroduire”, nous confie Christian Detat.

L’union ONF-ONCFS vient d’ailleurs de lancer sur son site une page pour recenser toutes les déclarations de vue d’un dahut, afin d’estimer au plus près la population actuelle de cette espèce :

“Nous tenons à rappeler que cette espèce protégée est très fragile. Insistez bien pour ne jamais aller à la chasse au dahut : cela est interdit ! Toutefois, rien ne vous empêche de déclarer la vue d’un dahut sur notre site, voire de le photographier si vous en avez la possibilité ; nous constituons en effet une base de données de photos de dahuts afin de suivre leur évolution.”, tient à nous expliquer Christian Detat.

Et si vous avez la chance de croiser un dahut, chantez-lui une chanson douce, ainsi que l’explique le garde-chasse :

“Si vous voyez un dahut, chantez-lui une comptine douce : les douces mélodies  les font en effet dahuter, c’est-à-dire crier de plaisir ; le cri du dahut est si exceptionnel que ceux qui ont la chance de l’avoir entendu font état d’une plénitude de bien-être inégalée dans leur vie.”

Alors ne chassez pas le dahut, mais partez à sa recherche discrètement afin d’atteindre le Niagara de la plénitude !

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Faits divers

3ème oeil : le nouveau dispositif de sécurité intérieure du Gouvernement

SECURITE – Le Gouvernement vient de se doter d’un nouveau dispositif de sécurité qui complète  les services de sécurité intérieure déjà existants. Ce service, nommé “3ème œil”, consiste à recruter des personnages âgées comme autant de discrets informateurs !

Logo officiel du dispositif “3ème œil”, dispositif de renseignement qui recrute des personnes âgées comme informateurs !

Suite aux nombreuses vagues d’attentats qui ont touché la France et aux menaces que le pays ne cesse de recevoir, le Gouvernement a révisé l’ensemble de ses services de Sécurité Intérieure et Extérieure. Outre des remaniements internes avec l’optimisation des différents services de sécurité, le Gouvernement a développé de nouvelles méthodes de renseignements et des partenariats stratégiques avec les différents services de renseignements étrangers.

Au-delà de ces multiples changements, indispensables pour assurer une sécurité optimale dans le pays, le Gouvernement a décidé de mettre en place un dispositif de sécurité intérieure original, sous le nom de “3ème œil”. “3ème œil”, c’est un service de renseignement dont les informateurs ne sont autres que des personnes âgées !

Le commissaire Patrice E., responsable de ce projet, nous explique la genèse de ce dispositif :

“Un audit effectué par une société spécialisée, sur commande du Gouvernement, a consisté à dresser un état des lieux  de nos services et à nous donner des pistes d’amélioration voire d’autres perspectives pour un processus de Renseignement sécurisé optimal.

Si quelques petits dysfonctionnements internes ont été revus, corrigés et optimisés, c’est l’une de leur suggestion qui nous a particulièrement plu : celle d’embaucher des personnes âgées en tant qu’informateurs. En effet, les personnes âgées ont beaucoup de temps. Il est connu que nombreux sont ceux qui observent derrière leur fenêtre et étudient les faits et gestes de leurs voisins ! C’est pourquoi on a décidé d’exploiter leurs compétences d’observateurs discrets et disponibles. De plus, personne ne soupçonne les personnes âgées !”

Ainsi est né le dispositif “3ème œil” :

“Nous avons nommé ce dispositif ‘3ème œil’ car il s’agit de l’œil qui manque à chaque être humain. De plus, on parle de 3ème âge pour désigner ces personnes âgées. Le nom de ce dispositif allait donc de soi !”

Même si les personnes recrutées sont des personnes âgées, ce dispositif est un système de renseignement très organisé et efficace :

“Le dispositif ‘3ème œil’ consiste à embaucher un maximum de personnes âgées partout dans les villes et villages de France. Chacun a une mission spécifique avec des cibles particulières à surveiller. Ces agents du 3ème âge ont également un travail d’observation générale afin d’identifier de nouvelles cibles qui ne seraient pas encore dans nos radars.

Parmi ces personnes âgées recrutées, certains sont en poste fixe chez eux, dans des hôpitaux, des maisons de retraite, etc. mais d’autres sont mobilisés dans les commerces ou dans la rue, soit en tant que simples observateurs, soit en filatures”.

Même si les chiffres des personnes âgées recrutées dans ce dispositif sont classées secret défense, on estime à environ 500.000 le nombre d’agents du dispositif “3ème œil”.

“Cela facilite grandement le travail de nos services de renseignement et nous obtenons des résultats extrêmement satisfaisants  ! Nous allons donc développer encore ce dispositif.” nous confie le commissaire Patrice E.

Délinquants, criminels et terroristes : trembler ! Plus efficaces que des caméras, plus nombreux et disponibles que des agents de renseignement, les vieux vous regardent et n’hésiteront pas à vous balancer !

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Politique

Impopularité de François Hollande : les Français veulent des politiques compromis !

POLITIQUE – François Hollande est le Président de la République le plus impopulaire de la Vème République. Pourtant, c’est l’un des seuls Présidents qui n’a pas été compromis directement dans des affaires judiciaires. Partant de ce constat, l’I.A.S. Hipsop vient de dresser une conclusion terrifiante : la popularité d’un Président dépend de ses compromissions !

Dommage pour François Hollande : les Français préfèrent les hommes politiques compromis.

François Hollande est un Président très impopulaire, qui a touché les bas-fonds des sondages avec jusqu’à seulement 4% d’opinions favorables en octobre 2016. Toutefois, François Hollande est un Président qui n’a été compromis dans aucune affaire judiciaire et encore moins dans des scandales politiques.

Ainsi, l’Institut d’Analyses Statistiques (IAS) Hipsop a réalisé une étude afin de comprendre les éléments constitutifs de la popularité ou de l’impopularité d’un Président. Parmi les éléments constitutifs de la popularité d’un Président de la République il ressort que :

  • Le charisme est essentiel (73% des sondés l’ont cité)
  • Puis l’action politique / la présence dans les médias (68%)
  • L’image du pays à l’étranger (60%)
  • Les résultats sociaux et économiques (56%)
  • Les initiatives politiques réformatrices (32%)

Dans cette étude, il ressort que l’impopularité d’un Président ne dépend quasiment pas de ses compromissions : seulement 3% citent cet élément comme engendrant le rejet de leur Président.

Il ressort même de cette étude que plus l’homme politique est compromis, plus les Français semblent l’apprécier.

Ainsi, pour redevenir populaire, les experts statistiques conseillent à François Hollande et au futur Président de la République d’être un peu plus compromis afin d’être plus proche du peuple et de la réalité politique actuelle.

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Environnement

Circulation alternée : la plaque à double immatriculation en Préfecture

POLLUTION – Pour faire face à la pollution, certaines villes mettent en place la circulation alternée. Aussi, certaines Préfectures ont décidé de permettre la double immatriculation des véhicules pour contrer le procédé contraignant de la circulation alternée. 

La plaque à double immatriculation : une alternative maline pour éviter la circulation alternée !

Lors de pics de pollutions, certaines villes instaurent la circulation alternée qui réserve la circulation aux plaques paires un jour et impaires l’autre jour. Aussi, afin d’éviter cette contrainte à certains conducteurs, des Préfectures ont décidé de permettre la double immatriculation d’un véhicule avec une plaque incluant à la fois un numéro pair et un numéro impair.

Coralie Vasseur, agent administratif responsable des immatriculations dans le SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules), nous explique ce procédé :

“De nombreux conducteurs se plaignent de la mise en place de la circulation alternée, car cela est très contraignant, même si les transports en commun sont gratuits. Alors, on a décidé de proposer une alternative, dès l’immatriculation du véhicule. Il s’agit de proposer une double immatriculation lors de l’enregistrement des véhicules dans le SIV. Ainsi, même en cas de circulation alternée, le détenteur de cette carte grise double immatriculation peut toujours conduire !”

Mais cette double immatriculation, susceptible d’intéresser tout le monde, reste réservée aux personnes qui disposent d’importants moyens financiers :

“La double immatriculation des véhicules coûte 15.000€. Cet argent sert à racheter la ‘dette pollution’ de ces véhicules qui roulent tout le temps, malgré les interdictions qui s’imposent aux autres. C’est un procédé pour rétablir l’équité entre ceux qui ne peuvent rouler qu’une fois tous les 2 jours et contribuent ainsi à la lutte contre la pollution, et entre ceux qui peuvent rouler tout le temps et qui paient donc pour polluer”.

Le fameux principe pollueur-payeur, adopté par l’OCDE en 1972 et qui figure dans l’Acte unique européen signé en 1986, en exercice dans toute sa splendeur.

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Environnement

Ecologie – COP22 : la France a bénéficié de la “dérogation écologique de novembre-décembre”

ECOLOGIE – Durant la COP 22 qui s’est tenue à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016, la France a demandé et a obtenu une dérogation écologique, pour l’ensemble des mois de novembre et de décembre, afin d’utiliser un maximum d’énergie sans que cela ne soit décompté de son quota carbone.

Dérogation "Novembre-Décembre" : durant 2 mois, l'empreinte écologique de la France n'est pas comptabilisée.
Dérogation “Novembre-Décembre” : durant 2 mois, l’empreinte écologique de la France n’est pas comptabilisée.

La COP 22 a eu lieu du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech. Durant cette conférence, la France a demandé à ce que son quota carbone ne soit pas décompté durant les mois de novembre et décembre, comme l’explique Caroline Malherbe, conseillère auprès du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable :

“La France a adressé une demande de dérogation écologique exceptionnelle afin que son quota carbone ne soit pas pris en compte pour les mois de novembre et décembre. Nous souhaitions en effet que ces 2 mois de fêtes de fin d’année permettent à tout un chacun de profiter des fêtes sans ressentir la culpabilité de polluer.”

Grâce à cette dérogation écologique, la France peut librement consommer de l’énergie et couper des arbres durant 2 mois :

“L’objectif consiste à ne pas pénaliser les personnes et les municipalités désireuses de mettre en place des illuminations de Noël. Ainsi, tout un chacun peut mettre autant de décorations de Noël – qui nécessitent une forte consommation d’énergie – qu’il le veut, sans avoir à se considérer comme un pollueur. En outre, une explosion du nombre de coupes de sapins a lieu lors du mois de Novembre ; encore une fois, cela permet de ne pas avoir à replanter autant de sapins que ceux qui ont été coupés.

Grâce à cette dérogation écologique, les Français peuvent conserver tout leur confort hivernal. Cela leur permet également de profiter pleinement des fêtes de fin d’année. Déculpabiliser les Français, leur faire perdre toute mauvaise conscience durant ces 2 mois, est garant d’un bien-être général dont chacun a bien besoin en ces temps difficiles” complète Caroline Malherbe.

Ainsi, c’est une importante dérogation aux forêts gérés durablement (sapins coupés et non renouvelés) et à l’empreinte écologique (consommation d’énergie non comptabilisée) qui permet à chaque Français de profiter pleinement des fêtes de fin d’année en étant non seulement déculpabilisé mais qui permet aussi à la France de ne pas être sanctionnée financièrement par la compensation carbone.

 

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Transports

La moitié des embouteillages en ville dus au stationnement

EMBOUTEILLAGES – Une étude de l’Association des Routiers vient de prouver que 46% des embouteillages qui ont lieu en ville sont dus au stationnement, et tout particulièrement aux créneaux.

Le stationnement engendre près de la moitié des embouteillages en ville.
Le stationnement engendre près de la moitié des embouteillages en ville.

L’Association des Routiers vient de mener une enquête afin de déterminer les véritables raisons des embouteillages en ville. Alors qu’on accuse généralement les infrastructures routières insuffisantes, l’étude menée par cette association prouve que 46% des embouteillages sont dus au stationnement. John Gérard, secrétaire de l’Association des Routiers, nous rapporte l’effet domino occasionné par le stationnement en ville :

“Le stationnement en ville engendre de nombreux embouteillages avec un effet domino. Lorsqu’une personne se stationne, les 15 à 30 secondes moyennes prises pour se garer – qui immobilisent de fait les véhicules qui arrivent derrière – peuvent engendrer jusqu’à 15 à 30 minutes d’embouteillage. On est à un rapport *60 en pleine circulation !

En des termes plus concrets, cela signifie que si vous êtes en train de rouler avec des personnes qui vous suivent et que vous souhaitez vous stationner, les personnes qui sont derrière vous vont devoir s’arrêter. Sur les 15 à 30 secondes que cela vous aura demandé, celui qui est derrière perdra 20 à 35 secondes (le temps de s’arrêter, d’attendre que votre stationnement soit bien terminé, de redémarrer en toute sécurité, etc.). Et ceux qui sont derrière perdent un peu plus de temps et ainsi de suite.

Ce temps d’attente globalisé ne cesse donc de croître, selon le même principe que l’effet accordéon, ce qui a des répercussions sur les embouteillages globaux.”

Ainsi, c’est une sorte d’effet papillon du stationnement sur les embouteillages que vient de prouver cette étude.  En heure de pointe et dans un contexte de pleine circulation, une personne qui met 15 à 30 secondes pour se stationner engendre l’équivalent de 15 à 30 minutes d’embouteillages.

Bien évidemment, il s’agit là de statistiques et tout dépend du lieu où l’on se trouve. Ainsi, plus une ville est embouteillée, plus les conséquences sont dramatiques, comme nous l’explique John Gérard :

” A Marseille, ville la plus embouteillée de France, un stationnement qui prend 15 secondes engendre jusqu’à 30 minutes d’embouteillages.

A Paris, un même stationnement engendre 29 minutes d’embouteillage, à Montpellier 18 minutes, à Bordeaux 17 minutes, à Lyon 16 minutes, à Nice 15 minutes, à Strasbourg et Toulouse 14 minutes, etc.”

Mais ce rapport fait état d’une autre conclusion, plus insolite et amusante  :

“Si tout le monde réussissait son créneau du premier coup, en moyenne, près de 26% du temps d’embouteillage en France serait supprimé !”

Et si on croise cela aux statistiques de ceux qui ratent leur créneau :

“On peut parvenir à la conclusion que 19% des temps d’embouteillages sont dus aux femmes qui ne savent pas faire leur créneau”

Ainsi, la conclusion du rapport de l’Association des Routiers fait état de quelques recommandations :

“Il faut absolument que les Français apprennent à réussir leurs stationnements, et tout particulièrement leurs créneaux. Il peut être judicieux de développer davantage les véhicules qui se garent tout seul. Il faut également faciliter les stationnements qui ont un minimum de répercussions sur la circulation, comme les stationnements en épis plutôt que ceux en bataille ou que ceux en créneau.”

Ne vous mettez pas la pression outre mesure … votre stationnement qui ne prend que 15 secondes engendre seulement, en moyenne, 15 minutes d’embouteillage en ville. Et si vous mettez 5 minutes pour vous stationner, probablement aurez-vous été viré de votre véhicule avant que cela n’occasionne 1 heure d’embouteillage !